jeudi 15 décembre 2016

Le 19 décembre2016, en RDC, on prépare Noël et le nouvel an.


       Le 19/12/2016, on fait quoi ? On prépare Noël et le nouvel An. On ne descend pas dans la rue. Pas de trouble; pas  d'effusion de sang, on ne pense qu'à une chose, aux fêtes de fin d'année.. On attendra le 29 avril 2018 pour les élections. Il ne faut pas que nous autres en Europe, puissions faire la fête alors qu'au pays, les familles soient endeuillées . Posons-nous la question de savoir si cela en vaut vraiment la peine de faire le choix de mourir en cette fin d'année. Cela veut dire quoi ? On manifeste le 19/12/2016 et cela se passe mal .Nul ne peut prédire ni prévoir ce qu'il va réellement arriver. Kabila peut partir comme il peut rester ! Et après ?
         Des dégâts, il y en aura. Ça  c'est sûr. En vies humaines comme en divers matériels. Et ces dommages ainsi causés ne pourront jamais être réparés en date du 29/04/2018. Ça aussi c'est sûr.  Quel que soit le scénario, le peuple congolais ne pourra être que perdant. Alors, est-il vraiment impossible d'attendre la date des prochaines élections tel que cela a été décidé par des gens qui se sont mis au préalable autour d'une table de négociation ? Nous autres n'avons pas tellement la culture d'évaluation des dégâts alors que nous en avons déjà connus pas mal par le passé dans notre pays. Nous n'avons fait que le détruire . RAPPELONS NOUS TOUS LES DIFFERENTS PILLAGES qui n'ont pas suffi pour renverser Mobutu. Des erreurs dans lesquelles nous voulons persévérer pour être vus comme des durs. Nous ne sommes pas de durs loin de là. Car si nous avions été des durs, Kabila n'aurait pas passé un seul mandat. Alors, faisons lui confiance, il  a la charge de conduire le pays, il ne veut pas le laisser  dans l'inconnu comme nous avons déjà connu aussi par le passé. Mobutu avait lâché Kinshasa et s'était réfugié à Gbadolite, on n'a jamais vu Tshitshi prendre ses responsabilités. A croire qu'il n'a jamais vraiment voulu devenir président du Congo.
       Le temps des révolutions est révolu. Ça veut dire que changer de régime par des actions violentes est dépassé. Regardons toutes les guerres à travers le monde. Du printemps arabe à la guerre de Syrie, en passant par toutes les guerres de religion qui n'en finissent pas. Toujours d'innombrables morts pour des résultats nuls.  La politique est une affaire de vie en société. De gestion de VIE EN COMMUN et donc il faut des compromis. La grandeur est du côté de Kabila qui a proposé le dialogue et de tous ceux qui s'y sont rendus pour discuter. Ceux-ci font la politique alors qu'en face on propose de renverser les montagnes et on revêt de facto le comportement du plus fort qui veut toujours avoir raison. Le pouvoir ça s'arrache(aucune connotation de violence physique,contrairement à ce que 8 congolais sur dix pensent), ça se prend. Il (le pouvoir) ne se donne pas, encore faut-il s'être préparé à l'assumer.
         Qu'on ne gâte pas les Noël et Nouvel an des congolais ! Du petit congolais qui ne vit que d'espoir sans rien comprendre à ses contours. L'an 2018 n'est pas une éternité. Ces congolais qui ne savent plus à quel saint se vouer. Dans leurs attentes on entend plus que des références aux différents appels des uns et des autres étrangers. Ah l'Amérique a dit que Kabila doit partir, la Russie; La Chine aussi. la France, la Belgique, l'Angleterre, le Rwanda , le Congo Brazza, la Gambie...le Shaba.. Oh ..Tout ceci révèle notre impréparation à nous prendre en charge. Je préfère la médiation de la Cenco à la venue de Edem Kodjo par exemple, un grand monsieur que je respecte cependant.
           Dans notre position actuelle,de faiblesse il faut le dire , vu l'état de notre pays nous n'avons qu'un seul choix. Celui de discuter. Pas de casser. Fin décembre, c'est la période des fêtes dans toutes les démocraties du monde. Alors faisons la fête. Le 19/12/2016, nous ferions mieux d'aller à l'église et de discuter de ce que nous allons faire le jour de noël et du nouvel an.

dimanche 11 décembre 2016

HUIT POLITICIENS CONGOLAIS SUR DIX MEURENT D'EMPOISONNEMENT (semble-t-il)

    Huit politiciens congolais sur dix meurent d'empoisonnement. Ce n'est pas moi qui le dis. Mais ce sont bien huit congolais sur dix qui l'affirment. Ce constat, c'est ce qui se fait aujourd'hui. Parce qu'avant, bien avant, on mourrait , parce qu'on était mangé par des sorciers. Dans ma jeunesse, j'ai assisté à des tabassages des oncles, des tantes et des grands pères, qui étaient taxés d'être sorciers; et qui mangeaient celles et ceux qui mourraient. Quand Koffi Olomidé chante : (Bosopela tata muasi pétrole te, chérie moto a barrer ngai ah) :"Ne brûlez pas ma tante car ce n'est pas elle qui m'a mangé, mais ma chérie bien aimée qui me tue de plaisir", on parle bien  de la même chose.
   Chez nous en effet, au Congo, en Afrique noire en général, on ne meurt pas comme ça, pour rien, de maladie. La mort naturelle n'existe pas. Il y a toujours quelqu'un derrière qui vous en veut et fait du mal. Avouons que c'est pitoyable. Et c'est notre culture. Nous en sommes fiers. Nous, on est des africains, ces choses-là marchent chez nous et pour nous. Aimons-nous revendiquer souvent. C'est on ne peut plus nul !J'espère seulement qu'un jour, le congolais et l'africain noir en général se franchira de ce genre de réflexion des temps immémoriaux .
    Après , à une certaine époque, légère évolution, les sorciers ne mangeaient plus. Le sida est passé par là et il a fait ses ravages. Obligé d'y croire au vu des morts en cascade. A tel point que plus aucune autre maladie n'existait et ne pouvait tuer. Tout le monde qui décédait, était mort du sida.  Toutes les maladies existantes et connues avaient disparu, ou du moins ne tuaient plus. Quand on mourrait, c'était du sida. ! Il ne fallait pas maigrir avant de mourir, le verdict devenait formel: sida . Car quand on restait corpulent, ça laissait encore de la place au doute. Mourir en étant resté bien portant, vous épargnait des moqueries, de la honte du sida. Les musiciens ont alors chanté :"kolanda santé té oh, baza na niama".  Traduction, ne vous fiez pas à l'apparence (de corpulence), ils ont le virus.
    Le sida a tellement fait ses ravages, que Dieu aidant, la population s'est retourné vers lui. Et une certaine accalmie a pu être constatée. Les hommes sont devenus fidèles. Les femmes aussi. Faute de capotes fiables, le changement de comportement a contribué à calmer la recrudescence de la maladie. Ces temps-là sont révolus aussi, parce qu'aujourd'hui, il faut bien manger, les amants et maîtresses ,"bureaux" sont de retour. Pour ne pas nous éloigner de notre sujet, entre temps, tous ces riches politiciens qui avaient dix,  voire plus,  de bureaux(maîtresses) décédaient. Ces morts d'alors étaient mises sur le compte de l'empoisonnement par des jaloux. Trop facile.
     Les pasteurs qui commençaient à trouver leur terrain de jeu, profiteront de la situation. Les églises de réveil connaîtront un essor inattendu. Et le sida, et la misère, le terrain ne pouvait être plus propice. Des prophéties seront prêchées et le tout, sur le compte de la malveillance soit familiale, soit au niveau professionnel. Des explications évidemment d'apparence logique, expliquaient ces décès en nombre. Mais non, pour leurs familles, ces messieurs étaient ciblés, et on leur voulait du mal  - en tous les cas, il fallait trouver l'explication dans le circuit ,soit de l'empoisonnement, soit du paranormal-.  Remarquons qu'à l'époque de Mobutu, c'était surtout du côté du fétichisme qu'il fallait chercher. Le poison, c'est l'époque Kabila. Le fétichisme et le maraboutage à l'époque de Mobutu, car lui-même était un demi dieu. Il jouissait d'une telle réputation dans cette logique que des partisans de ces croyances le redoutaient. Mais bon après, comme toujours, le féticheur de Mobutu était mort et ses fétiches avaient pourri. Des vandales ont cassé sa résidence et n'ont même pas eu peur d'aller voler ses statues de décoration, qui avaient cessé d'être des gris-gris maléfiques!
    Mobutu combattait, savons-nous, ou pas, ces croyances bidons. En ce qui le concerne, le régime de terreur, symbolisé par la pendaison au stade des martyrs, a largement  contribué à asseoir sa réputation de grand adepte de l'occultisme et à faire de lui, un homme craint et redouté en Afrique. Le tout aidé par son intelligence et son charisme qu'on ne peut pas lui enlever.. Donc Mobutu et les fétiches, à mon avis , restera du ressort de la croyance. Rien de scientifique et qui puisse être prouvé.
  A chaque époque ses habitudes. Mobutu, c'étaient les assassinats. Kabila , c'est l'empoisonnement. Les pauvres congolais, depuis l'arrivée des Kabila, se sont retrouvés, traumatisés, terrorisés par l'idée d'être empoisonnés par les rwandais.Ces derniers ont contribué à l'installation de M'zee Laurent Désiré Kabila. Les congolais au pouvoir à l'époque, battus, se sont retrouvés sans défense. Sans aucun moyen pour faire face à cette mort qu'on leur administrait, notamment par empoisonnement !.Comme toujours, il fallait expliquer la débandade par des raccourcis. Dans les cafés, les verres sont bannis. Ils boivent à la bouteille. Ou ils vident le verre quand  ils reviennent des  toilettes. Comme si le poison rwandais ne pouvait être versé que dans les verres, mais pas dans les bouteilles. Çà je ne le savais pas.
   Cette pratique avait commencé à l'époque où il fallait éviter d'attraper le sida par verres interposés. Et cela s'est poursuivi dans la lutte contre le poison. Mais à quelle parade recourir, quand le poison se transmet par le serrement des mains. Par le bonjour, quand on se serre les mains.? j'ai entendu ce genre des conneries  même de la bouche des congolais intelligents. Comment est-ce possible que mon assassin porte dans ses mains le poison qui va me tuer, mais qui ne soit d'aucun effet sur lui-même. Tout cela pour moi reste à prouver.
   Je vais m'arrêter là car la culture de la lecture n'est pas encore dans nos veines où circule le poison rwandais. Alors faisons court. Qui a dit que le poison était une spécificité rwandaise ? Quels sont ces poisons dont se servent les rwandais qui auraient envahi le Congo ? Une fois j'ai posé la question à un bon ami à moi. Un gars du Kivu et par surcroît très intelligent. Il m' a répondu que ce poison s'appelait ANKORO. De notoriété publique, le ankoro , dont moi j'ai entendu parler serait un aphrodisiaque. Les morts par empoisonnement, à mon avis, ne seraient qu'un mythe. Les congolais, comme tous les africains en-dessous du Sahara, ne meurent jamais de mort naturelle.
  L'empoisonnement, dont les assassinats politiques existent. C'est sûr et certain. Je confirme. Mais ne mettons pas tout sur le compte du poison.Les congolais aussi sont capables de s'entretuer en y recourant. Ne mettons pas tout sur le compte des rwandais.Des légendes ont même circulé sur des cas des personnes qui ont été empoisonnées plus de dix fois mais qui s'en sont sorties ou d'autres qui sont sont mortes au bout de onze tentatives. Kabila les tue tous en les empoisonnant. Il aurait même empoisonné sa propre femme.Quand on en arrive à ce point d'insanités, il nous faudra des douches pour laver nos cerveaux! Ça tourne à la mythomanie. Comment soutenir en effet des niaiseries du style, à chaque fois qu'un politicien meure, c'est qu'il aura été empoisonné. La malaria, le diabète, le sida, les avc, les cancers, les infarctus, l'hypertension, et j'en passe , ne tuent plus. Les politiciens au Congo meurent d’empoisonnement. Peut-être pas tous , mais en tous cas , huit sur dix.


    

vendredi 25 novembre 2016

Huit congolais sur dix ignorent l'action de Kabila



         Huit congolais sur dix ignorent l'action de Kabila depuis 15 ans. Je ne suis pas en train de faire son bilan.  Sauf que, au cours de nos discussions, de parlementaires debout, ils me posent toujours la même question :  "qu'est ce qu'il a fait depuis 15 ans qu'il est là" ? Avant de leur répondre, aussitôt que je veuille faire une petite marche en arrière pour comparer, ils m'arrêtent . -Non, il ne faut pas toujours revenir en arrière, 15 ans quand même depuis qu'il est là. D'accord ! Mais comment comprendre SANS COMPARAISON.? Ne pas vouloir le faire veut tout simplement dire refuser de juger. Dès lors comment discuter ?  La moindre des démarches, c'est quand même de pouvoir dire qu'avant c'était comme ceci et que maintenant, c'est comme cela !Mais bon, ils ne s'empêchent pas de comparer la croissance congolaise avec la croissance française par exemple. Simplement parce qu'ils refusent d'accepter que depuis l'avènement de Kabila, le Congo a repris avec la croissance. Une des réalisations de ce monsieur, est bien la reprise de la croissance.  Ça veut dire que quand Kabila est arrivé au pouvoir, il n'y avait aucune banque fiable et qu'aujourd'hui la paie des travailleurs est bancarisée et des congolais peuvent utiliser des cartes bancaires à l'étranger.!! Quand Kabila est arrivé au pouvoir, Mobutu n'était déjà plus à Kinshasa depuis des années et l'Etat Congolais n'existait pratiquement plus. On n'est d'accord ou pas, c'est un fait. David, un belge qui tient une entreprise de fret  aérien en France, me disait l'autre jour que les congolais passent des commandes aujourd'hui, par internet et se  font livrer par le biais de son agence. C'est la preuve de l’émergence de la nouvelle classe moyenne congolaise.Une classe moyenne qui ne compte pas que des parents des politiciens au pouvoir ! Chez nous quand on  réussit c'est parce qu'on aura  recouru aux fétiches. Lamentable mentalité. Même dans la Bible c'est bien dit que l'on gagnera son pain à la sueur de son front. Huit congolais sur dix ne se posent pas la question de comprendre pourquoi malgré tous les marabouts et les féticheurs, l'Afrique soit le continent le plus pauvre au monde.
  Kabila a mis en place des institutions démocratiques qui régissent la vie des congolais aujourd'hui. Le peuple congolais est écouté. Et peut s'exprimer. Pour cela  il n'y a qu'à voir le nombre de journaux, des radios et des télévisions d'opposition. Ce n'est pas parfait mais aujourd'hui on s'exprime. Même à la RTNC, interviennent des opposants qui parlent librement et ne sont pas inquiétés. Le plus grand des opposants congolais, réputé tel, vit à Kinshasa, à Limété. Point besoin de le nommer . L'exil des politiciens opposants n'existe plus. Tout congolais qui le veut peut rentrer chez lui tranquille. Des fois,  des arrestations d'intimidations sont signalées, mais rien de plus. Autre réalisation de Kabila, la liberté d'expression. Elle doit être consolidée, nous sommes d'accord. A kinshasa comme partout des gens se permettent d'appeler Kabila Kanambe et ne sont pas inquiétés. C'est une réalité même si nous ne nions pas toutes les morts suspectes et incompréhensibles que nous amputons toujours sans la moindre enquête à ce monsieur !
   Je discutais avec un combattant. Quelqu'un de sérieux. Il reconnaissait en Kabila, un vrai pacifiste. Huit congolais sur dix oublient que des chefs de guerre et de rébellion d'hier, ceux-là mêmes qui étaient aidés par les rwandais et les Ougandais, ont tous travaillé avec Kabila. Une formule spécifique a été créée au Congo, le 1+4 par Kabila. Tout ça pour qu'il y ait la paix. Les guerres et viols au Kivu, ont toujours été menés par des traitres congolais aidés par le Rwanda et l'Ouganda. Et c'est toujours Kabila qui est  accusé et qui cherche à  négocier et à les combattre. Une autre réalisation de Kabila : la paix
   La  croissance congolaise, revenons-y , dont Huit congolais sur dix doutent, a été possible grâce à une certaine remise en état de l'administration du pays, notamment avec le paiement des salaires et de certains impôts. Si nos richesses ne nous rapportent pas assez parce que Kabila n'a pas trouvé des sociétés minières en l'état de l'assurer, il y a cette économie informelle qui l'a permise. Certaines  routes comme Kinshasa-Matadi et Kinshasa -Kikwit ont été réhabilitées.  Et aujourd'hui le commerce peut se développer. Nous avons complètement oublié l'époque où il fallait trois jours de route si pas plus pour faire le trajet Kin-Matadi.
     "La croissance est là,  nous raconte-t-on, mais on ne mange pas". On ne mange pas les routes ,disent-ils encore quand ils veulent bien reconnaître que l'aspect même de notre pays change.
Il CONVIENT DE RECONNAÎTRE UN FAIT FONDAMENTAL, C'EST QUE NOTRE PROPRE APPORT DES CONGOLAIS en ce qui concerne la construction du pays est plus que nul. Ça veut dire quoi ? Simplement que, ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, que des maisons construites avec 100 briques produites avec un sac de ciment au lieu de 50 briques solides prévues, ne peuvent pas tenir. Et A kinshasa, par exemple, nous n'avons pas fini de voir des maisons qui vont s'écrouler. Reprochons  au gouvernement la lenteur des travaux,  mais considérons aussi notre part. Que fait chaque congolais pour son pays? Ça veut dire quoi cette question par exemple ? Ça veut dire aussi que , au lieu de soudoyer un fonctionnaire, parce que tu en as les moyens(tu favorises ainsi la corruption), attends simplement ton tour. En Europe nous faisons la queue et c'est un comportement plein de sens : tu as le droit d'arriver le premier et le devoir d'attendre ton tour.
    Le Congo n'a jamais comptabilisé autant d’hôpitaux, ni d'établissements scolaires que depuis la gouvernance Kabila. Un progrès indéniable. Mon pote médecin me disait qu'au Congo,aujourd'hui on pouvait se faire soigner efficacement. Même si ,c'est vrai, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses.
   Aujourd'hui au Congo, malgré le niveau de pauvreté et de dénuement, la malnutrition que nous avons connue à certaines époques , symbolisée par le  fameux kwashiorkor,chez les plus petits, n'alimente plus les conversations. Il y a des progrès indéniables.
   Huit congolais sur dix ne liront pas cet article. Car cela ne les intéresse pas. C'est pourquoi, je ne me donnerai même pas la peine de parler des réformes politiques tel le redécoupage des régions. Qu'est-ce que cela a pu être critiqué ! La décentralisation qui n'est pas une réforme facile à mener à été critiquée. Mais aujourd'hui elle est entrain de se frayer un chemin dans le seul but de trouver les voies et moyens pour gérer ce grand Congo, pays aux dimensions d'un continent.
    Quand Kabila est arrivé au pouvoir Inga n'existait plus. Et le délestage n'est pas seulement le propre du Congo. L'approvisionnement en eau potable, non plus. Tout autant de défis à relever dans ce Congo où tout est priorité. Nous sommes bien conscients des difficultés à surmonter. Mais c'est trop facile de tout mettre sur les épaules  d'une seule personne. Paris n'a pas été construit en un jour. Et depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, il était question de reconstruire Paris et non de la construire. En ce qui nous  concerne, le Congo est à construire. Et ce n'est ni moins, ni plus que le travail de huit congolais sur dix. Au moins. Car en réalité, c'est le travail de dix congolais sur dix.
       Quand je me balade sur Paris, je pense toujours au temps nécessaire qu'il avait fallu pour le construire. Et je comprends mieux l'expression qui affirme que Paris n'a pas été construit en un jour. L'occasion de reconnaître l'action de Joseph Kabila et de tous ceux qui ont été ses collaborateurs depuis qu'il est à la tête du pays. Quand le budget d'une ville comme Paris équivaut à celui de tout un pays comme la RDC, on peut quand même comprendre que ces gens ont essayé de faire des choses sans en avoir les moyens. Je vais l'écrire car je le pense. Je sais que l'histoire me donnera raison même si ce n'est pas le but de ma démarche car j'en ai vraiment rien à cirer. je dis que le passage de Kabila à la tête de la RDC , aura été d'un impact que huit congolais sur dix mettront du temps à réaliser.

lundi 14 novembre 2016

HUIT MUSICIENS CONGOLAIS SUR DIX sont terrorisés par les combattants.


    Oui je le dis. Huit musiciens congolais sur dix sont terrorisés par les combattants. Vous êtes nombreux à lire l'article sur huit pasteurs congolais sur dix qui sont des imposteurs. Je vais créer une série "HUIT SUR DIX"  pour vous décrire notre société congolaise. Je vais parler aujourd'hui des musiciens. Avec eux ,tous ceux qui les ont toujours soutenus à travers les mabangas notamment. Ceux-là mêmes qui se sont  faits une certaine renommée qui leur a été bénéfique, pour les plus malins , mais qui  ont finalement désavoué ces artistes. Huit personnalités sur dix, qui sont connues au Congo, le sont parce qu'elles ont été dédicacées. Qui dit mieux ?Dans certaines chansons de Koffi Olomidé, on pouvait en répertorier 300, si pas plus !. Où sont donc passés ces milliers de fans qui remplissaient Bercy, les différents Zénith à travers la France, autant de salles de spectacles , à travers l'espace Shengen, lors des concerts de nos musiciens.? Ils se sont donc un matin, comme ça, comme dans un rêve, réveillés et ont réalisé qu'ils devaient non seulement boycotter les concerts, mais agresser les musiciens! Et ces artistes , principaux concernés, ont fermé leurs gueules et n'ont pas été capables de défendre leurs beefsteaks. Terrorisés par ces  congolais de la diaspora de Londres et de tout l'Occident, qui sont évidemment loin de représenter tout le monde. Moi je ne suis pas de cette diaspora violente et irréfléchie. Aigrie et revancharde. Qui entraîne une certaine population congolaise sans arguments, dans leurs histoires de règlements de compte et de jalousie. Cette idée, partie d'un seul individu qui peut se faire appeler Mr PANURGE,a fait des émules. De vrais moutons. Des malandas ngombe comme on dit à Kinshasa.
    Vous avez lu jalousie ? Oui. je ne peux le comprendre autrement sinon par ce sentiment qui est un vilain défaut. Des histoires de Koffi qui aurait violé ses danseuses, à Kabila qui a pris le pouvoir. Ce dernier en tout cas est toujours là. Depuis la fin de la guerre avec le M23, ces discours là ,de Kabila rwandais, ne fonctionnent plus. Aujourd'hui ils disent qu'il est tanzanien. Demain ils reconnaîtront qu'il est congolais. Les combattants nous ont promis une vérité que nous attendrons longtemps à découvrir. Si justement ce ne sera pas le contraire de ce que les opposés attendent. Ces braqués ! Remarquez que je ne dis pas opposants, je dis opposés. Des adversaires. Des antipathiques. Voilà ce qu'ils sont!
     Comment en effet en arriver à interdire toute production d'artistes congolais en Europe ? Et en Afrique du Sud ,évidemment ?Je n'arrive pas à faire le rapprochement, entre Koffi qui viole, Kabila qui dirige et les musiciens qui le supportent. SACHONS QUE DES ORGANISMES DE JUSTICE EXISTENT. POSONS-NOUS LA QUESTION DE SAVOIR DANS QUELLE SOCIÉTÉ VOULONS-NOUS VIVRE,SI CHACUN DEVAIT SE RENDRE JUSTICE SOI-MÊME  ?
        Chacun doit être libre de ses choix. Personne ne peut en imposer à d'autres. C'est une régression dangereuse qui ne peut exister que dans une société où des gens ne sont pas capables de prétendre à une vie organisée.
Revenons à nos moutons. Au début de l'installation de l'idéologie des combattants, un jeune avait posé la question de connaître leurs vraies motivations. Il a eu des réponses incompréhensibles, parce que erronées. Mais la situation au Kivu, avec les viols et les rébellions, était telle que l'argumentaire développé par ces extrémistes semblait tenir la route. Et partant de là, NOTRE PETIT JEUNE a adhéré.Réponses erronées et donc mensongères. Malheureusement trop de congolais continuent de se laisser berner par tous les trucages de photos et d'autres intoxications diffusées dans les réseaux sociaux.  Aujourd'hui, j'entends un autre jeune qui fait le constat selon lequel, dans ces réunions des combattants, on entend que des slogans hostiles à la personne du chef de l'Etat.Aucun projet de société, aucune idée majeure ou proposition concrète n'est exposée, ni développée pour débattre. C'est ça cette vérité que l'on nous promet ?. Dans mon entourage, j'ai vu des sympathisants quitter le mouvement car ils le jugeaient trop violent..Ils en sont arrivés  à se demander s'ils ne faisaient pas fausse route. S'ils ne s'étaient pas trompés sur la personne de Kabila. Une amie m'appelle un jour pour me montrer des images d'un congolais qui a été tabassé par des combattants. A peine ,allumait-elle la télé pour chercher la vidéo concernée qu'on tombe sur une autre, d'où fusaient des injures sur la personne de J.B Mpiana : "ouais J.B Niques ta mère, collabo..On va te tuer, toi et ta famille..." Inutile de vous dire que j'étais outré. Et triste. Mais les combattants c'est ça, rien d'autre. A chacun de prendre ses responsabilités et d'apprécier.
        Je ne parle même pas tant ,de ces musiciens qui définissent le titre de cet article. Ils n'y ont rien à voir. Il n'y a pas que les musiciens qui devaient subir cette rage insensée et injustifiée. Tout le monde qui côtoie le chef de l'Etat, comme l 'a dit Wazekwa, le coiffeur de ce dernier ,par exemple, devrait payer aussi . Tout le monde qui travaille avec lui devrait payer. Mais payer quoi et pourquoi ?
Papa Wemba est mort sous l'interdiction de production dans l'espace Shengen.  N'est ce pas injuste quand même ! Lui aussi, qu'il repose en paix, n'a vraiment jamais combattu clairement , malgré ses RELATIONS et réseaux, cette idéologie jusqu'au-boutiste. Il disait toujours que les musiciens et les combattants finiront par fumer le calumet de la paix un jour. Cela ne suffisait pas pour défendre leur métier. Il fallait agir autrement et plus efficacement . Tshala Mwana seule fait partie des rares qui s'exprime librement. Bravo Mamou nationale!
    Ils sont combattants mais  Koffi continue de les dédicacer. Vous y comprenez quelque chose, vous ? Moi si. Mopao continue de se foutre de leur gueule et leur dit qu'ils peuvent toujours causer. Le chien aboie, la caravane passe quoi . Tu menaces Koffi, Werra ou JB QUAND IL S,AGIT DE SE PRODUIRE dans Shengen, mais tu vas lui donner de l'argent pour être dédicacé ! Si ce n'est pas de la méchanceté gratuite ça !
    Le mouvement s'essouffle. Il faut le reconnaître et changer de vision. Qui ne sait pas aujourd'hui que les combattants se sont reniés et combattus entre eux.? Combien parmi eux ont retourné leur veste ? Ils se sont interdits, ce qui n'est plus le cas-parce qu'ils y vont aujourd'hui-, d'aller au Congo .Quel a été l'impact de ce mouvement ? Minine. Sinon insignifiant. Voire nul  car ça n'a rien changé au cours politique des choses au Congo. Par contre l'impact économique et culturel a été fatal. Combien de "Ngulus" seraient rentrés dans l'espace Shengen, amenés par des musiciens et qui auraient grossi le nombre de toute cette diaspora qui fait tourner l'économie informelle du pays ? Combien sommes-nous à y penser vraiment ? Cela dit je n'encourage pas l'immigration mais il était plus opportun dans notre situation actuelle de profiter de tout ce système. Quel manque à gagner pour le pays! La musique congolaise a perdu sa place de leader en Afrique à cause de ces interdictions bidons et malveillantes. Trop c'est trop. Il est temps d'arrêter. Badive, producteur de musique a été obligé de changer de métier à cause de toute cette mascarade. Il y en a marre. Je rigole quand on me dit : tu vas être tabassé si tu parles comme ça dans les ngandas de Paris. Normal, les ngandas de Paris ne sont pas Le Collège de France, ni la Sorbonne !
    Les combattants prétendaient protéger nos filles et nos femmes des musiciens qui les épousaient pour avoir des papiers. Aujourd'hui les femmes de Shengen paient le billet à qui elles veulent pour venir les rejoindre. Quant à nos enfants qui couraient le risque de négliger les études pour cause de sortie en concerts, combien parmi eux n'ont pas répondu aux sirènes de la vente de drogue. Connaissez-vous une seule action  des combattants en faveur de ces enfants détournés de la culture de leur pays et qui ont adopté d'autres cultures ?
     Et le comble dans tout ça , c'est que les musiciens eux-mêmes n'ont pas été capables de se défendre. Je ne sais pas quand ils foutront encore leurs pattes ici pour donner des concerts. Par lâcheté ,au contraire, On les entend adhérer au discours des combattants !Ils se mettent à critiquer le gouvernement, les cinq chantiers, la misère au pays, et à confesser aussi que les danseuses se sont souvent présentées trop dévêtues... Savent-ils seulement qu'au Congo aujourd'hui , dans certaines de ses régions les plus isolées, les habitants n'ont rien pour se couvrir et que ça ne gêne personne.? Nos ancêtres qui seraient les protagonistes de notre culture ne portaient pas de pagne (Ca n'existait déjà pas) de la tête aux pieds pour danser par exemple. Chez nous au pays , que je sache, les femmes ont toujours dansé le ventre nu.Nous savons tous comment nos danseuses traditionnelles s'habillent. Je n'invente rien. Maintenant les combattants veulent que ces danseuses portent des pagnes de la tête aux pieds.! Ils sont loin de savoir comment nos lointains ancêtres  s'habillaient...
      Je ne défends ni Kabila, ni les musiciens. Je défends la liberté . La liberté de choix et la liberté d'expression. Quelqu'un a-t-il un problème avec les musiciens ou avec les politiciens , c'est son droit. Chacun doit garder sa liberté de pensée.Les combattants à mon avis restent une nébuleuse où chacun, suivant qu'il a des soucis avec un musicien ou un politicien , passe à l'action dès que l'occasion se présente. Ce ne sera pas une idéologie pour une société viable. Vociférer des insultes et des menaces vis-à-vis des musiciens et de leurs familles, entre-nous congolais, avouons que cela n'a pas de sens et n'est pas la solution.
     Musiciens, mobilisez-vous pour trouver une solution à votre problème. Intéressez tout le monde qui peut l'être pour pouvoir exercer librement votre métier. Il est plus que temps.
   

dimanche 16 octobre 2016

Aurons-nous, congolais, nos trois repas par jour, si la constitution était respectée ?



        Le premier des droits de l'homme est d'avoir de quoi manger. Tous les congolais qui s'agitent autour de la politique ne pensent qu,à ça. TOZALI KOLIA TE, que je traduirais par "nous n'avons pas de quoi nous mettre sous la dent". D'un côté, ceux qui ont de quoi manger à profusion, et de l'autre, ceux qui de fois ne peuvent s'offrir ce luxe que tous les deux jours, par exemple. Je n'ai pas envie de m'étendre sur ce sujet maintenant dans cet article.Tout ce que j'ai envie de dire aux congolais, c'est d'arrêter de rêver qu'ils auront leurs trois repas par jour, et que pour cela , il suffit que la constitution soit respectée. Je nous invite à la réflexion. Je n'ignore pas ce que c'est qu'une constitution, LA CONSTITUTION, pour un pays, et ce qu'elle représente.J'ai appris le droit constitutionnel avec le professeur Djelo Empenge Osako. Je nous dis simplement que les choses ne se font pas comme par enchantement. Alors ? ALORS QUOI ? Que faut-il faire pour que Le Congo aille mieux.? Vieux sujet récurrent partout où deux ou trois congolais sont rassemblés. Seulement chacun y va de son analyse. La politique est une science qui s'apprend à l'école. Pour qu'un jour , nous en arrivions à avoir nos trois repas par jour, il nous faudra avant tout remettre l'éducation et l'instruction, en leur place de priorités des priorités. Et encore! Je ne sais pas si dans ce village, à 90 kms à peine de Kinshasa, il faut être passé par l'école, pour que ces villageois comprennent qu'ils doivent PLANTER leur piment, et non attendre toujours que des commerçants en provenance de Kinshasa leur en ramènent.! Leurs palmiers ne sont pas exploités. Ils ont ainsi de l'huile et du vin de palme à portée de main, mais ne s'en rendent même pas compte. Ce n'est donc pas étonnant, avec un tel comportement, que ces gens, n'aient pas à manger .Des présidents pourront changer tous les mois, j'ai peur que leur situation, au niveau des besoins de première nécessité n'évolue pas.

mercredi 5 octobre 2016

Mourir pour le Congo. Vraiment ?


       Le congolais dont on  a toujours dit qu'il abominait le sang a bien changé. L'africain en général a sacrifié cette vertu de préserver la vie, dépassé par le dénuement . Partout on tue. Boko haram tue. On a vu les sud africains tuer d'autres africains partis chercher du pain chez eux.Les Rwandais se sont massacrés entre eux. Les congolais de Brazza pareil. Je vais arrêter là cette énumération macabre.
Revenons à mes compatriotes congolais .Hier il abhorrait le sang disais-je. Aujourd'hui il en raffole. Notre Congo est devenu un pays de rébellions. Il en a certes connues par le passé mais cette fois cela dure. Trop longtemps. Qui dit rébellion, dit déversement de sang. Des chefs de guerre congolais se sont constitués des milices pour leur défense et pour exploiter les minerais du pays pour leur propre poche. Et cela ne va pas sans perte de vies humaines. Mobutu est resté 32 ans au pouvoir malgré des centaines de manifestations, accompagnées des pillages et des morts. Rien n' y a fait.   Il était toujours là. Il a fallu plus pour le déloger. Mais entre-temps combien de vies brisées! Avec Kabila on est parti pour vivre les mêmes choses. Des élections toujours contestées, des marches, des casses et des morts. Tout ceci m'inspire quoi. Une première réflexion toute simple. Ne jamais aller manifester pour les intérêts d'un quelconque candidat suite à un appel ou un ordre, d'où qu'il vienne. Les choses ne devront donc jamais changer ?. Si.Mais il n'y a pas besoin de violence pour changer quoi que ce soit. En d'autres époques, cette manière d'agir marchait. Et encore ! Actuellement ça ne fonctionne plus. Regardez le printemps arabe. L'invasion de l'Irak. La mort de Kadhafi . La situation en Syrie. Mao, Castro, ces révolutionnaires  dictateurs ,ont-ils vraiment réussi ? Je ne crois pas. Ce sont ceux qui viendront après et qui assoupliront les choses qui ramèneront des changements dans leurs pays. Tous ces gens qui veulent imposer ou s'imposer ne gagnent pas. Tout doit être mis sur la table.
       Au Congo, la conférence souveraine aura été un grand moment de démocratie. Avec beaucoup d'avancées, pas visiblement économiques mais surtout au niveau des mentalités. Ça aura été un grand booster de la marche vers la démocratie, la transparence. Et ça, c'est capital, pour changer un pays. Pour changer sa gouvernance. Et le dialogue de Kabila aura été, s'il avait été suivi et respecté, une pierre en plus dans la construction de cet édifice qui n'est autre que notre Congo. J'aurai pu penser moi aussi que ce dialogue, on n'en avait pas besoin et qu'il fallait strictement respecter la constitution. Mais nous savons tous que nous ne remplissons pas la moitié de conditions nécessaires pour avoir des élections crédibles : le recensement des électeurs, le calcul du taux de participation, la fiabilité du comptage des voix, la capacité de reconnaître sa victoire et sa propre défaite  .... Alors, faut-il malgré tout les organiser pour voir chaque partie en lice se proclamer vainqueur ? Tout cela je crois pose question. Pourquoi ne pas dialoguer ?
      Mais kabila quoiqu'il fasse , même s'il devait mourir au pouvoir, n'est pas éternel. Tshisekedi non plus. Ils passeront tous. Et la RDCongo restera et vivra. Et toujours, j'ose croire aujourd'hui ,dans le sens du progrès, sinon de la modernité. Car la technologie elle , ne s’arrêtera pas. Pourquoi devra-t-on mourir encore, au 21ème siècle pour un candidat ? Cela ne se voit plus que dans les pays sous-développés qui le sont encore parce qu'ils ne sont pas pour la démocratie. Parce qu'il y en a qui espèrent arriver au pouvoir par la mort des manifestants. Ceux-là qui espèrent devenir PRESIDENT par nomination des puissances occidentales.En Occident, zéro mort pour les élections. En Afrique centrale particulièrement, encore des morts pour les élections. Il ne faut plus mourir pour un candidat. Ta famille a plus besoin de toi que ton candidat qui ne te connaît même pas.Les solutions donc, il  y ' en a toujours plein. Le dialogue, tel que l'a voulu Kabila, je le pense sincèrement, est une des voies. Maintenant, le plus important reste de savoir de quoi on va parler. Et dans quelles conditions ? Souvenons-nous de ce que Hitler est arrivé au pouvoir de manière on peut dire, démocratique.Mais qu'est ce qu'il a résolu ? Rien. Il a ramené le chaos et la désolation dans le monde. Bill Clinton qui ne nous(congolais) a pas beaucoup aidés a pourtant été un bon président pour son  pays. Mais l'alternanace en a voulu autrement. Bush n'a pas fait mieux. Giscard a réussi mais n'a pas été reconduit..Le  changement  que je soutiens n'est pas la panacée. Donc , on peut toujours prendre le temps de discuter. Pourquoi pas reculer la tenue des élections d'une année, voire deux?
     Lors des derniers pillages de 1993, j'entendais un expatrié commenter: ..le peuple manifeste, c'est son droit...C'est du désordre et du chaos que viendront la bonne gouvernance et le progrès. Mais nous sommes nombreux  à attendre encore. Moi je ne mourrai pas pour le Congo et je ne le souhaite à personne!
      La chute pour ce petit clin d'oeil à l'actualité du Congo sera : DISCUTONS. Si la démocratie veut dire le pouvoir par le peuple. La démocratie veut dire aussi faire un choix. Privilégions le choix des idées. Sachons, chers compatriotes congolais, que majorité congolaise et opposition congolaise représentent les congolais. Nous ne sommes pas en guerre de chez la guerre des armées entre nous!Pourquoi mourir pour le Congo, dans le cas d'espèce, congolais contre congolais ?. Comme on dit en lingala francisé: Franchement !

jeudi 17 mars 2016

L,Etat congolais doit construire des logements sociaux.

     La problématique du logement à Kinshasa, n'est qu'un aspect de tout ce que cette population galopante, estimée à 11 millions d'individus aujourd'hui, nous posera comme soucis. Et cela ne cessera de se poser, avec elle son lot de désagréments notamment ceux liés à la salubrité, la santé,la délinquance et des pénuries en tous genres si le gouvernement ne s'y attaque pas aujourd'hui.
Les experts en la matière en parleront beaucoup beaucoup mieux que moi. La constatation qui m'inspire est celle de cette réalité qui n'échappe à personne au Congo, de voir que des enfants étant nés chez leurs parents , -normal- y grandissent, et n'arrivent presque jamais à quitter le toit familial.! C'est ce phénomène des adultes de 40 ans qui vivent encore chez eux et commencent à leur tour à faire des enfants chez les parents. C'est une situation à la longue explosive et simplement invivable.
Nous nous contentons souvent de les culpabiliser  sans chercher à comprendre les raisons ayant conduit à cet état des choses. et surtout à proposer des solutions.
    Il faut comprendre que ces gens qui n'ont pas de travail et qui ont déjà du mal à se trouver quelque chose à se mettre sous la dent ont beaucoup beaucoup d'autres priorités dont la santé et la nourriture dans leur existence. Alors,  le souci de se loger qui n'en devient pas une sinécure, se retrouve loin des préoccupations quand on sait qu'il y a la maison familiale qui peut y répondre. Est-ce la solution est que l'Etat puisse construire des logements sociaux, ou qu'il puisse investir pour garantir un emploi à la plupart ? Donner du boulot à tout le monde ce n'est pas possible. Penser à relever les salaires de ceux qui ont déjà du travail, les payer en temps et en heure en essayant d'organiser une couverture sociale qui puisse assurer un revenu minimum , voire temporaire à Tous, serait déjà une grosse avancée. Cet argent que l'Etat va sortir, reviendra dans ses caisses sous diverses formes. La population qui disposera d'un certain pouvoir d'achat , consommera et contribuera à donner du travail aux entreprises qui auront besoin de produire et donc qui embaucheront. Ces entreprises paieront des impôts et des prélèvements sur salaire seront effectués auprès des travailleurs et l'économie du pays fonctionnera. C'est à l'Etat de faire le geste. Et c'est comme ça que lentement mais sûrement, des logements sociaux construits par l'Etat pourront être accordés à certains SUIVANT LES CONDITIONS DE CHACUN. En visant toujours plus et plus loin ,c'est à dire à donner les moyens aux uns de s'acheter des parcelles pour construire et à d'autres la possibilité d'acheter des maisons ou de louer. Pas besoin de maisons ou appartements luxueux. Juste des habitations limitées à l'essentiel.
C'est-à-dire où on peut dormir décemment. Il faudrait vraiment que  les architectes congolais travaillent la-dessus afin d,offrir au peuple des innovations en matière de logements qui s'adaptent à son environnement et dans le strict respect des normes de l'écologie. Ceci bien entendu avec la bénédiction du gouvernement. L'etat doit assurer le logement à sa population.




mercredi 16 mars 2016

Papa Wemba, Awilo Longomba, Nyoka Longo, Matou Samuel, Kwamy Kakuta,Josky Kiambukuta, Wendo Kolossoy, Tabu LEY


J'aimerais juste partager avec vous quelques photos d'artistes congolais.
Josky Kiambukuta avant un concert dans la région parisienne
Wendo Kolossoy et Tabu Ley en pleine lecture du magazine publié par Jean Baptiste Kakuta. Ici au musée de Tervuren(Belgique)
Nyoka Longo et Tabu LEY à Tervuren

Matou Samuel, qlq part devant les salles de spectacles LSC à Saint Denis (Paris)

Kwamy Kakuta et Awilo Longomba avant une production au Macumba (NORD)

Papa Wemba à l,hôtel Mercure après une production à Lille

Papa Wemba

Awilo LONGOMBA

mardi 9 février 2016

Les DEDICACES EN R.D.CONGO,

Nuisent-elles vraiment à notre musique ?

Je ne vais pas parler des polémiques en Rdc. Cette époque je crois est révolue. J.B Mpiana y avait mis un terme  avec sa célèbre phrase "tokosolola nini ". Cela a sans nul doute aidé un peu les gens à moins débiter des bêtises sur tout ce qui bouge et à ne pas se combattre systématiquement et sans raisons.
Il continue cependant d'exister des critiques infondées en ce qui concerne les dédicaces. Ce phénomène, il est vrai, a pris des proportions inattendues. Cela fait jaser. Nombreux sont ceux qui le critiquent, le voyant de très mauvais oeil. Mais tout aussi autant pour continuer à en  faire usage. Même des COMBATTANTS- quand on sait ce qu'ils pensent des musiciens -, usent et abusent de dédicaces. Allez y comprendre quelque chose ! Mais bon  "Congolais aza kanda, congolais aza compliqué" ndlr , traduisez : le congolais est méchant et compliqué. Grâce aux dédicaces, les musiciens peuvent gagner leur pain. Et cela ne plaît pas. 1000, voire 1.500 euros pour entendre son nom cité dans une chanson, l'espace d'une seconde, c'est un peu cher payé. Beaucoup en ont profité et ont réussi à se faire connaître du grand public sans avoir eu à financer une quelconque campagne, par exemple pour une élection législative. Je suis personnellemnt incapable de ce fait, de faire le rapport. Si c'est cher ou pas cher. Je retiens surtout que personne n'y est obligé. C'est un choix personnel. Encore une fois, il existe au Congo, un courant idéologique, qui, sous le pretexte de forger une société saine, enlève aux gens leurs libertés. Ca ne leur a pas suffit d'interdire aux musiciens de venir se produire en Europe. Ils vont jusqu'à décider de comment ils doivent gagner leur vie. Chapeau à quelques rares musiciens qui se sont exprimés pour dénoncer telle attitude. La plupart , avec eux tous ces habitués de dédicaces ont retourné la veste, par peur, pour se rallier à ces idéologies extrémistes.
Les dédicaces ont toujours existé. Faute de prise en charge par l’État, d'aider les secteurs de création artistique, nos musiciens se sont retournés vers les mélomanes. Le grand donateur, Mécène himself, qui est né avant Jésus-Christ, a utilisé sa fortune pour promouvoir les musiciens. Il n'est plus là malheureusement pour aider les musiciens congolais..non je plaisante. Mais le mécénat, vocable qui trouve son origine dans le nom de Caius Cilnius MAECENAS, continue de faire le bonheur de créateurs d'oeuvres à intérêt public. Au congo ça ne passe pas. Que dirons-nous des financements participatifs, le crowdfunding, tel que cela existe aujourd'hui dans la musique! Mais bon !
Sous le prétexte qu'il y a trop de noms, trop de bruits,, se cache la véritable raison : empêcher le musicien d'en profiter et donc de s'enrichir. C'est ça, la réussite de gens est toujours mal vue.
Certains critiques affirment que notre musique a perdu de sa qualité à cause de tout ça. je ne pense pas. Pas plus tard qu'hier, d'où d'ailleurs l'idée d'écrire ce papier, j'écoutais une chanson de Mme Patience Dabany. Elle n'est pas congolaise, mais elle a exploié les dédicaces. Ce n'était sûrement   pas pour l'argent mais pour faire plaisir certainement. Je trouve donc normal que les musiciens, qui souvent manquent de producteurs, rendent hommage à ceux qui les soutiennent en leur donnant de l'argent, chacun dans la mesure de ses moyens. Chacun est libre et personne n'y est obligé. Alors ! C'est pour cela d'ailleurs que la barre doit être mise assez haut pour qu'évidemment une chanson ne ressemble plus qu'à une litanie de noms.
Plein d'autres artiste africains nous ont copié sur les dédicaces. C'est que ce n'est pas aussi mauvais que ça. Je crois que l'interdiction faite à nos musiciens de venir se produire en Europe, fait beaucoup plus de tort à notre culture que les dédicaces qui figurent dans leurs chansons. Alors, DEDICACES( mabanga) ou interdiction de production si l'on veut que le Congo avance ?

vendredi 15 janvier 2016

RD Congo : A qui profitent les coltan-dollars ?

                                        Coltan dollar parce que le coltan a le vent en poupe actuellement dans les discussions. En ce qui concerne la RD Congo on peut véritablement parler de copper-dollar aussi, car avant c'était le cuivre qui intéressait tout le monde . Le cuivre n'a rien perdu de sa valeur aujourd'hui même si c'est vrai on en parle moins. Mais au Congo il y a aussi le diamant...Il y a de l,or. Il y a toutes sortes de minerais, exploités, exploitables et à découvrir. Il y a les terres rares aussi. Il y a même de l'uranium. Il paraît même que la bombe atomique qui a été utilisée à Hiroshima et à Nagasaki a été fabriquée avec de l'uranium du Congo!
Le pays, comme on le sait et on l'a toujours su, au point de commencer à en avoir ras-le-bol, à force de nous le ressasser , est une véritable mine en soi. En ce moment j'entends parler d'une certaine mafia qui contrôlerait le pétrole du Congo. Nous avons même du pétrole voyez-vous ! Parler du pétrole me fait penser aux pétrodollars : la richesse comme aux pays arabes du Moyen-Orient , l,Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, pays admirablement construits grâce à cette ressource qu'est le pétrole. Beaucoup parmi nous pensent qu'avec le pétrole, il suffit d'en avoir, le pays se développera. C,est pour cela qu'ils commentent tant cette affaire autour du pétrole.
                                  On va revenir à nos autres ressources et laisser le pétrole tranquille. Alors ,tout ce que nous avons comme autres richesses minérales au point de parler de scandale géologique, qu'est ce que l'on en fait. Les monarchies arabes qui sont loin d'être des modèles de démocratie arrivent à garantir le social de leurs populations . Pourquoi  pas  la RDC et en général les pays d'Afrique ? La côte d'Ivoire à l'époque de Houphouêt avait bien  réussi à se construire grâce à son cacao !.
 Je voudrais juste inviter les chef d'Etats d'Afrique à prendre conscience que l'Europe, l'eldorado pour lequel tant d'Africains meurent encore aujourd'hui au cours des voyages périlleux en mer, n'est pas aussi pourvue que l,Afrique en termes de matières premières. Elle a bâti sa richesse à partir et grâce à un choix. Celui de la démocratie , sans laquelle toute bonne gouvernance est compromise. La démocratie garantit des institutions assurant la transparence, sans laquelle le mal par excellence ne peut être combattu, j'ai cité la corruption. Cette  gangrène  qui ronge nos sociétés et qui contribue à ce que les dollars de nos coltan, or et diamant ne profitent pas aux populations d'où ces matières premières sont exploitées. La pire des corruptions c'est quoi , ? C'est cette perte de conscience à rendre service à son pays parce que l'on veut bien fermer ses yeux à tout, du moment que ses propres poches sont remplies.

jeudi 14 janvier 2016

Pour ou contre la COUR PENALE INTERNATIONALE ?



Pour ou contre la Cour Pénale Internationale.,?

Pour moi c'est pour. Evidemment. Je n'ai rien à craindre me diriez-vous. De même que tous les dirigeants du Tiers- monde , mais surtout d'Afrique Subsaharienne, qui fonctionnent véritablement de façon démocratique n,ont rien à craindre.  Sauf évidemment ceux qui sont encore capables d'assassiner leurs populations parce qu'ils veulent rester au pouvoir. C'est véritablement une idée géniale que de traduire en justice ces chefs d'Etat qui envoient les forces de l'ordre de leur pays pour tirer sur les gens qui manifestent.Et ces pauvres populations, au lieu de se réjouir de voir un organisme comme la C.P.I  s,occuper à leur rendre justice, se lèvent pour la critiquer. Se croyant intelligentes et émancipées face à une certaine prolongation d,une certaine forme d'injustice voire de colonisation. Réfléchissons un peu.  Les puissances occidentales on le sait,n'hésitent pas à tuer en dehors de leurs territoires pour défendre leurs intérêts. Elles ne s'attaquent pas à leurs propres populations.Il n'y a plus dans ces démocraties, des élections contestées par exemple, qui provoquent des soulèvements de masses avec des morts. Ces masses imbéciles ,-loin de moi la propension à tout le temps vouloir insulter quiconque, je ne me réfère simplement qu'à un vieil adage du Bas-Congo qui dit: "mdidi bantu, mbidi buzoba" qui se traduit par "beaucoup de monde beaucoup de bêtises" et plus littérairement "masse imbécile";  ces personnes donc qui  sont prêtes à mourir pour tel ou tel autre candidat.   C'est complètement l,inverse en ce qui concerne nos chefs d'Etats d'Afrique Centrale. Ils tuent leurs populations pour rester au pouvoir et continuer de fermer les yeux pour rendre service à leurs soutiens. Actuellement la mode est au référendum.Alors , nous le peuple qui sommes du côté des victimes, réjouissons-nous que ,  après avoir usé et sucé leurs protégés, ces puissances occidentales lâchent et  traînent ces dirigeants devant le T.P.I afin qu'ils puissent rendre compte de leurs crimes. Donc vive la C.P.I !

La guerre de l'eau !