mardi 24 janvier 2017

Un congolais déçu après les déclarations de Trump et par la course au pouvoir en marge du dialogue


     Ce congolais s'était réjoui de l’élection de Donald Trump.Il a écrit dans les réseaux sociaux qu'après avoir tant espéré en lui, il a été déçu par ses déclarations sur les noirs et les africains en général. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans sa tête mais il s'est imaginé que le nouveau président des Etats-Unis exigerait que Kabila quitte le pouvoir. Ce qui pour huit congolais sur dix signifierait le développement du pays.  Parce que il faut le dire, les congolais ne savent plus à quel Saint se vouer pour obtenir le départ du raïs. Leurs champions ne se soucient nullement de leur sort . Ils ne pensent qu'à se positionner. Qu'à être casés.Actuellement , après le wumela et yebela, c'est le welela qui a le vent en poupe  "Moto nionso alingi kiti ya bokonzi. Ba peuple bamoni pasi....Ba peuples bamoni pasi nakolia na kolata... po ya lelo oyo premier ministre ya Congo  Léonard Mulamba..". Ndlr : "Tout le monde court derrière un poste (ministériel), pendant que le peuple crève de faim et manque de quoi se vêtir...Léonard Mulamba, nouveau promu nous ramène de l'espoir". Ceci est un extrait d'une vieille chanson congolaise. Quand on sait que Léonard Mulamba a été brièvement premier ministre dans les années qui ont suivi la prise de pouvoir par Mobutu. En 1965.!! Et là nous pouvons faire le constat que l'histoire se répète. Elle se répètera toujours pour celles et ceux qui ne veulent pas changer le cours des événements. Nous nous rappelons tous aussi la chanson:  "1967 eh mbula oyo tokanga mabumu. ..Na mbula ekoya nde tozui oyo tokoluka ". En 1967 déjà, 7 ans après l'indépendance, le pays avait besoin d'instaurer l'austérité  Ndlr: "En cette année 1967, serrons-nous la ceinture.. afin que nous puissions mieux profiter des années qui suivront"...
     Dans le premier chapitre j'ai recouru à des très anciens morceaux qui exprimaient déjà la souffrance du peuple. Ceci pour répondre à tous les nostalgiques des premières années après l'indépendance, quand en réalité, les congolais jouissaient encore des bénéfices du travail des colons. Qu'ont-ils fait après, tous ces gens qui ont gouverné le pays depuis l'indépendance ? Rien. Ils ont détruit ce qui a été réalisé, ce qu'ils ont trouvé, au lieu de continuer le travail. Ceci pour répondre à un autre pote qui a longuement écrit sur cette période où l'on vivait de la manne coloniale. Que dire de la zaïrianisation. Opération qui a fini d'achever le pays. Alors que dans le monde entier, tous les pays, même les plus riches, courent derrière les investisseurs,nous au Congo, alors même que nous n'étions pas capables de produire des aiguilles, nous  trouvions  les moyens de les mettre dehors.!Tout ça fait partie de notre passé. Où notre pays n'a pas changé. Si nous voulons le changer, nous devons mettre le cap vers l'avenir et y rester. Garder le cap à la François Hollande; lol.
    Arrêter de regarder vers les Etats-Unis. Tu es congolais et tu rêves ton avenir par rapport à ce qu'il se passe aux Etats-Unis. Donald Trump a été élu par rapport à ce qu'il a promis aux américains. Toi il ne te connaît pas et il se fout royalement de ta gueule. Il ne te promet rien, même s'il pense ramener en Amérique les matières premières de ton pays. Il a véhément critiqué les noirs. Oui. Nous devrions dès lors savoir quoi faire pour ne plus continuer à être pris  pour des moins que rien.
    Commences par exemple déjà à exiger de ton champion, ton favori à la présidentielle de nous fournir son projet électoral et comment il compte s'y prendre pour le réaliser. Au lieu de continuer à ne jamais savoir sur quel pied danser. Aujourd'hui c'est Tshisekedi, demain c'est Kamhere, puis Katumbi , puis Diomi.Puis ...Diongo, puis même Roger Lumbala ou ..Mbusa Namwisi. Puis Tout le monde et n'importe qui.
   Sachons que l'on se présente à une élection, quelle qu'elle soit, présidentielle, provinciale,ou communale,pour défendre un projet. Nous au Congo, nous n'en sommes pas encore là. Nous ne sommes prêts qu'à voter systématiquement pour un oncle, un ami, un homme riche et influent qui combat un candidat dont je ne souhaite pas la victoire, et ainsi de suite.
Pour notre Congo, donnons notre confiance à la personne qui nous témoigne de son amour pour le pays et donc pour le bien de tous les congolais. Concentrons-nous à dénicher de tel types au Congo, et nous n'aurons pas le temps d'espérer aveuglément  en des gens qui légitimement ne voient et défendent que leurs intérêts et pas les nôtres. Ce sont les congolais eux-mêmes qui construiront leur pays. Avec l'aide de bons partenaires .Les enjeux aujourd'hui, pour notre pays, sont tels qu'il nous faut nous poser la question de savoir si nous devons revenir encore dans le giron belge et Alliés ou nous tourner vers d'autres partenaires, Chinois et africains  pour une coopération Gagnant Gagnant.Le monde entier a applaudi l'élection de Obama qui in fine n'a pas changé le monde. Moi Donald Trump ne me décevra jamais. Je ne suis pas américain !

La guerre de l'eau !