samedi 18 décembre 2010

Congo ekotongama

Je chante pour le Congo. Je suis indépendant et donc libre d'opinion. Je vois une volonté manifeste de travailler , de moderniser le pays chez nos dirigeants actuels, sous l'impulsion de leur chef, Son Excellence Mr Joseph kabila Kabange. Ceux qui ne voient pas ce que nous autres voyons, je les invite à ouvrir leurs yeux. Bien sûr que tout est à faire. Mais déjà concernant les infrastructures routières par exemple, le gouvernement ne réfléchit plus en termes d'octroyer des véhicules 4x4 aux députés et autres, mais envisage d'améliorer les routes. Le pays est encore délabré, mais le peuple qui voit, à Kinshasa, parle maintenant en ces termes "quand ce (travaux) sera fini, ce sera vraiment bien. ...A ces kinois et à nous tous congolais, je dis quand même une chose: ne restons pas là les bras croisés à regarder les chinois faire, finir pour que nous sortions nos 4X4. Tout est à faire dans ce pays : nous avons du bois, mais où sont passés nos menuisiers pour que les chaises en plastique envahissent comme ça les lieux. Je ne citerais pas tous les corps de métiers, en bref où sont passés nos artisans ? Ceux qui n'avaient pas les moyens de s'acheter des matelas en mousse, dormaient dans les matelas en paille, mais bien cousus. Des choses simples pour nous faciliter la vie.
Qu'est ce qui manque au Congo franchement pour que même dans certains avions de quelques hommes d'affaires voyous, des passagers puissent s'asseoir sur de casiers de bière.!!! Mobutu le grand Léopard a dit que seul il ne pouvait rien, mais qu'avec l'appui de tout son peuple il pouvait tout. Et notre jeune frère Kabila , que peut-il tout seul ? Il faut qu'on l'aide, pour le bien de tous au Congo. Nous sommes presque tous relativement bien ici en Europe, mais ce n'est pas chez nous ici. Auteur-compositeur interprète JBK. caméra : Ketsia K

mardi 1 juin 2010

Le manque récurrent de ponctualité chez les congolais

D'entrée de jeu, soulignons le principe que le manque de ponctualité n'est pas une spécificité congolaise. On décèle ce fléau chez l'africain en particulier et chez les gens des pays sous-développés en général.

LE RETARD CHEZ LE CONGOLAIS A UN FONDEMENT CULTUREL

Les congolais ont tendance à banaliser le retard et à considérer ceux qui le sanctionnent comme des intransigeants à la solde d'une culture aliénée. Si Mobutu n'était pas un légendaire retardataire, Laurent-Désiré Kabila a quant à lui eu quelques soucis de ponctualité. Certains racontent que si Kabila le père n'a pu avoir une photo d'accueil officiel sur le perron du palais royal avec le Roi Albert de Belgique, c'est parce qu'il s'est pointé avec plusieurs minutes de retard, alors que le Roi ne pouvait rester debout plus d'un quart d'heure à attendre en hiver. M'zee Laurent-D. K.mérite quelques excuses: il mettait sa sécurité avant le respect du protocole. Son assassinat en janvier 2001 lui a donné raison sur ce point.
Si le retard chez les congolais est culturel,parce qu'il ronge au premier chef la classe sociale la plus influente de la société congolaise :les musiciens au top du hit parade, suivis des politiciens et des enseignants en troisième lieu.Les plus ponctuels d'entre eux restent les créanciers. Ils ont la réputation de faire plus que les occidentaux eux-mêmes, champions de la ponctualité. Les créanciers congolais se pointent plus qu'à l'heure. Ils n'ont pas tort d'exagérer : les stratèges enseignent que celui qui se pointe le premier a la maîtrise du terrain.
Si le retard est donc culturel chez le congolais dans sa manifestation, dans la voie qu'elle emprunte pour devenir une pratique continue( élément matériel), considérée par tous les congolais comme une règle sociale obligatoire(élément psychologique),-ce sont les deux conditions de définition de la coutume par les tribunaux-, le retard est dans le fonds, économique.
Car il existe un lien économique entre la ponctualité et le retard. En principe, le plus ponctuel est celui qui a le plus intérêt au rendez-vous. Les fonctionnaires congolais sont moins ponctuels parce qu'ils ne sont pas payés normalement. Tata ya Lupangu, le propriétaire de logement, vient toujours au rendez-vous à l'heure H parce qu'il a intérêt à percevoir le loyer le premier avant que le locataire ne dépense ses maigres revenus.
Quant aux occidentaux, ils ont une ponctualité légendaire parce que le travail en Occident est rémunéré à l'heure, sinon à la minute. Alors que les congolais sont en général rémunérés au prorata assez faible par rapport à la durée du temps de travail: il en est ainsi des domestiques, des fonctionnaires et même des politiciens ou cadres supérieurs.
IL EXISTE DANS CHAQUE SOCIÉTÉ UN LIEN DE CAUSALITÉ ENTRE LE RESPECT SCRUPULEUX DES HORAIRES PROFESSIONNELS ET LA CULTURE DE PONCTUALITÉ.
A partir du moment où le patron a une durée limitée juridiquement pour profiter de sa main d'œuvre,il exigera d'emblée le respect scrupuleux des horaires. Il en résulte sur le plan culturel un effet social général qui lie le respect de l'horaire du boulot de chacun à celui du rendez-vous de la vie privée. D'où la pertinence politique et culturelle de limiter le temps de travail dans nos codes de la fonction publique et du travail. Or, il est regrettable que le temps tarde à devenir un élément de la valeur économique tout acte et toute entreprise chez le congolais et chez l'africain en général. Un officier des Forces Armées Zaïroises m' a raconté comment le retard de plusieurs heures dans les livraisons de munitions a laissé l'ennemi rwandais attaquer nos positions en premier, anéantissant tous les avantages de l'effet surprise et entraînant des pertes énormes d'effectifs. Or l'attaque de l'ennemi aux environs de Kindu devraient selon le plan de l'état-major, avoir lieu très tôt avant le lever du soleil, alors que le ravitaillement n'était pas encore là avant 7h00.
La limitation scrupuleuse du temps de travail dans les lois congolaises permettra une valorisation de la valeur économique temps en créant chez les opérateurs économiques la rareté du temps. Tant que nos lois, nos cadres dirigeants n'intégreront jamais le temps dans ce que les économistes appellent le coût d'opportunités( c'est la valeur à laquelle on renonce en respectant un rendez-vous),il faut désespérer de gagner toutes les batailles économique,culturelle et même militaire; Concrètement la limitation stricte du temps de travail dans nos lois permettra une valorisation économique et une promotion culturelle au faveur temps en créant chez les opérateurs économiques la rareté. Or, même s'il faut se méfier des adages populaires."ce qui est rare est cher".
Alors, chers compatriotes, vous me demandez la ponctualité ? C'est rare dans mon pays. je vais vous facturer très cher.

MOKE SILUBWE BONA

jeudi 15 avril 2010

Hommage aux enfants congolais qui réussissent leurs vies

(sur une idée de Baudouin Basenga)
Pour ne pas donner lieu à des interprétations erronées ou polémistes, nous disons tout de suite qu'ils sont nombreux, sûrement pas assez, mais en tout les cas pas tous répertoriés.Que ceux qui s'y reconnaissent dans un sens comme dans l'autre, se sentent directement concernés.
Qu'est-ce que c'est que réussir sa vie déjà ? Chacun a le droit d'y donner sa définition. Seulement, nous vivons dans une société qui a dicté ses critères pour donner un sens à ce mot. Réussir sa vie, pour beaucoup, c'est être riche: avoir une maison, un compte en banque, une voiture et beaucoup d'autres biens. Du matériel quoi...de l'argent. Est-ce que réussir sa vie, c'est être heureux... c'est tout ça pour finir. Mais est-ce que l'argent fait le bonheur? Non, il y contribue. De nombreux penseurs ont déjà eu à réfléchir sur ce sujet. Il vaut mieux je crois ne pas en aborder l'aspect strictement philosophique.
Redescendons sur terre pour voir les choses plus simplement. Un grand penseur, forcément,a défini une belle vie, une vie réussie, comme étant une pensée de la jeunesse réalisée dans l'âge mur. Qui, enfant, n' a pas rêvé d'être pilote d'avion,à l'âge adulte, médecin ou avocat? Nous tous.Ces choix étaient dictés par l'aspect social et donc le standing que confèrent ces professions. Pour donner un sens à notre article, nous allons donner notre définition d'une vie réussie.
Une vie réussie, c'est avoir un travail digne de ce nom, qui permette à l'individu de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. C'est là que les nuances apparaissent. On est nombreux à avoir une vie qui n'est pas à plaindre, mais ils sont encore plus nombreux en France, à ne pas avoir de soucis pour payer leur loyer ou s'offrir des loisirs sans compter. Ceux là ont réussi leur vie: ils ont fait des études, ont décroché des diplômes; ils ont retrouvé du travail et touchent un bon salaire. Tout ce que je suis en train d'affirmer peut être sujet à débat. Comme le dit Jean-Luc Delarue, ça se discute.
Mais en clair notre propos parle de quoi.De l'immigré,diplômé ou pas, qui est parti de son pays d'origine pour s'expatrier en France.(Puisque nous sommes en France). Diplômé ou pas, comme on le dit en jargon de kinois(natif de Kinshasa), le travailleur qui est venu broyer du caillou. Casser le rocher.Ce qui est très dur; et c'est comme ça que l'on représente les petits boulots, les travaux difficiles et surtout mal payés qui sont réservés aux immigrés. Parce qu'au fait, ils sont le plus souvent, sans qualification. Les enfants qui naissent ici par contre ont eux toutes les chances pour faire de bonnes études et d'occuper des postes valorisants au contraire de leurs parents.
Oui,il y a encore des efforts à faire au niveau de l'intégration, par rapport aux postes qui sont refusés parce que le postulant est de couleur.Le gouvernement va opter pour des c.v sans nom ni photo pour lutter contre tout ça.Si ce n'est déjà fait.
Malgré tout, il y en a pas mal aussi qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu, et qui sont en train de poursuivre de bonnes études ou qui occupent simplement de bons postes en France. Nous ne les citerons pas tous évidemment, mais vous comprendrez que honneur soit rendu à Rolande Basenga, dont le papa est si fier. Rolande donc, est infirmière graduée, diplômée des Hautes Écoles d'infirmières de Tournai, en Belgique.Elle poursuit actuellement des cours de spécialisation en pédiatrie à l'Université Catholique de Louvain. Tous les espoirs sont permis, avec une telle qualification, pour qu'elle puisse retrouver un bon travail et donc un bel avenir. Bijoux Mayala est aussi diplômée des Écoles d'infirmières de Tournai. Elle travaille actuellement à Paris et doit bien gagner sa vie.
Que dire de Doris Seck, née Doris Longhomo, qui a réussi ses études de Sciences Appliquées, et l'Ecole des Banques, et qui travaille comme conseillère financière dans une grande banque française.Madeleine MADI madame Carmello travaille elle aussi pour un grand organisme financier, spécialisé dans les prêts. Ils sont nombreux comme ça à faire la fierté de leurs parents. Ainsi, on sait que dans la famille Bakis Yalongo, Ray N'sikulu et autre Marcelline Manuaku, la liste n'est pas exhaustive, des enfants ont atteint le niveau universitaire. Chez les Mangalaboy, ils sont médecins de père en fils; et Sylvie Grouselle est contrôleuse d'impôts.
Le parcours scolaire n'étant pas la seule voie qui mène au succès, nous osons croire que d'autres disciplines pourront être explorées et exploitées par nos enfants afin de les amener à la réussite. Nous souhaitons beaucoup de chances à Gael Kakuta, qui est aux Sports Études à l'école de formation de foot de Lens pour briller un jour comme Zinedine Zidane. Pourquoi pas la fille de Papa Wemba qui a interprété avec beaucoup de talent"je veux chanter pour ceux qui sont loin de chez eux", pour être un jour notre Céline Dion.
La vie nous apprend que le destin d'un homme est finalement entre les mains du Tout Puissant. Mais ce Dieu qui fait tout et donne tout, nous dit ceci dans le livre des Proverbes 1,8 :" écoute mon fils, l'instruction de ton père et ne rejette pas l'enseignement de ta mère; car c'est une couronne de grâce pour ta tête et une parure à ton cou". En même temps que nous demanderons aux enfants d'obéir à leurs parents, de la même façon, nous demanderons aux parents de prendre leurs responsabilités. Car l'éducation de base, cette éducation qui est déterminante pour l'avenir s'acquiert dans la structure familiale. Chers enfants, ayez de l'émulation, ne vous gênez pas pour prendre exemple sur un proche qui marche bien. Vous serez les premiers à en profiter.

jeudi 25 mars 2010

En avant la République Démocratique du Congo

Puisque nous ne sommes qu'au début de notre mission. Celle qui dicte la ligne de conduite de notre journal. Celle qui définit les objectifs que nous nous sommes fixés, nous continuons de titrer en ces termes nos éditoriaux. Nous travaillons pour amener notre population à changer de mentalité en vue du développement de notre pays. La situation est trop grave pour que l'on ne s'y penche pas. Nous ne parlons pas assez de la misère qui sévit au pays. Nous ne chantons, ni n'écrivons pas assez sur cet état de choses.Les autres pays-il suffit d'écouter les œuvres musicales des pays d'Amérique latine comme le Mexique ou le Brésil des favelas- le font très bien bien. Artistes, musiciens et intellectuels chantent leur malheur; pas seulement pour l'exorciser mais pour déjà en prendre conscience.
Vous aurez l'impression que je me répète; non. Un compatriote m'a clairement dit que je prêchais dans le désert. Ce n'est pas négligeable. Cela veut dire qu'il y a encore du pain sur la planche. La répétition est la mère de la science. Je vous invite chers amis lecteurs pour ce troisième numéro du R.D.C News, à avoir une pensée, pendant une minute seulement, pour tous ceux qui ,en République Démocratique du Congo, n'ont pas eu à manger.
La philosophie du RDC News est à l'image de "sosola sosola" que Siatula animait si bien, ou encore de la chanson de Koffi Olomidé, "affaire d'Etat". Je ne sais pas si tout le monde en comprend le message!

mardi 9 mars 2010

CELEBRITES-NON MOINS CELEBRES-les MABANGAS

AUX CONTOURS DU SHOW-bizz, les mabangas...A bâtons rompus avec JULES MASUA

A un moment où toute la France, c'est sûr, voire le monde entier, suit les péripéties de ce qui est devenu le "procès papa WEMBA",ce dernier est venu se produire dans la banlieue lilloise; à RONCHIN. Une production signée Olivier Doumou. C'est là que nous avons rencontré JULES MASUA qui fait partie de l'entourage proche de PAPA WEMBA. Nous l'avons interviewé. C'était à l'hôtel Mercure de Lesquin, ce dimanche 31 octobre 2004.
Rdcnews : Jules Masua, vous qui avez été immortalisé dans plusieurs chansons mais avec beaucoup de succès dans l'album FOR Idoles. Vous faites partie des amis inconditionnels de papa Wemba. Comment vivez-vous ces moments difficiles qu'il traverse et qu'est-ce que vous faites pour le soutenir ?
jULES Masua : La seule façon pour nous de le soutenir c'est d'abord d'être là avec lui. On reconnaît ses vrais amis dans la douleur. Nous ne l'abandonnons pas.Nous discutons beaucoup. Nous sommes toujours là. Depuis son arrestation, les différents procès, nous le suivons. Nous laissons notre travail de côté pour le suivre dans les tribunaux et j'en passe.
RDCNEWSnews : Si vous êtes là aujourd'hui, c'est pour le concert de Ronchin. Quelles sont vos impressions au lendemain de cet événement. On pouvait lire sur les affiches "concert événement?
Jules MASUA: Artistiquement parlant, il n'y a rien à dire. Le groupe a assuré. Par contre, on n'a pas vu le monde que l'on pouvait espérer.Il y a tellement de juges -les juges de rue ou de passage, comme vous voulez dans notre communauté-, qui ont déjà condamné papa Wemba. Le procureur a requis cinq ans de prison et une forte amende. A ma connaissance la sentence n'est pas encore tombée. C'est comme ça que tout le monde l'a cru en prison, alors qu'il n'en est rien
Rdcnews: Vous ne vivez pas cela comme une injustice quelque part, on dirait un acharnement sur sa personne?
JULES MASUA : Non, si les choses ont pris ces proportions là, ce n'est pas un hasard. C'est bien parce qu'il s'agit de lui.
RDCNEWS / jULES M., j'ai envie de vous poser une question que j'aurai voulu réserver à l'intéressé même, à savoir papa Wemba. Que penserait-il de mon idée de faire appel à un genre de collecte de fonds pour payer sa prison, cela bien sûr au cas où les choses prendraient la tournure la plus délicate, d'amendes substantielles ?Il nous a tous fait vibrer!
JULES MASUA: Moi personnellement je trouve que c'est une bonne idée mais il faut voir avec lui.
Le voilà d'ailleurs qui vient d'arriver...

MATOU SAMUEL : Musicien Chrétien

A cœur ouvert avec Matou Samuel. Nous avons rencontré ce dernier à la Plaine St-Denis, lors d'une célébration  événementielle.Une dizaine de mariage était en effet au programme, comme sait si bien le faire mama OLANGI.C'était au complexe LSC à Paris. Il a daigné nous accorder une petite interview dont voici les extraits.
RDCNEWS:Comment vous définissez-vous dans cette pléthore de serviteurs de Dieu où l'on ne distingue plus très bien les pasteurs des évangélistes ,en passant par les prédicateurs ,les prophètes, les docteurs, les bishops et les autres? Vous êtes, vous , plutôt serviteur de Dieu .
Matou Samuel: Je ne suis pas pasteur, ni évangéliste, encore moins Bishop ou prophète. Je me définis comme un musicien chrétien.
Rdcnews : C'est-à -dire ? Est-ce là un moyen de vous démarquer des pasteurs déclarés, dont on attend légitimement qu'ils servent d'exemples?
Matou Samuel : Musicien chrétien veut dire simplement que je suis un musicien, mais dans la catégorie des chansons religieuses, chrétiennes.
Rdcnews : Parce que cela se vend bien : question d'actualité. C'est comme ça que tout le monde s'est mis à faire de la musique chrétienne !
Matou Samuel: Peut-être. Ou justement. Vous pouvez remarquer aussi que tout le monde ne vend pas ses chansons; religieuses soient-elles. Moi je suis fier de figurer parmi ceux qui vendent. Et c'est par la grâce de Dieu. La même grâce qui fait qu'aujourd'hui je puisse voyager en Europe, sans débourser un sous. Sinon pour revenir à l'attribut qui me conviendrait, ce serait plutôt évangéliste. Car à travers les messages diffusés dans mes chansons les gens se convertissent.
RDCNEWS: Auriez-vous un conseil à donner aux autres serviteurs de Dieu?
matou Samuel: Je voudrais simplement leur demander de prendre le travail de DIEU au sérieux. A cause des brebis galeuses au sein des serviteurs de Dieu, la Bible est aujourd'hui critiquée, dénigrée.C'est grave! Mais comment en vouloir à ceux qui critiquent. Ils disent ce qu'ils voient. Même si au Congo Démocratique nous vivons réellement le temps de grâce.Pour preuve, le renversement de Mobutu. Sans effusion de sang.Pareil pour la mort de M'zee Kabila. Le sang du peuple congolais est aujourd'hui préservé. Pour moi, c'est la main de Dieu qui agit et empêche que des vies innocentes soient sacrifiées inutilement.

dimanche 28 février 2010

L'ARMEE... Retour à la case...caserne

HARO SUR LE TERRORISME DES MILITAIRES AUPRÈS DES POPULATIONS CIVILES

Ça, on le sait: les Belges n'envisageaient pas de quitter la République Démocratique du Congo. En tout cas, pas en date du 30 juin 1960, année de l'indépendance de cette dernière,comme cela est arrivé. Est-ce la raison pour laquelle, à cette époque, on ne trouvait pas d'élites militaires nationales ? sûrement.Ou peut-être.
Toujours est-il que, quand le pays se fut trouvé en situation de disposer d'une armée à lui,il n' y avait personne pour la diriger. C'est alors,savons-nous encore aujourd'hui, que Mobutu fut désigné pour cette délicate mission. Il n'avait aucune formation militaire, dixit son conseiller, le colonel belge Maillants. Mais pourquoi lui? Parce que, je continue de citer le colonel belge, il était sportif et courageux.
On peut donc comprendre que le feu vert des occidentaux, l'éclairant, il se crut tout permis. Il avait l'autorité que confère le pouvoir. Voilà, le mot qui nous intéresse, l'autorité.Car dans notre mentalité,militaire voudra dire autorité. Autorité répressive. Chez les militaires dans nos pays du tiers-monde, c'est la violence qui est la méthode d'action de référence. Méthode malheureusement qu'ils n'emploient que lorsqu'ils se trouvent en face de la population civile, donc désarmée. Quand je dis notre mentalité, il s'agit bien de nous tous; les civils aussi bien que les militaires. On peut dès lors se poser la question de savoir, de quand date cette façon de voir les choses. Sont-ce les colonisateurs qui nous ont inculqué cela pour se faire respecter ou cela est-elle simplement une vieille tradition kongolaise* qui veut que les ordres du chef ne se discutent pas ? C'est une affirmation gratuite qui n'aurait pas dû tomber dans les oreilles de nos dirigeants. Toutes époques confondues. La notion d'autorité ne sera plus que jamais confondue avec le mot dictature.
Nous avons évoqué l'expression"changer de mentalité"dans notre éditorial.Deux parties se trouvent confrontées dans cette démarche. D'un côté, l'armée qui ne doit plus être là pour terroriser la population. D'autre part, cette population qui n'a pas à avoir peur de l'armée. Le peuple n'a pas de compte à rendre à l'armée. Au contraire.Cette institution a pour mission de le protéger, de le sécuriser en défendant notamment l'intégrité de son territoire.
Dans l'histoire de notre pays malheureusement, l'armée n'a jamais été à la hauteur de sa mission.Elle n'a jamais assumé son rôle. Lors des différentes invasions du Katanga, il a fallu à chaque fois l'intervention des militaires étrangers, français, marocains, voire tchadiens. En d'autres occasions, c'était le recours aux mercenaires. Et nous, adolescents à l'époque, applaudissions!
Tout récemment encore, les rwandais et les ougandais ont traversé le pays comme un courrier dans la boîte aux lettres. c'était l'époque de l'armée de Mobutu. Les militaires n'étaient alors que des commerçants, hommes d'affaires aux gros ventres qui passaient leur temps dans les loisirs avec de multiples femmes. Pourtant, les chefs militaires se sont faits élevés aux grades de maréchal, général de division et de général de ...généralité. On les voyait pleurer quand il s'agissait d'aller au front. Évoquant des raisons de responsabilité de famille et j'en passe. Une armée qui n'existait que de nom. Sinon pour exercer des exactions et divers sévices auprès des pauvres gens. Un général était particulièrement redouté, le général B...Vous pensez bien qu'il n'était redouté que des civils, qu'il faisait "enlever"pour rien. Il n'a pas été là devant J.K,chef d'état-major rwandais.L'humiliation!
Nous sommes trop nombreux en effet au Congo, à avoir subi, chacun dans son cas,des maltraitances des militaires. Même si c'est vrai, Mobutu ne pouvait pas toujours être au courant.Combien de fois, en effet,n'avons-nous pas entendu une certaine catégorie de citoyens, membres de la famille des dirigeants, menacer une autre catégorie, qui n'avait pas de parents militaires gradés d'enlèvements ou d'assassinats ?
Les plus hauts gradés de l'armée se sont rabaissés jusqu'à assurer la protection rapprochée des parents ou amis qui revenaient de l'Europe.! Il fallait bien qu'ils vivent.Les caisses de l'État étaient depuis vides.Les poches de la population aussi. Ils n'étaient plus payés. Ils n'ont jamais été bien payés d'ailleurs. Mais ils ont toujours eu beaucoup d'argent : les richesses du pays n'étaient pas partagées. Ils se sont enrichis par la terreur et surtout les détournements et les passe-droits..
Les militaires n'ont pas à régler les litiges entre citoyens, par l'intimidation. C'est le travail de la justice. Ce n'est pas parce que l'on est parent d'un militaire haut placé, qu'il faut se sentir intouchable. le style de menace du genre"t'as affaire à moi, parent de tel ou tel autre, tu vas disparaître", C'est bon. On n'en veut plus.C'est ridicule.
On peut écrire un livre, de milliers de pages sur ce sujet. Les congolais savent très bien de quoi nous parlons. Nous voulons simplement que des civils n'aient plus à subir des atrocités des militaires. Même pendant la guerre, les êtres humains ont des droits. Donc les militaires, qu'ils aillent sortir leurs griffes au front ou qu'ils aident l'État à nettoyer les rivières ou les caniveaux. Qu'ils entretiennent les routes...Bien sûr que je ne limite pas le rôle des militaires à cela. Qu'ils restent dans les casernes. qu'ils s'entraînent; qu'ils demandent au gouvernement les moyens et la logistique nécessaires. Que l'armée redevienne une institution respectable. Qu'ils se préparent à la guerre .Si tu veux la paix, prépare la guerre SI VIS PACEM PARA BELLUM, pas aux pillages organisés, sinon provoqués. Qu'ils rangent leurs matraques et ne s'en servent plus pour taper sur des civils. Ni contre leurs propres frères lors des guerres civiles. C'est nul. Les militaires contre les militaires. jamais contre les civiles.
Cela doit cesser. On n'a jamais vu ça dans les démocraties! Des dispersions des manifestations en tirant dans la foule, on n'en veut plus. Ceci fait désormais partie du passé.Mais nous nous devons de l'évoquer pour voir l'avenir autrement. Pour faire éviter aux prochains gouvernements les mêmes erreurs. L'armée de nos alliés ne sera jamais l'armée congolaise. Même si nous apprécions et remercions nos amis angolais,namibiens et zimbabwéens. Ils ont fait un choix difficile et courageux. Bravo! On ne le dira jamais assez.Bravo aussi au général Mbuza Mabe, qui aux dernières nouvelles est revenu aux affaires(l'armée au Kivu) avec beaucoup de panache ,de cran et de mérite.
*kongolaise: origine pensons-nous du nom Congo. La République Démocratique du Congo, c'est l'ancien royaume du Kongo.

Ndlr: Cet article a été publié dans le Rdcnews de la fin novembre 2004. Je parlais alors de l'armée congolaise, surtout ,des années 1990 où les militaires étaient devenus des vrais people, quand ils n'étaient pas en train de faire la loi dans tous les secteurs de la vie des congolais. C'était pour que chacun, selon qu'il est militaire ou civil sache son rôle dans la société. L'armée a cependant tout de même connu de grands noms à l'instar de Mbuza Mabe, aujourd'hui décédé(paix à son âme), qui étaient voués au service de la nation. Elle reste une institution où il y a beaucoup à faire. Nous nous contenterons aujourd'hui de conseiller à nos soldats, à tous les soldats dans le monde où cela se passe encore, d'éviter de violer les femmes. Qu'ils se souviennent que ces femmes sont nos mamans, nos sœurs et nos enfants.

mercredi 10 février 2010

CONGO ... Rép. Dém. du Congo et Rép du Congo

         UN même nom"Congo": DEUX pays, la République Démocratique du Congo, puis la République du Congo. Mais deux pays finalement, pratiquement ennemis !
         Le" RDCnews",tiré de la République Démocratique du Congo, est une revue consacrée essentiellement à ce pays, sans exclure de parler d'autres nations du monde. Nous sommes pour l'ouverture, pour tenir compte notamment des conseils de certains de nos lecteurs. Pour ce faire, ma pensée est allée directement vers nos voisins congolais de Brazzaville. Pour des raisons que vous découvrirez au fur et à mesure de la lecture.Nous sommes deux pays qui portent le même nom : Congo. Cela m'embête un peu parce que finalement nous sommes deux pays différents. Rien que pour ça, j'estime que ce n'était pas indispensable de changer à nouveau le nom du Zaïre. Même si je me bats pour la reconnaissance légitime et définitive du nom de Congo. Le Zaïre étant enterré.
        L'appartenance du fleuve Congo est actuellement disputée par les deux nations. Feu le chanteur Luambo Makiadi a voulu mettre un terme à cette polémique en chantant que le fleuve en question avait sa source au Katanga. Qu'il traversait tout le Congo Démocratique, en passant par les provinces du Kivu, de l'Equateur, du Bandundu, puis du Bas-Congo pour finir sa course dans la mer, c'est-à-dire dans l'Océan Atlantique. Ce fleuve en réalité, traverse aussi un large territoire du Congo-Brazza. Pas dans les mêmes proportions évidemment comme cela est le cas pour le Congo-Kinshasa. J'en parle pour dire simplement ceci : Pourquoi ne jettera-t-on pas un pont entre les deux pays pour faciliter entre eux, ne seraient ce que les échanges commerciaux ? Dieu sait quelles opportunités existent à ce sujet. Ça éviterait du moins aux petits trafiquants déjà qui traversent de nuit, le fleuve, de se faire massacrer en allant revendre ou racheter des produits de gauche à droite. Cela profiterait bien à tout le monde. A une époque où les Etats-Unis sont une superpuissance, parce qu'ils ont compris avant tout le monde l'importance de s'unir, les Européens leur emboitant le pas, à quand ce genre de chantier en Afrique? La "construction " des Etats-Unis d'Afrique par exemple ? Est-ce que seulement le continent noir en arrivera là un jour ? Ce n'est pas demain la veille.
        Sous un point de vue politique, nous les congolais de Kinshasa, pouvons encore nous vanter de traverser des moments hyper difficiles de guerre, de changement de gouvernement, sans connaître de guerre civile. Sûrement par la grâce de Dieu avec toute la frénésie de prière qui nous caractérise actuellement.Ce qui s'est passé chez nos voisins est simplement inqualifiable. Comment cela était-il possible à notre époque !! Je n'ai jamais compris comment les ninjas et les cobras ont subitement fait irruption en Afrique centrale. De grâce plus jamais. Le risque, c'est la contagion.On a vu ça aussi en Côte d'Ivoire. Le risque, c'est aussi le cycle de vengeance, de revanche. Est ce que les rancœurs sont vraiment gommées? C'est comme pour les rwandais; ont-ils vraiment fini avec les massacres entre hutus et tutsi ? J'en parle,avec des mots simples, pour qu'on n'oublie pas. Pour que cela ne se répète plus et que tout cela nous serve de leçons. On vit encore aujourd'hui un génocide au Darfour !
        Quand je vois comment les congolais de Brazza se sont déchirés entre eux, part rapport à ce que je viens d'écrire; qu'ils ne s'aiment déjà pas entre eux-mêmes, je ne vois pas comment ils pourront nou aimer, nous les congolais de Kinshasa. Pourtant on rencontre dans les deux pays, les mêmes ethnies comme les bateke, les balobos, les bangala  et j'en passe. La primus et la skol aussi comme le chantait si bien Lokombe des Bana Ok; Quand Niarchos le Ngatsié chantait que la Proclamation du concours au passage de l'Europe se ferait à Kinshasa ou à CFA(Brazzaville), c'était aussi pour nous rappeler que nous devrions avoir le même objectif en quittant la maison, en l'occurrence, nos pays frères et respectifs. Tout ça pour dire que nous ne sommes qu'un même peuple avec en effet beaucoup de ressemblances. De nombreux congolais qui ont fui les combats chez eux ont bien vu qu'ils étaient bien accueillis en RDC.
Pourquoi nous diviser, nous critiquer et nous dénigrer comme cela se passe  dans notre quotidien? Ils nous traitent de bayombés comme les maghrébins le sont avec le terme  bougnoules en France.
      Sous un second point de vue politique, les congolais de Brazzaville ne m'ont pas paru particulièrement intéressés par l'agression dont notre pays est victime face aux rwandais et aux ougandais.Une fois de plus, la politique pénalise des personnes innocentes qui n'ont rien à voir avec le pouvoir de l'argent. Mais qui ne demandent qu'à vivre paisiblement. Les visions expansionnistes de nos agresseurs sont vérifiées. Ils ont cherché à nous coloniser, à nous gouverner. On a eu des rwandais dans notre gouvernement. S'ils étaient arrivés à leurs fins, ils n'auraient eu aucun mal à occuper le Congo-Brazavillle, aujourd'hui désintéressé. Merçi encore une fois aux Namibiens, aux zimbabwéens et aux angolais qui nous ont aidé militairement. Et qui ont compris que les annexions dans le but de balkaniser les pays vont tellement vite !
Que les chefs d'Etats , ces monarques se bougent un peu et qu'ils se mettent au boulot. Qu'ils prennent conscience des enjeux qu'il y a au lieu de ne penser qu'à leur enrichissement personnel. Qu'ils apprennent à aimer leurs pays et leurs peuples , leurs semblables , à l'image d'autres dictatures à travers le monde, où la croissance économique transforme leurs Etats en pays émergents.

Ndlr: Cet article publié en novembre 2004  nécessite beaucoup d'autres développements. Tellement de choses ont évolué et changé .Je retiens l'idée d'un pont sur le fleuve Congo. Aujourd'hui il est question d'un pont route rail sur le fleuve. Le sénateur Jacques Mbadu dont j'apprécie l'intelligence d'analyses a démontré que cela ne pouvait que nous profiter....
Une question par contre pour comprendre cet article. Nous avons beaucoup de projets du côté des pays des Grands Lacs. Pourquoi les deux Congo si proches et ressemblants ne se réuniraient-ils  pas tout de suite pour un avenir commun et meilleur: tellement de choses nous  rapprochent, le type , les ethnies, les langues, tout. Beaucoup d'Africains se sont moqués des congolais de la Rdc. Ils comprendront un petit peu à la fois qu'aujourd'hui le Congo a à sa tête un chef qui aime ce pays et son peuple et donc tout ce qui s'ensuit.Un Congo qui rattrape son retard.

jeudi 4 février 2010

AU SUIVANT: changement de mentalité( suite)

  A tous ceux qui viennent de rejoindre les lecteurs de plus en plus nombreux du "RDC NEWS", nous voulons simplement redire notre ambition : faire changer de mentalité à notre peuple.Condition sine qua non du développement de notre pays, disais-je dans l'éditorial du premier numéro. Vaste programme, me direz-vous. Mais commençons déjà par nous en soucier. Merçi à tous ceux qui ont porté un quelconque intérêt à notre travail. Nous tenons compte de toutes les critiques même si nous ne pouvons pas répondre aux attentes de tout le monde. Nous retenons toutefois que le chemin est encore long. Au RDCNEWS, c'est clair, notre camp est celui des progressistes qui aiment le changement. Le genre de personnes qui de l'Europe, financent la construction des écoles. Et non du genre de ceux qui attendent la nomination d'un ami de la diaspora à des responsabilités au pays, pour aller le rejoindre sans aucune compétence, et ensemble enfoncer encore le pays dans le chaos.
        Un changement majeur pour ce deuxième numéro. Une parution tous les deux mois au lieu d'un mensuel comme annoncé précédemment. Par conséquent une baisse du coût de l'abonnement. Pour tous nos enfants qui sont nés ici, et tous les conjoints mixtes, votre initiation au lingala continue. Les rubriques que vous apprendrez à aimer pareil, notamment le "ensemble, on peut...", où nous donnons nos idées. Le "Rdcnews" est aussi un journal d'opinion. Pour la suite, nous vous laissons découvrir votre journal et bonne lecture. N'oubliez pas, nos pages sont ouvertes à tous ceux qui veulent aussi s'exprimer.


Ndlr : Pas grand chose à rajouter à cet éditorial du deuxième numéro du rdcnews paru courant novembre-décembre 2004. J'ai prolongé un peu dans le changement de mentalité. On peut noter quelques efforts dans le bon sens. Mais le madesu ya bana a encore de l'avenir devant lui. S'il n'est plus la règle, ni systématique, il est dicté par le besoin, le dénuement. C'est pourquoi, s'il est une habitude qu'il faut absolument changer, c'est de se mettre en tête l'idée de travailler; de trouver une occupation quotidiennement. Car à côté du manque de travail, faute d'entreprises en quantité suffisante, l'oisiveté règne de façon inquiétante et avec elle,  la place qu'occupent les débits de boissons dans la vie des kinois surtout. Pas un pas dans la plupart de quartiers  sans bistrot !!!

lundi 1 février 2010

WENDO KOLOSSOY :Légende de la musique congolaise

LE COUP DE GUEULE DE WENDO

Le "papa" nous a reçus dans sa loge du Barnum des Postes. Espace aménagé à l'occasion de l'événement LILLE CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE.  Après lui avoir signifié l'honneur qu'il nous a fait de nous accorder l'entretien, le "grand de la musique", traduction littérale de"bakolo miziki", nous dira sa déception de ne pas travailler avec les producteurs congolais. Il se demande si le coeur de ces derniers soient aussi noir que notre peau. Comment le bon Dieu nous a-t-il créés ? Nous nous contentons toujours de profiter d'eux, quand des étrangers les font voyager. Ce n'est pas normal. disait-il. Le vieux n'avait de cesse de répéter le nom du blanc de l'association Wallonie Bruxelles Kinshasa qui les a faits venir... Aux bons producteurs salut !
       Le  20 juin 2004, Wendo Kolossoy, s'est produit au Barnum des Postes à Lille, dans le cadre des festivités de Lille 2004, capitale européenne de la culture. Il était accompagné de ses musiciens au grand complet. Les mêmes depuis 1936, nous dira-t-il. Même si nous pensons que le soliste du groupe, Missy Voula par exemple, vu son âge, relativement plus jeune, a dû rejoindre les autres plus tard. Papa Wendo est quand même né en 1925. Missy Voula qui ne s'empêchera d'ailleurs pas , à un moment  du concert de nous entraîner aux sons de sa guitare dans un rythme fort cadencé proche du n'dombolo.
Ils sont donc venus à Lille. Ils étaient tous là : Mr Binda Nzoko est le chef d'orchestre. Il joue la guitare accompagnement. Mr Maproko Joseph, que l'on connaît un peu plus, transfuge de l'African Jazz, est saxophoniste. Mr Biolo Alphonse, trompettiste et juant le lokolé, instrument de percussion purement traditionnel. Mr Mbinga Tejos, chanteur et percussionniste. Mr Makonzo Willy, également chanteur .Tshibanda Brain le manager du groupe qui les accompagne dans leur tournée, qu'ils ont commencée en 1999 à Abidjan, dans le cadre  du festival du Marché des Arts et Spectacles Africains, nous confiera que celle-ci se bouclera le 6 juillet à Mons , en Belgique pour le festival CARRE. La prochaine étape, après Lille, sera les Etats-Unis. Ils travaillent également à un album qui sortira au mois de septembre.

Ndlr: cet article date de 2004.Nous sommes le 01/02/2010. Papa Wendo est mort depuis, en 2008. Certaines personnes parmi celles qui ont pu lire ce sujet dans le magazine Le rdcnews m'ont reproché de ne pas avoir eu à parler de comment ce momunent de la musique congolaise a pu renaître, grâce notamment à la magnanimité de M'zee Kabila. j'ai pensé que cela relevait de sa vie privée. Lui même a voulu stigmatiser la façon de faire des producteurs congolais, s'il y en a.Une fois qu'il était en  Belgique, ils n'ont pas arrêté de l'embêter pour lui proposer de le  "faire jouer" par ci par là, sans aucune garantie évidemment. Il n'avait en effet jamais vu personne pendant sa traversée du désert. Il y a tellement de talents au Congo qui se meurent sans aucune possibilité d'éclore faute de producteurs. C'est facile en effet de produire Koffi Olomidé,... il est au top ! "Benda Bilili", un groupe musical entièrement composé de personnes handicapées est actuellement en tournée en Europe et, comme nous sommes en train de l'écrire, est produit par un étranger.

dimanche 31 janvier 2010

LILLE 2004 : CAPITALE EUROPEENNE DE LA CULTURE

SAMEDI 12 JUIN 2004  "La Noche" avec Dizzy Mandjeku et le groupe Odemba

Pas moins de 7500 personnes se sont déplacées ce week-end pour assister à la nuit de la Culture qui s'est tenue au Jardin des plantes à Lille le 11 et 12 juin de cette année 2004.Dizzy Mandjeku et Odemba ont fait honneur à la musique congolaise. Ils ont allumé le feu, assurant une vraie ambiance tropicale. Ils ont été fort applaudis et le public a réclamé qu'ils poursuivent le show au-delà du temps imparti. Pari gagné.
         Dizzy Mandjeku était accompagné de Michel Sax et Didan au saxophone. J.P Kilosho à la guitare solo et Djo Maly à la guitare basse. Au chant: Lokombe, Fayila, Malage de Lugendo et Guinashoke. A la batterie, Debarrio Alonzo.
         Interrogés sur leur actualité, Lokombe et Malage nous ont fait part de la sortie récente de l'album de O.K International, lequel a reçu un accueil favorable du public, notamment kinois. Lokombé pour sa part, continue de mener une carrière très active comme le témoignent les différentes prestations d'accompagnement, en plus de son activité au sein du groupe O.K International.
Les mélomanes ont eu ce samedi le privilège de goûter à nouveau à un ancien succès des Grands Maquisards, groupe mythique qui a fait connaître au grand public des noms tel le regretté Dalienst. C'est dans ce groupe que Lokombé a fourbi ses premières armes, avant d'atterrir dansl'O.K JAZZ de  feu grand maître Luambo, puis dans Bana Ok du poète Lutumba Simaro. Aujourd'hui dans Ok International, Lokombé compte bien y finir sa carrière. Nous lui souhaitons bonne  route.
Djo Maly quant à lui nous a confié qu'il était toujours  dans la musique. Qu'il ne comptait pas s'arrêter de sitôt, surtout après avoir parfait ses connaissances au conservatoire Que dans  ce sens d'ailleurs son souhait le plus cher était de rentrer un jour au pays, afin de transmettre son savoir aux artistes restés place. Surtout aux jeunes talents qui devront assurer la relève. Il nous a dit qu'il avait toujours fait de la musique,et que grâce à elle il a pu élever ses enfants. Il doit tout à la musique. C'est sa vie et c'est tout ce qu'il sait faire. Il est resté très actif après ISIFI, et Langa-Langa Stars. Aujourd'hui il accompagne différents leaders musicaux: Papa Wemba, Evoloko, Emeneya et comme ce samedi 12/06/2004, au Jardin des Plantes à Lille, Dizy Mandjeku et Odemba. Fayila était là aussi. Elle a imterprété avec brio la chanson BADE, ancien succès de la regrettée Abeti Massikini. Fayila est une valeur sûre, une vraie voix à exploiter.

Ndlr :  Ce groupe qui a participé à la soirée culturelle à Lille a ainsi représenté la RDC. Chez nous on peut les qualifier de "finis" car n'ayant plus de succès. Mais la culture est inoxydable. Et indémodable. A nous de savoir revalorises nos acquis culturels.
       

mardi 12 janvier 2010

LE RDC NEWS : POURQUOI CETTE APPELLATION ?

              LE RDC NEWS (République Démocratique du Congo), pour faire connaître ce pays. Quatre fois plus grand que la France et quatre vingt fois plus grand que la Belgique, jadis ancienne colonie de ce dernier. Sa superficie est de 2.345.000 km2. Il est immensément riche du point de vue des ressources minières naturelles. Parce que toutes les matières premières utiles et possibles s'y trouvent, d'aucuns ont parlé de scandale géologique.
                 Autrefois premier producteur mondial de diamant , de l'or et du cuivre, il est aujourd'hui spolié de nouvelles convoitises dont un produit essentiel dans la fabrication des portables, le coltan. Même ce qui a toujours fait la fierté de sa faune en dehors des gorilles et du zèbre, j'ai nommé l'okapi, est aujourd'hui dérobé notamment par nos voisisns rwandais et ougandais, avec la complicité comme le disait si bien Mobutu en son temps de quelques brebis égarées, les chefs des rébellions à l'est du pays.
Conséquence : le pays se retrouve aujourd'hui parmi les dix pays les plus pauvres au monde. Les vrais ayants droits de toutes ces richesses meurent comme des mouches, de faim et de maladie. Heureusement que la foi en Dieu est passée par là pour préserver la population du sida qui pourtant s'y développait dangereusement. A propos du sida d'ailleurs dont on dit qu'il trouve ses origines au Congo;  comment cela aurait-t-il été possible, si des chercheurs occidentaux ne s'étaient pas trop rapprochés du gorille qui porterait le V.I.H ,sans la moindre probabilité de développer la maladie ? Les gorilles ont toujours peuplé les forêts de la RDC depuis les origines,mais  le sida n'existait pas. Alors qu'on ne vienne pas nous raconter des histoires. Saura-t-on jamais la vérité.
        Ce qui est sûr, c'est que ce pays a toujours suscité des convoitises. Mais de grâce, vous les grands de ce monde, quand vous parlez de l'Afrique autour d'une table, un verre de whisky à la main gauche et un havane entre les doigts de la main droite, sachez qu'à ce jour des congolais sont en train de mourir à l'Est du pays, et un peu partout de la faim.. Jacques Chirac l'a dit, lors de son dernier voyage en Algérie, que le plus élémentaire des droits de l'homme est de pouvoir manger. Les femmes congolaises sont violées. Des militaires rwandais et ougandais font subir des traitements innommables à la population civile : des innocents, femmes, enfants et vieillards qui sont étrangers à ce truc, qu'est la politique.
         Depuis la mort de M'ze Laurent Désiré Kabila que tout le monde a qualifié de dictateur alors qu'il ne défendait que les intérêts de son pays, rien ne va au Congo-Kinshasa. Quand j'y pense , je réalise que Mobutu était quelqu'un d'extraordinaire. Je comprends mieux aujourd'hui ce qu'il voulait dire quand il parlait de défendre les intérêts supérieurs de la nation. Il était surtout craint. Même par les soi-disants maîtres de ce monde. Même évidemment si nous croyons en ce qui nous concerne que le seul et vrai maître du monde c'est Dieu. Pourquoi on a tué Kabila L-D ? Qui était derrière ce complot?
Alors que la guerre sévissait en RDC, qu'un génocide était en train d'y avoir lieu, Bill Clinton, président des Etats-Unis a fait le voyage en Afrique. Il est allé en Ouganda notamment, jamais en RDC !Vous comprenez que nous ne pouvions rien espérer. Pourquoi a-t-on abandonné les congolais,ex zaïrois ? Qu'avons-nous fait ? Ex-zaïrois, juste pour dire que nous ne sommes plus des zaïrois, car à ce jour encore, pour nous reconnaitre, beaucoup de gens se réfèrent encore à l'ancienne République du Zaïre.Nous sommes les congolais de Kinshasa, à ne pas confondre avec les congolais de Brazzaville, qui sont nos frères pourtant, même si des frontières terrestres nous séparent.
        Louis Michel, avez-vous réellement réfléchi à la politique que vous êtes en train  de mener au Congo?Un gouvernement de transition veut-il dire un président avec quatre vice-présidents dont un rwandais et des comerçants à part l'héritier et pote de M'zee, j'ai cité YERODIA. C'est un régime particulier, d'un genre transi.....tionnel! Enfin, notre sujet c'est le RDC. Rappelons-nous qu'avant de s'appeler Zaïre,notre pays s'appelait Congo, mais que malgré cela le spectre du Zaïre reste très présent. Notre but, c'est qu'en évoquant le nom de Congo, tout le monde sache reconnaitre la RDC, sans allusion ni équivoque. Que l'on arrête de parler du Zaïre jusque dans les documents officiels aujourd'hui encore en France, par exemple ! Arrêtons la mascarade ..

dimanche 10 janvier 2010

MATONGUE : LE PARADIS DES IMMIGRES CONGOLAIS

             C'était voir Matongué et mourir. Bien sûr, il y a eu Venise! Il y a eu Paris. Il y a toujours ces villes là dont on rêve. Suivant qu'on est amoureux, pour Venise et amateur de mode pour Paris et saTour Eiffel. Mais pour nous, ressortissants de la République Démocratique du Congo, c'était Matongué l'endroit rêvé.
Même s'ils n'ont jamais vraiment fait de gros gestes pour faciliter l'intégration des congolais en Belgique, ce pays nous a tout de même accordé un espace commercial, à savoir la Galerie d'Ixelles, à exploiter. Rappelons que le Congo était la seule importante colonie belge à travers le monde. D'abord, propriété privée du roi Léopold II, la RDC, quatre vingt fois plus grand que la Belgique, fut ensuite donnée au Royaume par le "généreux Roi". Grâce à ses richesses, les Belges n'envisageaient pas de le quitter... Matongué devait donc beaucoup compter pour les congolais.
              Moi personnellement, je n'ai pas connu la grande époque du couturier Fabrice, immortalisé par feu le Grand Maître Luambo Makiadi dans la chanson "Fabrice akolatisa yo". Ni le restaurant chez BABIN, "mobali ya libinza" et autres chez Mambo qui se maintient encore tant bien que mal. En tous les cas, je me rappelle qu'en 1985 on allait ,nous de Lille, à Bruxelles comme à une fête. 1985,  me direz-vous ce n'est pas bien tôt. D'accord mais quand on se réfère à l'époque des tous premiers "belgicains", qui quand ils rentraient au pays, nous parlaient à nous qui étions restons là-bas en lingala des "basangos", les prêtres blancs comme s'ils avaient perdu l'accent de la naissance.
En 1985 donc, quand je suis allé à Matongué, il fallait bien se saper. Faire voir quelque part qu'on revenait de France, aussi bien pour les amis de la Belgique que pour les autres qui pouvaient venir d'ailleurs. Il n'était pas rare en effet, d'y rencontrer des amis ou de la famille qui seraient venus de la Hollande toute proche, de la Suisse, voire de l'Allemagne. On peut s'imaginer alors la franche joie des retrouvailles.
La St Pauli's, la Amstel et autres bières de luxe qui n'étaient pas dans toutes les bourses au pays, y étaient à la portée de tout le monde!
Dans la galerie, tout devenait possible,tellement simple et donc magique. De sa table, on pouvait avoir n'importe quel voisin, personnalité politique ou star du showbiz. Tous les "mabangas"de l'époque. En ces temps là, "Château Rouge "à Paris n'existait pas. Le RENDEZ-VOUS, c'était à Bruxelles, baptisé "lola", le paradis.
          Là , on pouvait faire ses courses. S'il fallait manger les produits frais en provenance du pays, on se rendait à Matongué. On y trouvait du tout pour faire la fête.
         Matongué, jadis amphithéâtre de la fête, n'est plus que l'ombre de lui-même.A cela beaucoup de raisons dont principalement les différentes politiques d'intégration. Il ne faut pas oublier qu'à côté de ce tableau de rêve,  il y avait toujours des contrôles inopinés d'identités. Et cela se confirme par l'installation, à ce jour, d'un bureau de police.
Nous n'oublierons pas de dire notre part non négligeable de responsabilité, en ce sens que nous  n'avons pas su profiter de l'opportunité qui nous a été offerte de faire nos preuves, au lieu d'exceller dans les futilités.Entre-temps, Château Rouge prenait ses marques à Paris. Un peu partout à Londres, en Allemagne, les congolais montaient des commerces et des entreprises. Matongué ne pouvait pas rester éternellement au top. Mais il doit exister et être là de façon symbolique. Les Belges ont laissé Mobutu détruire tout le patrimoine culturel colonial en R.D.C . Qu'ils ne laissent pas la Galerie aux nouveaux voyous, les New Jack, pour y commettre des méfaits que l'on sait et qui ont été à l'origine de l'insatallation du bureau de police, ni ne bradent cet endroit aux asiatiques à des fins commerciales. Nul n'ignore la contribution des richesses de la République Démocratique du Congo à l'essor économique de la Belgique. Ce n'est pas leur demander la lune, que de nous laisser à nous congolais une petite zone d'activité, à savoir la Galerie d'Ixelles, qui nous rappelle, à la diaspora, le quartier Matongué à Kinshasa, où il fait bon vivre.

Ndlr: cet article a été publié en octobre 2004 dans le premier numéro du rdcnews paru à Lille. Aujourd'hui, Matongué a complètement changé de visage voire d'activités. Il est mal famé. Des jeunes fumant du cannabis y sont de plus en plus nombreux. Il y a même eu un meurtre pour histoire de vol de portable, semble-t-il. La salubrité n'y a vraiment jamais existé. Poto oyo tolobaka poto de fois tu ne te croiras même pas na poto. Ba toilettes mawa trop.
Combien de cafés et restaurants n'ont-ils pas été férmés par les services d'hygiènes belges pour cause d'insalubrités! j'avais tenu à m'exprimer sur cet aspect des choses dans le cadre de l'avenir du Congo.

mercredi 6 janvier 2010

AUX CONTOURS DU SHOW BIZ -LES MABANGAS

Président DOM na Lille

Nous sommes allés voir le Président DOM chez lui à Lille. Il nous a reçus dans son grand appartement du boulevard de Metz. Dans son salon où trônait un immense poste téléviseur, DOM a tenu à nous donner des nouvelles de Wenge Musica Maison Mère.
Rdcnews : Quelles sont les nouvelles Pr.DOM ?
P.Dom : Si vous voulez parler de Wenge Musica de Werra SON, tout va bien
Rdcnews : Est-il vrai que Ferre Gola et Bill Clinton ont quitté le groupe ?
P.Dom : Oui, malheureusement. Mais les Ferre et les Clinton abondent à Kinshasa. Je veux dire que le grand formateur WERRASON va dénicher d'autres talents qu'il va ramener au niveau des partants. Ce n'est pas un souci ça. Werra est le leader du groupe Wenge. Tout le monde se souviendra de l'éclatement du groupe de départ, avec qui vous savez. Mais après, qui s'est révélé être le phénomène ? -Werrason; ben alors !

dimanche 3 janvier 2010

PORTRAITS : que sont-ils devenus ? JEAN -claude Mbiye

...Portrait... Cette rubrique sera consacrée à des personnalités congolaises d'abord, puis à d'autres qui, d'une façon ou d'une autre, auront marqué leur temps dans leurs discipline, métier ou fonction respectifs. Aujourd'hui : JEAN-CLAUDE MBIYE.

Cela fait plaisir, quand on est congolais vivant en France, de savoir que le champion de boxe d'une certaine catégorie, est français d'origine congolaise. Cela prouve au moins que, tous les immigrés, même si la majorité est là pour travailler, ne sont pas là que pour "manger le pain de ceux qui les accueillent". Il y en a qui sont là pour bosser durement, en menant la vie ordinaire du commun des français; et d'autres qui par leur talent font la fierté de ce pays qui nous a accordé l'hospitalité. Nul n'ignore la composition de l'équipe de France de football. Et cela se vérifie aussi dans le noble art avec des noms comme JO KIMPUANI qui aura disputé des championnats mondiaux pour la France.
Jean-Claude Mbiyé a été quant à lui, double champion de France dans la catégorie Super-Moyens en 1994 et en 1995. Pour en arriver là, il a dû batailler ferme en battant des pointures aussi connues que Bouduani et autres. Dans la foulée, le non moins prestigieux ancien champion du monde Christophe Girard, même si ce n'était qu'en championnat de France.
Jean-Claude Mbiyé a décidémment gravi les échélons dans la poursuite de sa carrière. C'est ainsi qu'il aura croisé les gants en championnat d'Europe,en 1996, avec le russe Andréi Skalikoff. Classé 3° mondial, version WBC en 1995, il sera la même année, challenger mondial du champion NIGEL BENN. Une carrière on ne peut plus flatteuse qui ferait rêver plus d'un.
Passé l'âge de recevoir des coups sur la tronche, M'biye s'est reconverti sans trop de peine grâce à la reconnaissance du maire de Lille, Pierre Mauroy, où il réside, qui ne pouvait laisser son champion sans travail. Il est aujourd'hui éducateur dans la branche des Activités Physiques et Sportives(A.P.S) à la ville de Lille : au service des Sports.
Malgré sa vie tranquille en France, Jean Claude M'biyé n'a pas oublié ses origines de la République Démocratique du Congo où il envoie de temps en temps du matériel de première nécéssité pour l'exercice de la boxe, à savoir, des gants, des casques, des cordes etc..N'oublions pas que la RDCONGO a toujours été une grande pépinière de boxeurs de talents. A l'image de Mamba Shako, Tshikuna et autres Jo Kimpuani.
Nous espérons toujours quant à nous de revoir autant de talents dans le monde du sport éclore avec l'arrivée de beaux jours dans la conjoncture économique du pays. Quand on a déjà participé à une finale de coupe du monde de football, on peut croire disposer quand même des possibilités à exploiter et à développer. Nous, les congolais, ne sommes pas que champions de la musique africaine.

Ndlr : Cet article a été publié dans le premier numéro du rdcnews magazine, version France, en octobre 2004. Aujourd'hui, 6 ans après , pas de commentaire, sinon l'espoir de voir la RDC revenir au premier plan du sport mondial. J'évoquais déjà à l'époque l'embellie économique que les cinq chantiers aujourd'hui sont supposés nous ramener . Comme quoi l'espoir fait ...vivre.

La guerre de l'eau !