dimanche 28 février 2010

L'ARMEE... Retour à la case...caserne

HARO SUR LE TERRORISME DES MILITAIRES AUPRÈS DES POPULATIONS CIVILES

Ça, on le sait: les Belges n'envisageaient pas de quitter la République Démocratique du Congo. En tout cas, pas en date du 30 juin 1960, année de l'indépendance de cette dernière,comme cela est arrivé. Est-ce la raison pour laquelle, à cette époque, on ne trouvait pas d'élites militaires nationales ? sûrement.Ou peut-être.
Toujours est-il que, quand le pays se fut trouvé en situation de disposer d'une armée à lui,il n' y avait personne pour la diriger. C'est alors,savons-nous encore aujourd'hui, que Mobutu fut désigné pour cette délicate mission. Il n'avait aucune formation militaire, dixit son conseiller, le colonel belge Maillants. Mais pourquoi lui? Parce que, je continue de citer le colonel belge, il était sportif et courageux.
On peut donc comprendre que le feu vert des occidentaux, l'éclairant, il se crut tout permis. Il avait l'autorité que confère le pouvoir. Voilà, le mot qui nous intéresse, l'autorité.Car dans notre mentalité,militaire voudra dire autorité. Autorité répressive. Chez les militaires dans nos pays du tiers-monde, c'est la violence qui est la méthode d'action de référence. Méthode malheureusement qu'ils n'emploient que lorsqu'ils se trouvent en face de la population civile, donc désarmée. Quand je dis notre mentalité, il s'agit bien de nous tous; les civils aussi bien que les militaires. On peut dès lors se poser la question de savoir, de quand date cette façon de voir les choses. Sont-ce les colonisateurs qui nous ont inculqué cela pour se faire respecter ou cela est-elle simplement une vieille tradition kongolaise* qui veut que les ordres du chef ne se discutent pas ? C'est une affirmation gratuite qui n'aurait pas dû tomber dans les oreilles de nos dirigeants. Toutes époques confondues. La notion d'autorité ne sera plus que jamais confondue avec le mot dictature.
Nous avons évoqué l'expression"changer de mentalité"dans notre éditorial.Deux parties se trouvent confrontées dans cette démarche. D'un côté, l'armée qui ne doit plus être là pour terroriser la population. D'autre part, cette population qui n'a pas à avoir peur de l'armée. Le peuple n'a pas de compte à rendre à l'armée. Au contraire.Cette institution a pour mission de le protéger, de le sécuriser en défendant notamment l'intégrité de son territoire.
Dans l'histoire de notre pays malheureusement, l'armée n'a jamais été à la hauteur de sa mission.Elle n'a jamais assumé son rôle. Lors des différentes invasions du Katanga, il a fallu à chaque fois l'intervention des militaires étrangers, français, marocains, voire tchadiens. En d'autres occasions, c'était le recours aux mercenaires. Et nous, adolescents à l'époque, applaudissions!
Tout récemment encore, les rwandais et les ougandais ont traversé le pays comme un courrier dans la boîte aux lettres. c'était l'époque de l'armée de Mobutu. Les militaires n'étaient alors que des commerçants, hommes d'affaires aux gros ventres qui passaient leur temps dans les loisirs avec de multiples femmes. Pourtant, les chefs militaires se sont faits élevés aux grades de maréchal, général de division et de général de ...généralité. On les voyait pleurer quand il s'agissait d'aller au front. Évoquant des raisons de responsabilité de famille et j'en passe. Une armée qui n'existait que de nom. Sinon pour exercer des exactions et divers sévices auprès des pauvres gens. Un général était particulièrement redouté, le général B...Vous pensez bien qu'il n'était redouté que des civils, qu'il faisait "enlever"pour rien. Il n'a pas été là devant J.K,chef d'état-major rwandais.L'humiliation!
Nous sommes trop nombreux en effet au Congo, à avoir subi, chacun dans son cas,des maltraitances des militaires. Même si c'est vrai, Mobutu ne pouvait pas toujours être au courant.Combien de fois, en effet,n'avons-nous pas entendu une certaine catégorie de citoyens, membres de la famille des dirigeants, menacer une autre catégorie, qui n'avait pas de parents militaires gradés d'enlèvements ou d'assassinats ?
Les plus hauts gradés de l'armée se sont rabaissés jusqu'à assurer la protection rapprochée des parents ou amis qui revenaient de l'Europe.! Il fallait bien qu'ils vivent.Les caisses de l'État étaient depuis vides.Les poches de la population aussi. Ils n'étaient plus payés. Ils n'ont jamais été bien payés d'ailleurs. Mais ils ont toujours eu beaucoup d'argent : les richesses du pays n'étaient pas partagées. Ils se sont enrichis par la terreur et surtout les détournements et les passe-droits..
Les militaires n'ont pas à régler les litiges entre citoyens, par l'intimidation. C'est le travail de la justice. Ce n'est pas parce que l'on est parent d'un militaire haut placé, qu'il faut se sentir intouchable. le style de menace du genre"t'as affaire à moi, parent de tel ou tel autre, tu vas disparaître", C'est bon. On n'en veut plus.C'est ridicule.
On peut écrire un livre, de milliers de pages sur ce sujet. Les congolais savent très bien de quoi nous parlons. Nous voulons simplement que des civils n'aient plus à subir des atrocités des militaires. Même pendant la guerre, les êtres humains ont des droits. Donc les militaires, qu'ils aillent sortir leurs griffes au front ou qu'ils aident l'État à nettoyer les rivières ou les caniveaux. Qu'ils entretiennent les routes...Bien sûr que je ne limite pas le rôle des militaires à cela. Qu'ils restent dans les casernes. qu'ils s'entraînent; qu'ils demandent au gouvernement les moyens et la logistique nécessaires. Que l'armée redevienne une institution respectable. Qu'ils se préparent à la guerre .Si tu veux la paix, prépare la guerre SI VIS PACEM PARA BELLUM, pas aux pillages organisés, sinon provoqués. Qu'ils rangent leurs matraques et ne s'en servent plus pour taper sur des civils. Ni contre leurs propres frères lors des guerres civiles. C'est nul. Les militaires contre les militaires. jamais contre les civiles.
Cela doit cesser. On n'a jamais vu ça dans les démocraties! Des dispersions des manifestations en tirant dans la foule, on n'en veut plus. Ceci fait désormais partie du passé.Mais nous nous devons de l'évoquer pour voir l'avenir autrement. Pour faire éviter aux prochains gouvernements les mêmes erreurs. L'armée de nos alliés ne sera jamais l'armée congolaise. Même si nous apprécions et remercions nos amis angolais,namibiens et zimbabwéens. Ils ont fait un choix difficile et courageux. Bravo! On ne le dira jamais assez.Bravo aussi au général Mbuza Mabe, qui aux dernières nouvelles est revenu aux affaires(l'armée au Kivu) avec beaucoup de panache ,de cran et de mérite.
*kongolaise: origine pensons-nous du nom Congo. La République Démocratique du Congo, c'est l'ancien royaume du Kongo.

Ndlr: Cet article a été publié dans le Rdcnews de la fin novembre 2004. Je parlais alors de l'armée congolaise, surtout ,des années 1990 où les militaires étaient devenus des vrais people, quand ils n'étaient pas en train de faire la loi dans tous les secteurs de la vie des congolais. C'était pour que chacun, selon qu'il est militaire ou civil sache son rôle dans la société. L'armée a cependant tout de même connu de grands noms à l'instar de Mbuza Mabe, aujourd'hui décédé(paix à son âme), qui étaient voués au service de la nation. Elle reste une institution où il y a beaucoup à faire. Nous nous contenterons aujourd'hui de conseiller à nos soldats, à tous les soldats dans le monde où cela se passe encore, d'éviter de violer les femmes. Qu'ils se souviennent que ces femmes sont nos mamans, nos sœurs et nos enfants.

mercredi 10 février 2010

CONGO ... Rép. Dém. du Congo et Rép du Congo

         UN même nom"Congo": DEUX pays, la République Démocratique du Congo, puis la République du Congo. Mais deux pays finalement, pratiquement ennemis !
         Le" RDCnews",tiré de la République Démocratique du Congo, est une revue consacrée essentiellement à ce pays, sans exclure de parler d'autres nations du monde. Nous sommes pour l'ouverture, pour tenir compte notamment des conseils de certains de nos lecteurs. Pour ce faire, ma pensée est allée directement vers nos voisins congolais de Brazzaville. Pour des raisons que vous découvrirez au fur et à mesure de la lecture.Nous sommes deux pays qui portent le même nom : Congo. Cela m'embête un peu parce que finalement nous sommes deux pays différents. Rien que pour ça, j'estime que ce n'était pas indispensable de changer à nouveau le nom du Zaïre. Même si je me bats pour la reconnaissance légitime et définitive du nom de Congo. Le Zaïre étant enterré.
        L'appartenance du fleuve Congo est actuellement disputée par les deux nations. Feu le chanteur Luambo Makiadi a voulu mettre un terme à cette polémique en chantant que le fleuve en question avait sa source au Katanga. Qu'il traversait tout le Congo Démocratique, en passant par les provinces du Kivu, de l'Equateur, du Bandundu, puis du Bas-Congo pour finir sa course dans la mer, c'est-à-dire dans l'Océan Atlantique. Ce fleuve en réalité, traverse aussi un large territoire du Congo-Brazza. Pas dans les mêmes proportions évidemment comme cela est le cas pour le Congo-Kinshasa. J'en parle pour dire simplement ceci : Pourquoi ne jettera-t-on pas un pont entre les deux pays pour faciliter entre eux, ne seraient ce que les échanges commerciaux ? Dieu sait quelles opportunités existent à ce sujet. Ça éviterait du moins aux petits trafiquants déjà qui traversent de nuit, le fleuve, de se faire massacrer en allant revendre ou racheter des produits de gauche à droite. Cela profiterait bien à tout le monde. A une époque où les Etats-Unis sont une superpuissance, parce qu'ils ont compris avant tout le monde l'importance de s'unir, les Européens leur emboitant le pas, à quand ce genre de chantier en Afrique? La "construction " des Etats-Unis d'Afrique par exemple ? Est-ce que seulement le continent noir en arrivera là un jour ? Ce n'est pas demain la veille.
        Sous un point de vue politique, nous les congolais de Kinshasa, pouvons encore nous vanter de traverser des moments hyper difficiles de guerre, de changement de gouvernement, sans connaître de guerre civile. Sûrement par la grâce de Dieu avec toute la frénésie de prière qui nous caractérise actuellement.Ce qui s'est passé chez nos voisins est simplement inqualifiable. Comment cela était-il possible à notre époque !! Je n'ai jamais compris comment les ninjas et les cobras ont subitement fait irruption en Afrique centrale. De grâce plus jamais. Le risque, c'est la contagion.On a vu ça aussi en Côte d'Ivoire. Le risque, c'est aussi le cycle de vengeance, de revanche. Est ce que les rancœurs sont vraiment gommées? C'est comme pour les rwandais; ont-ils vraiment fini avec les massacres entre hutus et tutsi ? J'en parle,avec des mots simples, pour qu'on n'oublie pas. Pour que cela ne se répète plus et que tout cela nous serve de leçons. On vit encore aujourd'hui un génocide au Darfour !
        Quand je vois comment les congolais de Brazza se sont déchirés entre eux, part rapport à ce que je viens d'écrire; qu'ils ne s'aiment déjà pas entre eux-mêmes, je ne vois pas comment ils pourront nou aimer, nous les congolais de Kinshasa. Pourtant on rencontre dans les deux pays, les mêmes ethnies comme les bateke, les balobos, les bangala  et j'en passe. La primus et la skol aussi comme le chantait si bien Lokombe des Bana Ok; Quand Niarchos le Ngatsié chantait que la Proclamation du concours au passage de l'Europe se ferait à Kinshasa ou à CFA(Brazzaville), c'était aussi pour nous rappeler que nous devrions avoir le même objectif en quittant la maison, en l'occurrence, nos pays frères et respectifs. Tout ça pour dire que nous ne sommes qu'un même peuple avec en effet beaucoup de ressemblances. De nombreux congolais qui ont fui les combats chez eux ont bien vu qu'ils étaient bien accueillis en RDC.
Pourquoi nous diviser, nous critiquer et nous dénigrer comme cela se passe  dans notre quotidien? Ils nous traitent de bayombés comme les maghrébins le sont avec le terme  bougnoules en France.
      Sous un second point de vue politique, les congolais de Brazzaville ne m'ont pas paru particulièrement intéressés par l'agression dont notre pays est victime face aux rwandais et aux ougandais.Une fois de plus, la politique pénalise des personnes innocentes qui n'ont rien à voir avec le pouvoir de l'argent. Mais qui ne demandent qu'à vivre paisiblement. Les visions expansionnistes de nos agresseurs sont vérifiées. Ils ont cherché à nous coloniser, à nous gouverner. On a eu des rwandais dans notre gouvernement. S'ils étaient arrivés à leurs fins, ils n'auraient eu aucun mal à occuper le Congo-Brazavillle, aujourd'hui désintéressé. Merçi encore une fois aux Namibiens, aux zimbabwéens et aux angolais qui nous ont aidé militairement. Et qui ont compris que les annexions dans le but de balkaniser les pays vont tellement vite !
Que les chefs d'Etats , ces monarques se bougent un peu et qu'ils se mettent au boulot. Qu'ils prennent conscience des enjeux qu'il y a au lieu de ne penser qu'à leur enrichissement personnel. Qu'ils apprennent à aimer leurs pays et leurs peuples , leurs semblables , à l'image d'autres dictatures à travers le monde, où la croissance économique transforme leurs Etats en pays émergents.

Ndlr: Cet article publié en novembre 2004  nécessite beaucoup d'autres développements. Tellement de choses ont évolué et changé .Je retiens l'idée d'un pont sur le fleuve Congo. Aujourd'hui il est question d'un pont route rail sur le fleuve. Le sénateur Jacques Mbadu dont j'apprécie l'intelligence d'analyses a démontré que cela ne pouvait que nous profiter....
Une question par contre pour comprendre cet article. Nous avons beaucoup de projets du côté des pays des Grands Lacs. Pourquoi les deux Congo si proches et ressemblants ne se réuniraient-ils  pas tout de suite pour un avenir commun et meilleur: tellement de choses nous  rapprochent, le type , les ethnies, les langues, tout. Beaucoup d'Africains se sont moqués des congolais de la Rdc. Ils comprendront un petit peu à la fois qu'aujourd'hui le Congo a à sa tête un chef qui aime ce pays et son peuple et donc tout ce qui s'ensuit.Un Congo qui rattrape son retard.

jeudi 4 février 2010

AU SUIVANT: changement de mentalité( suite)

  A tous ceux qui viennent de rejoindre les lecteurs de plus en plus nombreux du "RDC NEWS", nous voulons simplement redire notre ambition : faire changer de mentalité à notre peuple.Condition sine qua non du développement de notre pays, disais-je dans l'éditorial du premier numéro. Vaste programme, me direz-vous. Mais commençons déjà par nous en soucier. Merçi à tous ceux qui ont porté un quelconque intérêt à notre travail. Nous tenons compte de toutes les critiques même si nous ne pouvons pas répondre aux attentes de tout le monde. Nous retenons toutefois que le chemin est encore long. Au RDCNEWS, c'est clair, notre camp est celui des progressistes qui aiment le changement. Le genre de personnes qui de l'Europe, financent la construction des écoles. Et non du genre de ceux qui attendent la nomination d'un ami de la diaspora à des responsabilités au pays, pour aller le rejoindre sans aucune compétence, et ensemble enfoncer encore le pays dans le chaos.
        Un changement majeur pour ce deuxième numéro. Une parution tous les deux mois au lieu d'un mensuel comme annoncé précédemment. Par conséquent une baisse du coût de l'abonnement. Pour tous nos enfants qui sont nés ici, et tous les conjoints mixtes, votre initiation au lingala continue. Les rubriques que vous apprendrez à aimer pareil, notamment le "ensemble, on peut...", où nous donnons nos idées. Le "Rdcnews" est aussi un journal d'opinion. Pour la suite, nous vous laissons découvrir votre journal et bonne lecture. N'oubliez pas, nos pages sont ouvertes à tous ceux qui veulent aussi s'exprimer.


Ndlr : Pas grand chose à rajouter à cet éditorial du deuxième numéro du rdcnews paru courant novembre-décembre 2004. J'ai prolongé un peu dans le changement de mentalité. On peut noter quelques efforts dans le bon sens. Mais le madesu ya bana a encore de l'avenir devant lui. S'il n'est plus la règle, ni systématique, il est dicté par le besoin, le dénuement. C'est pourquoi, s'il est une habitude qu'il faut absolument changer, c'est de se mettre en tête l'idée de travailler; de trouver une occupation quotidiennement. Car à côté du manque de travail, faute d'entreprises en quantité suffisante, l'oisiveté règne de façon inquiétante et avec elle,  la place qu'occupent les débits de boissons dans la vie des kinois surtout. Pas un pas dans la plupart de quartiers  sans bistrot !!!

lundi 1 février 2010

WENDO KOLOSSOY :Légende de la musique congolaise

LE COUP DE GUEULE DE WENDO

Le "papa" nous a reçus dans sa loge du Barnum des Postes. Espace aménagé à l'occasion de l'événement LILLE CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE.  Après lui avoir signifié l'honneur qu'il nous a fait de nous accorder l'entretien, le "grand de la musique", traduction littérale de"bakolo miziki", nous dira sa déception de ne pas travailler avec les producteurs congolais. Il se demande si le coeur de ces derniers soient aussi noir que notre peau. Comment le bon Dieu nous a-t-il créés ? Nous nous contentons toujours de profiter d'eux, quand des étrangers les font voyager. Ce n'est pas normal. disait-il. Le vieux n'avait de cesse de répéter le nom du blanc de l'association Wallonie Bruxelles Kinshasa qui les a faits venir... Aux bons producteurs salut !
       Le  20 juin 2004, Wendo Kolossoy, s'est produit au Barnum des Postes à Lille, dans le cadre des festivités de Lille 2004, capitale européenne de la culture. Il était accompagné de ses musiciens au grand complet. Les mêmes depuis 1936, nous dira-t-il. Même si nous pensons que le soliste du groupe, Missy Voula par exemple, vu son âge, relativement plus jeune, a dû rejoindre les autres plus tard. Papa Wendo est quand même né en 1925. Missy Voula qui ne s'empêchera d'ailleurs pas , à un moment  du concert de nous entraîner aux sons de sa guitare dans un rythme fort cadencé proche du n'dombolo.
Ils sont donc venus à Lille. Ils étaient tous là : Mr Binda Nzoko est le chef d'orchestre. Il joue la guitare accompagnement. Mr Maproko Joseph, que l'on connaît un peu plus, transfuge de l'African Jazz, est saxophoniste. Mr Biolo Alphonse, trompettiste et juant le lokolé, instrument de percussion purement traditionnel. Mr Mbinga Tejos, chanteur et percussionniste. Mr Makonzo Willy, également chanteur .Tshibanda Brain le manager du groupe qui les accompagne dans leur tournée, qu'ils ont commencée en 1999 à Abidjan, dans le cadre  du festival du Marché des Arts et Spectacles Africains, nous confiera que celle-ci se bouclera le 6 juillet à Mons , en Belgique pour le festival CARRE. La prochaine étape, après Lille, sera les Etats-Unis. Ils travaillent également à un album qui sortira au mois de septembre.

Ndlr: cet article date de 2004.Nous sommes le 01/02/2010. Papa Wendo est mort depuis, en 2008. Certaines personnes parmi celles qui ont pu lire ce sujet dans le magazine Le rdcnews m'ont reproché de ne pas avoir eu à parler de comment ce momunent de la musique congolaise a pu renaître, grâce notamment à la magnanimité de M'zee Kabila. j'ai pensé que cela relevait de sa vie privée. Lui même a voulu stigmatiser la façon de faire des producteurs congolais, s'il y en a.Une fois qu'il était en  Belgique, ils n'ont pas arrêté de l'embêter pour lui proposer de le  "faire jouer" par ci par là, sans aucune garantie évidemment. Il n'avait en effet jamais vu personne pendant sa traversée du désert. Il y a tellement de talents au Congo qui se meurent sans aucune possibilité d'éclore faute de producteurs. C'est facile en effet de produire Koffi Olomidé,... il est au top ! "Benda Bilili", un groupe musical entièrement composé de personnes handicapées est actuellement en tournée en Europe et, comme nous sommes en train de l'écrire, est produit par un étranger.

La guerre de l'eau !