vendredi 25 novembre 2016

Huit congolais sur dix ignorent l'action de Kabila



         Huit congolais sur dix ignorent l'action de Kabila depuis 15 ans. Je ne suis pas en train de faire son bilan.  Sauf que, au cours de nos discussions, de parlementaires debout, ils me posent toujours la même question :  "qu'est ce qu'il a fait depuis 15 ans qu'il est là" ? Avant de leur répondre, aussitôt que je veuille faire une petite marche en arrière pour comparer, ils m'arrêtent . -Non, il ne faut pas toujours revenir en arrière, 15 ans quand même depuis qu'il est là. D'accord ! Mais comment comprendre SANS COMPARAISON.? Ne pas vouloir le faire veut tout simplement dire refuser de juger. Dès lors comment discuter ?  La moindre des démarches, c'est quand même de pouvoir dire qu'avant c'était comme ceci et que maintenant, c'est comme cela !Mais bon, ils ne s'empêchent pas de comparer la croissance congolaise avec la croissance française par exemple. Simplement parce qu'ils refusent d'accepter que depuis l'avènement de Kabila, le Congo a repris avec la croissance. Une des réalisations de ce monsieur, est bien la reprise de la croissance.  Ça veut dire que quand Kabila est arrivé au pouvoir, il n'y avait aucune banque fiable et qu'aujourd'hui la paie des travailleurs est bancarisée et des congolais peuvent utiliser des cartes bancaires à l'étranger.!! Quand Kabila est arrivé au pouvoir, Mobutu n'était déjà plus à Kinshasa depuis des années et l'Etat Congolais n'existait pratiquement plus. On n'est d'accord ou pas, c'est un fait. David, un belge qui tient une entreprise de fret  aérien en France, me disait l'autre jour que les congolais passent des commandes aujourd'hui, par internet et se  font livrer par le biais de son agence. C'est la preuve de l’émergence de la nouvelle classe moyenne congolaise.Une classe moyenne qui ne compte pas que des parents des politiciens au pouvoir ! Chez nous quand on  réussit c'est parce qu'on aura  recouru aux fétiches. Lamentable mentalité. Même dans la Bible c'est bien dit que l'on gagnera son pain à la sueur de son front. Huit congolais sur dix ne se posent pas la question de comprendre pourquoi malgré tous les marabouts et les féticheurs, l'Afrique soit le continent le plus pauvre au monde.
  Kabila a mis en place des institutions démocratiques qui régissent la vie des congolais aujourd'hui. Le peuple congolais est écouté. Et peut s'exprimer. Pour cela  il n'y a qu'à voir le nombre de journaux, des radios et des télévisions d'opposition. Ce n'est pas parfait mais aujourd'hui on s'exprime. Même à la RTNC, interviennent des opposants qui parlent librement et ne sont pas inquiétés. Le plus grand des opposants congolais, réputé tel, vit à Kinshasa, à Limété. Point besoin de le nommer . L'exil des politiciens opposants n'existe plus. Tout congolais qui le veut peut rentrer chez lui tranquille. Des fois,  des arrestations d'intimidations sont signalées, mais rien de plus. Autre réalisation de Kabila, la liberté d'expression. Elle doit être consolidée, nous sommes d'accord. A kinshasa comme partout des gens se permettent d'appeler Kabila Kanambe et ne sont pas inquiétés. C'est une réalité même si nous ne nions pas toutes les morts suspectes et incompréhensibles que nous amputons toujours sans la moindre enquête à ce monsieur !
   Je discutais avec un combattant. Quelqu'un de sérieux. Il reconnaissait en Kabila, un vrai pacifiste. Huit congolais sur dix oublient que des chefs de guerre et de rébellion d'hier, ceux-là mêmes qui étaient aidés par les rwandais et les Ougandais, ont tous travaillé avec Kabila. Une formule spécifique a été créée au Congo, le 1+4 par Kabila. Tout ça pour qu'il y ait la paix. Les guerres et viols au Kivu, ont toujours été menés par des traitres congolais aidés par le Rwanda et l'Ouganda. Et c'est toujours Kabila qui est  accusé et qui cherche à  négocier et à les combattre. Une autre réalisation de Kabila : la paix
   La  croissance congolaise, revenons-y , dont Huit congolais sur dix doutent, a été possible grâce à une certaine remise en état de l'administration du pays, notamment avec le paiement des salaires et de certains impôts. Si nos richesses ne nous rapportent pas assez parce que Kabila n'a pas trouvé des sociétés minières en l'état de l'assurer, il y a cette économie informelle qui l'a permise. Certaines  routes comme Kinshasa-Matadi et Kinshasa -Kikwit ont été réhabilitées.  Et aujourd'hui le commerce peut se développer. Nous avons complètement oublié l'époque où il fallait trois jours de route si pas plus pour faire le trajet Kin-Matadi.
     "La croissance est là,  nous raconte-t-on, mais on ne mange pas". On ne mange pas les routes ,disent-ils encore quand ils veulent bien reconnaître que l'aspect même de notre pays change.
Il CONVIENT DE RECONNAÎTRE UN FAIT FONDAMENTAL, C'EST QUE NOTRE PROPRE APPORT DES CONGOLAIS en ce qui concerne la construction du pays est plus que nul. Ça veut dire quoi ? Simplement que, ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, que des maisons construites avec 100 briques produites avec un sac de ciment au lieu de 50 briques solides prévues, ne peuvent pas tenir. Et A kinshasa, par exemple, nous n'avons pas fini de voir des maisons qui vont s'écrouler. Reprochons  au gouvernement la lenteur des travaux,  mais considérons aussi notre part. Que fait chaque congolais pour son pays? Ça veut dire quoi cette question par exemple ? Ça veut dire aussi que , au lieu de soudoyer un fonctionnaire, parce que tu en as les moyens(tu favorises ainsi la corruption), attends simplement ton tour. En Europe nous faisons la queue et c'est un comportement plein de sens : tu as le droit d'arriver le premier et le devoir d'attendre ton tour.
    Le Congo n'a jamais comptabilisé autant d’hôpitaux, ni d'établissements scolaires que depuis la gouvernance Kabila. Un progrès indéniable. Mon pote médecin me disait qu'au Congo,aujourd'hui on pouvait se faire soigner efficacement. Même si ,c'est vrai, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses.
   Aujourd'hui au Congo, malgré le niveau de pauvreté et de dénuement, la malnutrition que nous avons connue à certaines époques , symbolisée par le  fameux kwashiorkor,chez les plus petits, n'alimente plus les conversations. Il y a des progrès indéniables.
   Huit congolais sur dix ne liront pas cet article. Car cela ne les intéresse pas. C'est pourquoi, je ne me donnerai même pas la peine de parler des réformes politiques tel le redécoupage des régions. Qu'est-ce que cela a pu être critiqué ! La décentralisation qui n'est pas une réforme facile à mener à été critiquée. Mais aujourd'hui elle est entrain de se frayer un chemin dans le seul but de trouver les voies et moyens pour gérer ce grand Congo, pays aux dimensions d'un continent.
    Quand Kabila est arrivé au pouvoir Inga n'existait plus. Et le délestage n'est pas seulement le propre du Congo. L'approvisionnement en eau potable, non plus. Tout autant de défis à relever dans ce Congo où tout est priorité. Nous sommes bien conscients des difficultés à surmonter. Mais c'est trop facile de tout mettre sur les épaules  d'une seule personne. Paris n'a pas été construit en un jour. Et depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, il était question de reconstruire Paris et non de la construire. En ce qui nous  concerne, le Congo est à construire. Et ce n'est ni moins, ni plus que le travail de huit congolais sur dix. Au moins. Car en réalité, c'est le travail de dix congolais sur dix.
       Quand je me balade sur Paris, je pense toujours au temps nécessaire qu'il avait fallu pour le construire. Et je comprends mieux l'expression qui affirme que Paris n'a pas été construit en un jour. L'occasion de reconnaître l'action de Joseph Kabila et de tous ceux qui ont été ses collaborateurs depuis qu'il est à la tête du pays. Quand le budget d'une ville comme Paris équivaut à celui de tout un pays comme la RDC, on peut quand même comprendre que ces gens ont essayé de faire des choses sans en avoir les moyens. Je vais l'écrire car je le pense. Je sais que l'histoire me donnera raison même si ce n'est pas le but de ma démarche car j'en ai vraiment rien à cirer. je dis que le passage de Kabila à la tête de la RDC , aura été d'un impact que huit congolais sur dix mettront du temps à réaliser.

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