jeudi 19 juillet 2012

KIVU martyrisé, Congo meurtri

    Tous les kivutiens savent heureusement que le Congo tout entier est avec eux. Voilà le message de  réconfort que nous voulions leur adresser en cette période de turbulences et de combats. La balkanisation de cette province de la République Démocratique du Congo n'aura pas lieu . Pour une raison simple, ce n'est pas la volonté des kivutiens. Et avant de nous perdre dans de périlleuses conjectures  qui ne contribuent qu'à nous faire perdre du temps, essayons de trouver des pistes de solutions.
   La première nous impose de nous souvenir d'un vieil adage romain qui dit" si vis pacem, para bellum"( si tu veux la paix, prépares la guerre). Ces conflits récurrents au Kivu sont l'occasion pour nous rappeler et nous prévenir que aussi longtemps que le Congo sera cet eldorado scandaleusement riche de ses ressources, il sera toujours convoité et donc attaqué.Il est plus que temps de nous préparer et de façon la plus efficace qui soit à cette éventualité. C'est-à-dire, recruter des militaires, les former et les équiper de façon à être toujours opérationnels dès lors qu'il s'agira de défendre les intérêts supérieurs de la nation , dont aussi son intégrité. Il faut exister dans une logique de ne pas compter sur des machins ou trucs, style monusco et autres forces,de quelque appellation que ce soit, neutre ou d'interposition, de coalition et j'en passe, pour nous défendre. De toute manière , ce n'est pas leur rôle à ces derniers de défendre des Etats souverains. Le Congo doit compter sur ses propres forces et être assez malin pour contourner des sanctions internationales à sens unique et toujours injustes :embargo sur les armes et autres. Le Congo doit être capable et libre d'aller frapper à la porte de qui veut bien nous aider. Comme le font les chinois avec les cinq chantiers : donnant-donnant et donc gagnant-gagnant. Malgré les critiques.Pour la première fois, on peut voir au Congo, un tronçon de routes construit avec l'argent de ses minerais.
     La seconde nous oblige de disposer des services de renseignements dignes de ce nom et qui voient venir les choses. Aujourd'hui cela se passe au niveau des Grands Lacs. Il faudra être capable  de prévoir d'où partiront les prochaines menaces pour nous voler notre eau par exemple et nos terres. De nous  préparer à d'éventuelles attaques terroristes, surtout avec le développement des groupes islamistes en Afrique.
Les guerres du Kivu doivent doivent être perçues, comme un avertissement sur tout ce qui peut nous arriver à l'avenir.
  Comme notre propos concerne les Kivu; il convient dès aujourd'hui de trouver une solution à l'intégration et à comment considérer toutes ces populations venues du Rwanda, de l'Ouganda , du Burundi ou  de quelconque autre pays voisin. Ou ils deviennent congolais à part entière, se soumettant aux lois des gouvernements congolais donc de la République (RDC) , ou ils dégagent chez eux. Fermeté, fermeté ou en d'autres termes Autorité de l'Etat . Que ça et surtout que ça, rien que ça ,nous avons dit  Autorité de l'Etat. En cette époque où  passeports et cartes d'identités biométriques deviennent la règle, il faut faire la différence comme cela se fait en France par exemple. Ou l'on catégorise et distingue la population, en nationaux autochtones, nationaux d'origine étrangère(avec date d'entrée sur le territoire et pays d'origine), en résidents tout court ou privilégiés. En transitaires ,  temporaires...ET  sans-papiers. La complaisance qui consiste à enrôler des gens pour un quelconque motif doit être banni. Il n'existe pas d'étiquette "général muluba ni mukongo; c'est tout simplement général congolais. Il ne doit donc plus exister des généraux tustsi ou consorts: général congolais ou rien. L'Etat doit être capable d'écraser les rebelles, pas de négocier des compromis. Les rebelles pilleurs doivent être combattus par chaque congolais. Ceux qui cherchent le pouvoir  doivent y parvenir aux moyens des scrutins. Il faut renvoyer au Rwanda, tous ceux qui pullulent dans le Kivu et dont aucun ancien autochtone avéré, ne peut aider à vérifier l'appartenance à la nation congolaise.
  Enfin, que nos fils congolais égarés qui s'allient avec Rwandais , Ougandais, Centrafricain ou n'importe quel autre voisisn, reviennent à la raison. Ces traîtres, congolais qui collaborent avec des chefs de groupes armés pour le pouvoir et leur enrichissement personnel devraient se souvenir de tous ces  exemples infinis de jadis comme d'aujourd'hui .De tous ceux qui tuent et volent en masse et de la façon dont une certaine justice immanente s'occupe (d'eux).Ils n'ont aucune raison de se retrouver un jour dans les géoles de la Cour Pénale Internationale. Comment peut-on se réjouir d'un pouvoir ou d'une richesse acquise en sacrifiant des innocents, femmes , enfants et vieillards qui n'ont rien demandé sinon de profiter aussi de la vie ? Sachant que l'homme est depuis toujours un loup pour son semblable et qu'il le restera(ce qui m'interdit de prôner le moindre pacifisme), les gouvernants congolais doivent savoir qu'en politique il n'existe pas d'amitié, que des intérêts. Qu'ils réfléchissent sérieusement à nous donner et nous doter des moyens pour nous défendre nous-mêmes face à nos ennemis.
    Voilà des pistes qui, appliquées dès ce jour, ne manqueront pas de soulager les souffrances des populations congolaises obligées à fuir les combats . Réformer l'armée, et les services de renseignements et avec eux l'administration en générale. Ce sera long et coûteux. Nous en avons heureusement les moyens qui sont 2.345.000 km2 de terres, regorgeant en plus de richesses de tous genres; Vendons par exemple encore un peu plus aux Chinois  nos minerais, afin  qu'ils nous apportent leurs dollars pour nous aider à avancer..c'est-à-dire à moderniser notre armée et nos services secrets 

mercredi 4 juillet 2012

PETIT NOIR

Mon petit
Je te plains mon petit.
Tu n'y comprends rien je sais.
Naïf comme tu l'es
T'es africain, né en Occident
Et tu te dis de l'Occident
Bien sûr tu as tout le bagage
Puisque à ton âge
T'as jamais été aux tropiques
Tu ignores tout de l'Afrique
Mais alors tout, ta famille
T'as ici toute ta vie.
Mais mon petit
Je te plains mon petit
Sais-tu pourquoi ?
Parce que après toi
Quand tu as tourné le dos
Ils parlent de ta peau

La guerre de l'eau !