lundi 11 décembre 2017

Koffi Olomide condamne la vente d'esclaves en Libye.

         Au moment où j'écris ce papier, le froissement provoqué par la vente des esclaves en Libye,chez des nombreux africains, s'est déjà estompé; dissipé.  Ce sentiment ne peut que disparaître car la solution n'est pas au bout de l'horizon. La formule " l'émotion est nègre" a même été évoquée, même si je n'y vois aucun rapport. Enfin !..
Des congolais aussi furent vendus par des négriers au 15ème siècle pour aller construire l'Amérique. Si ces noirs vendus récemment en Libye nous paraissent tellement lointains et donc différents, à tel point que, nous ne nous sentions pas, nous congolais d'aujourd'hui concernés,parce qu'il y en avait peut-être pas dans le lot de ce jour là,nous sommes alors dans l'égarement total.  Nous savons tous que de nombreux congolais ont aussi et continuent d'emprunter ce parcours dans le but de finir leur trajet en Europe. Ils se retrouvent au Nigéria,en Côte d'Ivoire et au Cameroun, nous le savons tous. Nombre d'entre eux y ont laissé leur peau d'ailleurs, car les choses ne se sont toujours pas passées comme ils auraient pu l'espérer. Ils y sont tombés malades et sans aucune possibilité de subvenir aux différents besoins dans ce parcours du combattant, n'ont pas pu survivre. Comment est ce possible, après ces faits révélés par la chaine CNN, qu'une polémique naisse selon que l'on condamne carrément ou que l'on évite les amalgames face à telle situation ! j'en suis sidéré, ébaubi .Je félicite toutes ces personnalités africaines et à travers le monde qui ont exprimé leur indignation et condamné fermement ces pratiques d'un autre siècle. Je ne les ai pas écoutés tous, mais j'ai suivi avec intérêt les déclarations de Koffi Olomidé, qui pour une fois ,a pris la hauteur de sa personnalité. Lui qui nous a plutôt habitués à des comportements indignes de son intelligence.
        Quand des faits comme ceux là se passent, et qu'une telle information tombe, la première, et la moindre des choses à faire, c'est de les condamner. Et, c'est ce qu'ils ont fait , les Alpha Blondy, Claudy Siar et autre Koffi. Et quand je vois des compatriotes et non des moindres, par leur intelligence et leur connaissance du monde, se lever et critiquer la déclaration de Koffi, je ne comprends plus.C'est contre toutes ces personnes qui ont déblatéré des conneries sur Koffi que je m'insurge.Ce n'est pas parce que tel ou tel autre a eu la possibilité d'aller au Maghreb et d'y être bien accueilli, qu'il faille dès lors nier que nos frères du Maghreb nous appellent nous, les noirs du sud du Sahara, les africains. Ils savent bien qu'ils sont africains mais nous désignent implicitement comme tel pour marquer toutes les différences qui existent entre eux et nous. Nous sommes différents ou pas ? De quoi je parle ? Nous n'habitons pas le même territoire, nous n'avons pas la même culture, pas la même religion, pas les mêmes cheveux, pas la même couleur de peau,pas la même bouffe..et je peux continuer mon énumération. Et alors est-ce un problème ? Nous avons le droit d'être tous différents. Ce ne sera jamais un problème si nous arrivons à mettre en avant ce qui nous ressemble le plus et qui fait que nous soyons tous les mêmes.Des êtres humains. L'égalité dans notre humanité. Ceci n'est pas gagné.
             Dans cette existence sur terre, l'homme a toujours voulu mettre en avant des anti-valeurs, qui veulent que les uns soient considérés comme inférieurs par rapport aux autres.
         L’esclavage depuis qu'il a été pratiqué par nos frères arabes, n'a jamais disparu de leur mémoire collective.Des jeunes qui n'ont même pas vingt ans aujourd'hui en savent encore quelque chose.Il suffit de voir comment ils insultent les noirs qui bossent dans la sécurité par exemple. Ils les appellent simplement esclaves. Dans la sécurité on trouve des blancs et des arabes; mais les esclaves ce sont les noirs.
Ces pauvres noirs qui devraient savoir qu'ils sont considérés comme tels, même par ceux qui ne le leur disent pas. Dans tous les secteurs d'activités, les corvées de nuit, des dimanches et des jours fériés, sont bien confiées aux noirs. Tout le monde le sait.
           Nous savons tous que cette traite de noirs existe sous de multiples formes, dont par exemple les femmes noires épousées dans leurs pays d'origine et qui deviennent très vite des esclaves une fois dans le pays de leurs soi-disant époux libanais ou indiens.
Mais pour revenir et en finir avec cette histoire des noirs vendus en Libye, c'est d'entendre le négrier qui présente l'homme, sa marchandise, dans les termes des temps de l'esclavage d'antan: "voici celui ci, il est jeune, robuste et en bonne santé." Ce qui sous-entend que le rendement va être idéal. On se retrouve là au 15ème siècle. Rien n'a changé. Et ça c'est gravissime ! .Alors, après avoir vu ça, des congolais se déchirent les uns les autres pour tenter de nous expliquer..............quoi ?

dimanche 12 novembre 2017

Huit congolais sur dix devraient changer de mentalité !

             Ce qu'il faut faire de manière urgente , c'est d'abord de mener véritablement des campagnes de sensibilisation pour faire comprendre au congolais qu'il doit produire, (des richesses) pour pouvoir consommer ensuite.Tout est dit. Cette notion est essentielle car de nos jours, les gens ne savent qu'une chose : demander à celui qui en a plus, pour pouvoir en profiter. On  verrait un plus riche que soi passer sa route, on l'interpelle pour quémander: tozali kolia te(on n'a pas à manger). Comme dit mon pote Sawa, lolombo eleki. Kosenga. Et naturellement on tombe sur le thème exploité par feu Djengaka Kisangani : SO.PE.KA. Sombela ngai. Pesa ngai. Kabela ngai. Cette constatation qui peut paraître comme un cliché reflète justement la mentalité du peuple congolais et de l'africain en général.Son regard est statiquement tourné vers là où ça se passe bien ,pour toujours y recourir en cas de besoin. Voilà ce qui tue le Congolais. Si on pouvait déjà changer cette mentalité, des efforts seraient faits par tout un chacun afin de trouver chacun des solutions.
           Le schéma classique on le sait pour développer un pays, surtout dans le cas du Congo, scandale géologique, c'est de vendre ses minerais pour ramener des devises dans les caisses de l'Etat. Et avec cet argent, investir dans la construction des routes, des écoles, des universités , des hôpitaux, des logements...C'est ça qui donne du travail à la population. Malheureusement, personne ne veut acheter nos minerais. Toutes ces puissances qui en ont si besoin, s'organisent au contraire,en nous infligeant des guerres et des rébellions que nous n'avons pas demandées, pour nous les piller. Il faut bien finir par se rendre à l'évidence, qu'il faut trouver des solutions alternatives.
           Alors, que doit faire le congolais pour devenir producteur. Nous devons revenir aux fondamentaux de l'autosuffisance. A l'agriculture, par exemple. Le congolais, ne peut pas mourir de faim. Cela est devenu possible car il ne travaille pas. Voilà. Comme le congolais est un fainéant, il meurt de faim. Non le congolais, sans me contredire, n'est pas fainéant mais il a besoin qu'on  lui dise ce qu'il doit faire. Nous vivons en Afrique, dans un environnement riche et fourni, aussi bien en surface que sous terre. Mais la pauvreté, la misère, les maladies, tous les maux du monde sont notre lot quotidien. Est ce vraiment parce que le colonisateur nous a freinés dans notre élan pour le développement ? Je ne le crois pas. Jacques Vanderlinen, dans son livre, essai sur la crise congolaise disait que pour construire le Congo, le colon devait être le cerveau et le bras. Qui a construit le Congo des années 1950 et 1960 qui était une grande puissance en Afrique ? C'est LE COLONISATEUR.Si on n'avait pas été colonisé, le pays n'en aurait  pas été au niveau où il a été; toutes infrastructures confondues: routières, hospitalières, universitaires, sanitaires et commerciales.
            Bill Gates conseillait dernièrement sur son blog, par exemple que pour sortir de l'extrême pauvreté, l'idée d'élever des poules pouvait se révéler très efficace. Voilà le genre d'activité à entreprendre pour sortir de la famine, de la malnutrition et donc de beaucoup de maladies.Chacun sait le rôle de l'alimentation pour la santé. Imaginons une fois que chaque famille congolaise qui dispose d'un peu d'espace se construise un potager. Imaginons ce que peut représenter une telle production sur toute une année. J'imagine que cela constituera un apport alimentaire non négligeable. Imaginons toujours que chaque famille qui dispose d'un tel espace se fasse un petit élevage de poules .Combien de poules et d'oeufs seront produits en une année ! Si Henri IV avait souhaité que chaque français dans son royaume, fut capable de manger de la poule chaque dimanche, le congolais, en faisant ce genre d'élevage,  serait en mesure de manger de la poule au moins une fois ,chaque mois. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Et manger de la poule reste encore aujourd'hui un luxe. Il suffit d'un peu d'imagination.
          Maintenant ramenons ça au niveau de l'Etat, du gouvernement. S'il mettait tout l'argent qu'il dépense à importer les produits alimentaires, pour en produire sur place,le résultat se verrait. La Rdc ne manque pas de terre à cultiver, ni des ingénieurs agronomes, des cerveaux, ni de la main d’œuvre(trop de chômeurs).  Dit comme ça, cette idée peut susciter d'innombrables commentaires. Ce n'est qu'une piste de solution qui mérite d'être étudiée. La population, comme l'Etat, n'ont les yeux tournés que vers l'Extérieur. Voilà le problème, dois-je me répéter.! Et quand ils ne sont pas tournés vers l'extérieur, le congolais surveille l'évolution du champ du voisin, pour aller lamentablement voler les produits quand ils auront poussés ! C'est tout ce qu'il se passe, chez nous, même si nous ne le voyons pas toujours de la même façon.
Une petite histoire pour accompagner mon propos. Un belge qui était en couple avec une de mes voisines, est allé une fois passer des vacances au Congo. Il se réveillait tous les jours et essayait de passer son temps à sa manière. Chaque matin avant de vaquer à ses occupations, il voyait les mêmes individus, déjà debout tôt le matin, comme c'est le cas au pays, traîner pratiquement au même endroit, à regarder les passants. Certains étaient propres sur eux, bien coiffés et bien habillés. Alors, un jour il s'approcha de l'un d'eux et lui demanda : "Comment faites vous pour être toujours aussi bien sapés comme jamais, car je vous vois tous les jours postés là, vous ne travaillez pas"? La réponse était connue d'avance, ce sont mes frères qui m'envoient les fringues de l'Europe. Ok mais comment faites vous pour manger ? Réponse:  pareil . On m'envoie de l'argent. Et pour vous faire soigner ?Quand je tombe malade, de fois je suis obligé de vendre un vêtement pour avoir de l'argent nécessaire. ..Pour faire bref, toutes les solutions viennent du professionnel de la diaspora. (Le professionnel, c'est le parent de la diaspora qui envoie l'argent au pays). Pour finir avec l'histoire du belge en vacances à Kin, il dira à notre quidam :" Monsieur, pourquoi ne vendriez-vous pas une paire de vos baskets Nike, pour commencer à vendre par exemples des cigarettes ? Vous serez ainsi votre propre patron, à votre compte et n'attendrez toujours pas que ça vienne de l'Europe.
       Conclusion, pour ne pas trop m'étendre, je ne suis pas en train d'écrire un livre. Il est donc question de changement de mentalité. Ce changement de mentalité, on en parle sous toutes les coutures. Voici un exemple concret, à travers ces écrits, d'une idée à exploiter. Le congolais est habitué à attendre le poisson qu'il ne sait pas pêcher. Moi je suis né dans la commune de N'djili, à Kinshasa. Combien y a-t-il des Ndjilois qui s'adonnent à cette activité qu'est la pêche ? La rivière Ndjili ne manque pas de poissons. Je suis même certain qu'on pourrait y trouver des poissons chats de 30 kilos, à la taille humaine, qui le jour où cela arrivera, fera dire à plus d'un qu'il s'agit d'une mamiwata ou d'un quelconque autre monstre marin. Je parle de pêcher évidemment dans le sens d'apprendre un métier. Production locale à privilégier.



Pourquoi ne pas produire des chaises en bois, au lieu de toujours privilégier du plastique, qui n'est pas biodégradable? Pas besoin d'être diplômé en menuiserie pour cela.
Pourquoi ne pas interdire de suite, l'usage des sachets plastiques dans le commerce, en imposant aux entreprises ces normes écologiques?
Pourquoi ne pas interdire de suite la publicité de l'alcool, en réglementant de manière draconienne l'exploitation de ce commerce et en renforçant en même temps les contrôles routiers et les nuisances sonores?
Pourquoi ne pas légiférer carrément sur le tri sélectif des déchets, après avoir mis en place des poubelles et containers à cet effet ? Et développant des entreprises de recyclage.
Il faut absolument restaurer le salongo hebdomadaire.
Il faut que l'Etat se charge d'arrêter les policiers et militaires en tenue et armés, qui s'exhibent dans des nganda en dansant le ndombolo. Ils sont à visage découvert et la police peut les reconnaître. Ces images nous déshonorent quand elles circulent sur les réseaux sociaux
(Pourquoi ne pas privatiser les cours d'eau de la République, je pense à tous les rivières de la capitale, de manière temporaire, afin que des entrepreneurs privés Congolais s'en occupent. Ils veilleront notamment et surtout à ce que ces fleuves et rivières ne deviennent pas de déchetteries. En espérant qu'ils en tirent des produits qui bénéficieront à la population ) Sujet trop technique je reconnais mais si l'Etat ne s'en occupe pas, il faut bien que quelqu'un le fasse.



mardi 1 août 2017

Huit congolais sur dix ignorent le sens du geste de Lumumba pour l'indépendance

       En cette journée du 57ème anniversaire de l'indépendance de notre pays,la République Démocratique du Congo, ma pensée va vers le Révérend Père Simon-Pierre Boka, auteur de notre hymne national,le "DEBOUT CONGOLAIS".Et aussi bien sûr à Mr Joseph Lutumba, qui l'aura mis en musique. Ce texte poignant, émouvant, est en même temps d'une beauté et d'une profondeur inégalées. On ne pouvait pas mieux rendre l'état d'esprit de l'époque, à savoir la volonté de liberté et l'espoir d'une forte renaissance. Vision symbolisée par l'action de Patrice Eméry Lumumba, dont huit congolais sur dix ne maîtrisent pas encore, à ce jour, la portée. Il n'était pas le seul à batailler pour cette indépendance. Le président Kasa-Vubu aussi évidemment. Je profiterais simplement pour rendre hommage aux autres compagnons d'infortune de Lumumba, Mpolo  Okito et tous les autres connus ou inconnus.
Rappelons-nous: la campagne menée contre Lumumba était telle que nombre de congolais l'ont traité de traître, d'assassin et de tous les noms. Beaucoup se sont même réjouis qu'il ait été assassiné.!Ils n'y croyaient même pas. Est ce que nous nous rendons seulement compte de cette monstruosité, de cette méchanceté, d'une telle ingratitude ? Notre indépendance, en réalité, ne nous a pas été donnée. Elle a été arrachée, acquise notamment par le sang versé le 4 janvier 1959 par les congolais qui manifestèrent déjà leur ras le bol. Ce jour là les congolais étaient unis dans l'effort pour obtenir l'indépendance. Comme l'écrit le Père Boka dans Débout Congolais. Le peuple congolais , unis par le sort était debout pour devenir souverain. Ce peuple rêvait de se prendre en mains dans la  liberté pour son avenir. Il savait qu'il était béni grâce à toutes ses richesses. Scandale géologique. Et au moment où ces colons devaient partir, le père Boka dans debout congolais a eu une pensée pour nos aïeux qui ont été massacrés et maltraités. Et qui n'auront pas la chance de jouir de ce pays la RDC. Que les demandeurs de l'indépendance voulaient transformer, lui donner sa grandeur et le léguer allégrement à la postérité. Tout ça sont des mots qui composent le debout congolais, dans l'esprit de 1960. Et tel était le rêve de Lumumba. En voulant couper les ponts de la manière dont il l'a fait, il voulait simplement nous faire prendre nos responsabilités pour gérer librement ce pays. En étant souverains, nous aurions décidé nous-mêmes de la gestion de nos matières premières. Scandale géologique; tant convoité par les impérialistes. L'indépendance sera malheureusement négociée et ceux qui craignaient que nos minerais ne soient plus à leur disposition ont comploté et tué Lumumba.Et dans quelles conditions.! Comme un criminel !Il n'a rien demandé à personne ! L'étape de l'indépendance passée, venait la période du retour à la colonisation. Kasa-Vubu qui était de la moule des Lumumba et autres pionniers pour la vraie   souveraineté, n'était plus bon. Il fallait le remplacer. Avec la mise à l'écart de celui-ci, les colons étaient revenus mais sous une autre forme. Ils ne seraient jamais revenus si Lumumba avait été là. C'est pourquoi ils l'ont éliminé. On pouvait dès lors oublier tous nos rêves
 Dans les écoles, tout ça n'a pas été bien enseigné. Ce n'était pas dans les projets, ni dans les intérêts de Mobutu dont on connaît le rôle dans l'affaire.
  Du coup, pour parler comme les jeunes maintenant, genre Mobutu s'est retrouvé aux commandes. 
"En avant fiers et pleins de dignité, peuple grand , peuple libre à jamais".! Nous avons donc appris à décréter à être fiers ,dignes et grands, sans pouvoir le justifier. . Même si certains couplets du Debout Congolais reviennent à peu de nuances près, comme : "pour bâtir notre pays toujours plus beau...peuple libre à jamais".
 Dans "la Zaïroise", je ne sens pas le combat. Plutôt un sentiment de quiétude, de réussite d'une certaine vision. Tout en avait l'apparence, mais en réalité le pays commençait déjà à crouler. Les usines ne produisaient plus de manière compétitive et se dirigeaient lentement mais sûrement vers leurs faillites. Leur fermeture. "1967 EH MBULA OYO TOKANGA MABUMU...NA MBULA EKOYA NDE TOZUI OYO TOKOLUKA" D'aucuns se rappelleront ce refrain d'une chanson qui  a été bien  populaire. Et là, on est bien en 1967!!!!
"Autour d'un fleuve majesté, autour d'un fleuve majesté.Le seul bateau KOKOLO faisait la fierté du fleuve Zaïre. Paix justice et travail"..Même si on a connu un semblant de paix, assurée par les armées de France et du Maroc, la justice et le travail avaient déjà foutu le camp. Mais il fallait le chanter. Et c'est dans l'hymne national.
Heureusement que nous sommes revenus au DEBOUT CONGOLAIS en cette période où le Congo se bat dans la douleur pour sa souveraineté.

 Nous nous rendons donc compte aujourd'hui,que le combat pour notre liberté,n'a jamais été aussi intense, face au néocolonialisme. Nous avons signé avec les chinois et la paix n'a jamais été aussi précaire. Ce choix ne nous a été dicté par personne . Il a été une décision souveraine. Pour ceux qui observent véritablement la vie politique de notre pays, ils ont dû mesurer l'ampleur des dégâts que cela a occasionné dans les milieux occidentaux traditionnels qui sont habitués à partager nos ressources en échange de la paix.
   Laurent Désiré Kabila qui a été épaulé par ces gens, et qui ont fini par montrer leur vrai visage, a bien compris l'enjeu. D'où son assassinat. Pourquoi ne l'ont-ils pas épargné comme ils le font avec leurs protégés ? C'est parce qu'il n'a pas voulu marché dans le sens de leurs intérêts. Pourquoi Kasa-Vubu a-t-il été aussi vite renversé ?  Pour les mêmes raisons. Les dirigeants africains d'après les indépendances avaient une vision que n'ont pas eue ceux qui les ont remplacés. Ils ont été placés pour servir.
       Lumumba , un dur parmi les durs, a par le geste qui l'a conduit à la mort,  voulu rompre avec l'asservissement de nos pays qui soi-disant devaient accéder à l'indépendance. Laurent Désiré l'aura appris mais trop tard . Kabila  Joseph aussi l'a compris je crois. Il n 'y a  qu'à voir ses rapports avec l'Occident. Ils ne ressemblent à rien à ce que nous avons toujours connu entre la Belgique et la RDC. Il ne va pas se faire soigner en France ni en Belgique, en Suisse et j'en passe . Et je n'ai jamais entendu qu'il ait des propriétés où il vient passer des vacances dans ces pays précités. Tous ceux donc que nous voyons défiler en Europe, à la recherche des soutiens, n'ont rien compris et veulent nous ramener à l'époque d'avant les indépendances. Tout ça pour le malheur des congolais. Le pays traverse une situation incroyablement difficile de guerres imposées, mais malgré tout, avec la Monusco rien ne s'améliore. Au contraire, c'est encore et toujours un moyen pour eux de nous imposer des  dépenses que nous ne sommes pas capables de tenir.  Au lieu que tout cet argent ne soit destiné pour le social, le bien-être de la population. Le peuple congolais devrait comprendre le vrai sens de nos malheurs et surtout que la souveraineté de notre pays est fondamentale pour notre avenir. En prenant le temps de méditer sur le geste de Lumumba.










mercredi 28 juin 2017

Les congolais s'entretuent !!!

Partout à travers le pays, à Beni, au Kasaï... les congolais se battent entre eux. A Paris, Bruxelles, Londres, pareil. Quelques uns vendent , trahissent et tuent pour un lopin de terre leurs propres frères. D'autres, corrompus par les uns, véhiculent la haine au profit des tiers, toujours congolais, paradoxe!. C'est le sauve- qui-peut ! Ressaisissons-nous congolais ! Oh, calme ! Mettons de côté tous nos démons. Prenons nos responsabilités afin d'avoir un projet de société pour les générations futures. C'est ensemble que nous allons bâtir ce Congo de paix, de justice et de travail. Nos intentions à nous tous vont dans le sens du bien de notre peuple. N'hésitons pas à revoir nos positions, nos engagements d'avant. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Il faut que les gouvernants se souviennent à jamais de leur mission principale, la seule, qui est d'assurer le bien-être de leur population. Et cette dernière, avec les maigres moyens que l,Etat met à sa disposition doit essayer de se montrer créative et non attendre sa providence. .La corruption et le détournement des fonds publics doivent être punis avec la plus grande sévérité qui soit. Un dirigeant qui s'adonne à ces pratiques, est un voleur et n'est pas digne. Il n'est que de la merde. Autant que ce boxeur, judoka ou( kilo)maître, au lieu de chercher à exceller dans son domaine, qui est capable de franchir des frontières, de Boston à Bruxelles pour aller empêcher que les artistes musiciens ,une part majeure de notre culture(ce qui définit un peuple), ne puissent exercer leur métier. Dans ce chapitre aussi, on voit des congolais se taper dessus. Si le Congo est occupé, c'est là que doit se faire la libération. On a l'impression aujourd'hui que c'est Schengen qui est protégé de l'Occupation. Logique congolaise.
Le congolais doit savoir qu'un État se construit avec de l'argent. Nous, nous avons de la richesse sous terre, mais personne ne veut nous en acheter. Tout le monde veut prendre gratis et se servir. Voilà notre problème. La solution c'est d'arriver à vendre. Ce n'est pas gagné. Mais il y a moyen de discuter avec les autres pour y arriver. Mais aussi et surtout de mettre nos têtes et nos bras à contribution pour produire nous-mêmes et avoir moins besoin de cet argent qui doive venir d'ailleurs. Commençons pour cela  par laisser la politique aux politiciens; même si notre devoir de citoyen implique de nous en intéresser. Cherchons l'excellence, chacun dans son domaine. Parlons un peu moins des rwandais, On leur donne la grosse tête.La vision de la politique est que nous ne pourrions pas toujours vivre avec des rwandais comme nos ennemis. On est voisins, ce sont des clients potentiels et nos  partenaires, comme le Burundi, l'Angola et tous les pays avec lesquels nous partageons les frontières.
.En son temps, Lumumba avait fait le sacrifice de sa vie. Et il y a peu, Laurent Désiré Kabila. Ces deux-là avaient compris ce que voulaient dire indépendance et souveraineté.Aujourd'hui notre problème est congolo-congolais. Vive la République. Vive la République Démocratique du Congo.
Debout congolais, UNIS par le sort,UNIS dans l'effort. POUR L.INDEPENDANCE.
Dieu nous bénisse

lundi 5 juin 2017

Samy Badibanga ressuscite les mercedes 207,esprit de mort.

   Certains ont applaudi comme cadeau d'au revoir, cette décision de Samy Badibanga de remettre au goût du jour , l'importation des véhicules de plus de dix ans d'âge. Mon souhait est que le gouvernement Tshibala revienne sur cette décision populiste, démagogique et irresponsable. Matata Ponyo avait pensé que pour faire face aux défis des transports publics qui se posent à notre pays, il fallait assainir le parc automobile et développer les transports en commun, avec l'arrivée des bus de la Transco par exemple. Il avait raison. Le ministre des transports actuel, qui défend ou justifie cette décision, parle même de coup de pouce à l'économie du pays. Il brandit comme principal argument, la traçabilité d'un contrôle technique fiable. Nous savons tous que même en France, les résultats après une visite au contrôle technique sont négociables. Cette seule affirmation permet de balayer tout l'argumentaire qui peut être proposé. Déjà, à l'époque de l'interdiction, des failles ont pu être constatées: falsification des documents et l'incontournable corruption. Donc il valait mieux rester dans l'interdiction plutôt que de chercher à ouvrir à nouveau la boîte de Pandore en autorisant l'importation des véhicules , vieux de jusqu'à vingt ans. Avec eux les pneus usagés et toutes sortes de pourritures d'occasion qui ne nous aident pas; au contraire.
  Si évidemment, c'est vrai que l'impression peut-être de résoudre le problème des transports, dans l'immédiat, les conséquences elles, sont désastreuses, dans un avenir très proche. Le congolais achètera la voiture la moins chère pour faire un certain équilibre avec le coût de la douane qui est incompréhensiblement trop élevé. Vous ne me direz pas qu'une voiture dont dans la date de la première mise en circulation remonte à 1997, vivra longtemps dans un environnement comme le Congo. Manque de routes , de pièces de rechange et de façon générale d'entretien. Il paraît même que les voitures plus récentes, avec toute l’électronique utilisée, ne peuvent pas rouler sur les routes en terre, donc s'adapter aux conditions telles qu'elles se présentent au Congo. Alors, la solution est-elle de revenir comme au Cuba, aux voitures des années 1930 ou de réfléchir à d'autres alternatives. C'est une question de choix.Que les experts en la matière s'y penchent. Même au Cuba, maintenant que Raoul a choisi de progresser, ces voitures deviendront de collection .
   En France, même dans les fins fonds de campagne les routes son asphaltées. Au Congo,nous voulons garder nos routes en terre et importer des voitures des années 1990.C'est une question de choix, disais-je. Améliorer notre quotidien n'a jamais vraiment fait partie de nos (gouvernants et peuple compris)préoccupations.
   Pour revenir à nos moutons, on autorise les voitures de plus de dix ans, on signe en même temps la reprise des accidents, des morts comme on a connu avec les Mercedes 207. Comme elles ne seront plus les plus importées, elles laisseront peut-être la place aux vieilles Ford ou Combi. Non ce n'est pas une bonne idée.Résoudre le problème des transports publics au Congo, impose de s'adapter aux moyens actuels comme dans les pays développés. A l'heure de l'écologie et donc des transports propres, pourquoi ne pas penser à développer  les trains, les tramways qui rouleront à l’énergie solaire ? Je suis en train de parler des choses dont ce n'est pas ma spécialité mais quand on vit en Europe, cela saute aux yeux. Évidemment avant tout ça, la construction des routes. On peut se demander aussi en ce qui nous concerne, comment est-il possible encore, qu'en 2017, les congolais ne soient pas capables de construire eux mêmes leurs routes.
  Importer à nouveau les vieux véhicules veut dire simplement, plus d'épaves qui s'accumulent dans les parcelles et sur les voies publiques, défigurant ainsi les paysages. Plus de pollution, donc de maladies; plus d'accidents, donc des morts . Cela in fine, coûterait beaucoup plus cher aux contribuables et à l'Etat que ce que ça peut prétendre ramener dans les caisses. Cette solution là ne m'a pas convaincu. C'est aussi question de mentalité : chez nous rouler à vélo ou en moto, n'est pas assez valorisant pour l'usager. Il faut avoir une 4x4 rutilante, comme ça la société voit que vous avez réussi ! Nous sommes encore loin de vraies valeurs et de lucidité. Face aux routes dégradées, il faut privilégier les engins qui les surmontent. Voilà comment au Congo nous faisons face aux problèmes !

dimanche 5 février 2017

Tshisekedi est-il entré dans l'histoire après sa mort.?


     Sans aucun doute il entre dans l'histoire de la République Démocratique du Congo. De son vivant ,il était déjà une icône,une légende . Moi je dis toujours que ce monsieur a affranchi le Congolais de la peur de s'exprimer contre le pouvoir. C'était quelqu'un qui a appris aux compatriotes de Lumumba à résister. Il a pu le faire face au Léopard du Zaïre, Mobutu. A l'époque, il fallait le faire.! Mais ça,c'était avant .Je crois qu'à cette époque là, c’était  sa conscience de juriste de formation qui lui en donnait le courage. Je dirai, la motivation. Insidieusement donc, au fil du temps, le congolais, croupissant dans la misère, s'est libéré et s'est mis à braver l'autoritarisme du régime. Récupéré par celui-ci, qui en fit un politicien, il perdit son âme d'homme de loi. Il signera alors des actes abominables.  Je crois aussi, que ce revirement n'a pu  être possible que sous une certaine contrainte.Ça ne pouvait pas l'être  autrement !Tant il était profondément convaincu de la quintessence du droit dans l'exercice du pouvoir.
    Tout au long de sa vie politique, il se battra contre deux convictions. Celle d'homme de loi, de droit et celle de politicien corrompu et avili, dans un environnement qui ne lui facilitera pas la tâche non plus. Car il fallait bien avoir les moyens de vivre. Le temps donc de fermer sa bouche, car l'Etat l'aide et le fait vivre. Puis le temps de démissionner parce que le bafouement des libertés individuelles et la mauvaise gouvernance le révoltaient. Il n'aura jamais le courage de se convaincre du bon cap. Celui que le peuple attendait désespérément de lui, c'est-à-dire de prendre le pouvoir, d'installer la démocratie et donc le développement. C'est ainsi qu'il décevra la plupart, qui continuera, malgré tout, de  toujours compter sur lui. Jusqu'aux derniers instants de sa vie, je pense au dialogue, avant que d'autres acteurs ne viennent lui ravir la vedette. Edem Kodjo ou la Cenco .Constat qui ne manquera pas de le convaincre de la page qui se tourne. Et qui lui fera comprendre qu'il  n'est plus le Moïse qu' il aurait pu être. Et que le peuple a trouvé d'autres saints à qui se vouer. Et qui désormais décideront à sa place. Ce qui précipitera peut-être aussi sa mort.
   Chacun parlera de Tshisekedi avec sa sensibilité. Moi je ne vois plus que cet homme qui a choisi d'être opposant mais qui au final, n'a rien empêché. Et donc n'a pas rendu à la nation le service que celle-ci pouvait attendre d'un homme de son envergure. Faire avancer la démocratie.L'histoire retiendra surtout de lui ce qualificatif d'opposant historique qui pour moi ne le grandissait pas. Mais qui le définit si bien et le fera toujours compter parmi les plus importants politiciens congolais. Il restera un homme courageux qui avait les moyens d'arracher le pouvoir et de l'exercer. Mais son action se limitait trop à sa personne.  Il n'avait pas de vision pour la postérité. Il aurait pu enseigner le droit ou écrire ses mémoires. Il ne l'a pas fait. Le confort de son statut d'opposant historique, à qui il fallait tout apporter sur un plateau, de quasi intouchable ,le contentait trop. Et il ne s'en est que trop contenté.

mardi 24 janvier 2017

Un congolais déçu après les déclarations de Trump et par la course au pouvoir en marge du dialogue


     Ce congolais s'était réjoui de l’élection de Donald Trump.Il a écrit dans les réseaux sociaux qu'après avoir tant espéré en lui, il a été déçu par ses déclarations sur les noirs et les africains en général. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans sa tête mais il s'est imaginé que le nouveau président des Etats-Unis exigerait que Kabila quitte le pouvoir. Ce qui pour huit congolais sur dix signifierait le développement du pays.  Parce que il faut le dire, les congolais ne savent plus à quel Saint se vouer pour obtenir le départ du raïs. Leurs champions ne se soucient nullement de leur sort . Ils ne pensent qu'à se positionner. Qu'à être casés.Actuellement , après le wumela et yebela, c'est le welela qui a le vent en poupe  "Moto nionso alingi kiti ya bokonzi. Ba peuple bamoni pasi....Ba peuples bamoni pasi nakolia na kolata... po ya lelo oyo premier ministre ya Congo  Léonard Mulamba..". Ndlr : "Tout le monde court derrière un poste (ministériel), pendant que le peuple crève de faim et manque de quoi se vêtir...Léonard Mulamba, nouveau promu nous ramène de l'espoir". Ceci est un extrait d'une vieille chanson congolaise. Quand on sait que Léonard Mulamba a été brièvement premier ministre dans les années qui ont suivi la prise de pouvoir par Mobutu. En 1965.!! Et là nous pouvons faire le constat que l'histoire se répète. Elle se répètera toujours pour celles et ceux qui ne veulent pas changer le cours des événements. Nous nous rappelons tous aussi la chanson:  "1967 eh mbula oyo tokanga mabumu. ..Na mbula ekoya nde tozui oyo tokoluka ". En 1967 déjà, 7 ans après l'indépendance, le pays avait besoin d'instaurer l'austérité  Ndlr: "En cette année 1967, serrons-nous la ceinture.. afin que nous puissions mieux profiter des années qui suivront"...
     Dans le premier chapitre j'ai recouru à des très anciens morceaux qui exprimaient déjà la souffrance du peuple. Ceci pour répondre à tous les nostalgiques des premières années après l'indépendance, quand en réalité, les congolais jouissaient encore des bénéfices du travail des colons. Qu'ont-ils fait après, tous ces gens qui ont gouverné le pays depuis l'indépendance ? Rien. Ils ont détruit ce qui a été réalisé, ce qu'ils ont trouvé, au lieu de continuer le travail. Ceci pour répondre à un autre pote qui a longuement écrit sur cette période où l'on vivait de la manne coloniale. Que dire de la zaïrianisation. Opération qui a fini d'achever le pays. Alors que dans le monde entier, tous les pays, même les plus riches, courent derrière les investisseurs,nous au Congo, alors même que nous n'étions pas capables de produire des aiguilles, nous  trouvions  les moyens de les mettre dehors.!Tout ça fait partie de notre passé. Où notre pays n'a pas changé. Si nous voulons le changer, nous devons mettre le cap vers l'avenir et y rester. Garder le cap à la François Hollande; lol.
    Arrêter de regarder vers les Etats-Unis. Tu es congolais et tu rêves ton avenir par rapport à ce qu'il se passe aux Etats-Unis. Donald Trump a été élu par rapport à ce qu'il a promis aux américains. Toi il ne te connaît pas et il se fout royalement de ta gueule. Il ne te promet rien, même s'il pense ramener en Amérique les matières premières de ton pays. Il a véhément critiqué les noirs. Oui. Nous devrions dès lors savoir quoi faire pour ne plus continuer à être pris  pour des moins que rien.
    Commences par exemple déjà à exiger de ton champion, ton favori à la présidentielle de nous fournir son projet électoral et comment il compte s'y prendre pour le réaliser. Au lieu de continuer à ne jamais savoir sur quel pied danser. Aujourd'hui c'est Tshisekedi, demain c'est Kamhere, puis Katumbi , puis Diomi.Puis ...Diongo, puis même Roger Lumbala ou ..Mbusa Namwisi. Puis Tout le monde et n'importe qui.
   Sachons que l'on se présente à une élection, quelle qu'elle soit, présidentielle, provinciale,ou communale,pour défendre un projet. Nous au Congo, nous n'en sommes pas encore là. Nous ne sommes prêts qu'à voter systématiquement pour un oncle, un ami, un homme riche et influent qui combat un candidat dont je ne souhaite pas la victoire, et ainsi de suite.
Pour notre Congo, donnons notre confiance à la personne qui nous témoigne de son amour pour le pays et donc pour le bien de tous les congolais. Concentrons-nous à dénicher de tel types au Congo, et nous n'aurons pas le temps d'espérer aveuglément  en des gens qui légitimement ne voient et défendent que leurs intérêts et pas les nôtres. Ce sont les congolais eux-mêmes qui construiront leur pays. Avec l'aide de bons partenaires .Les enjeux aujourd'hui, pour notre pays, sont tels qu'il nous faut nous poser la question de savoir si nous devons revenir encore dans le giron belge et Alliés ou nous tourner vers d'autres partenaires, Chinois et africains  pour une coopération Gagnant Gagnant.Le monde entier a applaudi l'élection de Obama qui in fine n'a pas changé le monde. Moi Donald Trump ne me décevra jamais. Je ne suis pas américain !

La guerre de l'eau !