mercredi 26 septembre 2018

Collabos contre combattants congolais. Qui se bat vraiment pour le pays ?

                 Qui se bat vraiment pour le pays ? Nous ne sommes pas en guerre officiellement déclarée contre un quelconque ennemi. Il s'agit d'une guerre civile dont les contours ne sont pas bien définis d'ailleurs. Qui sont les chefs des différentes factions, nul ne sait..
Nous n'allons pas nous perdre dans ces considérations, pourtant tellement importantes pour bien spécifier les belligérants. Mon propos , c'est plutôt pour bien recentrer les choses. Il s'agit de ne pas gaspiller les énergies, pour combattre le bon combat. Non pas celui de la foi. Mais la bataille de la libération du Congo. Pas du Congo infiltré et occupé par le Rwanda, car je n'y crois pas un mot. Mais la Libération du Congo de tous les prédateurs, quels qu'ils soient, qui nous envahissent et nous pillent. Plus d'une dizaine de groupes armés, et parmi eux des leaders congolais! M'enfin, c'est quoi ce bordel!
                     Le CONGO RDC infiltré a déjà été libéré par M'zee Laurent. Le Congo à balkaniser reste toujours d'actualité, car aussi riche, le pays est convoité et donc il faut rester vigilant. Kabila Joseph ne vend pas le  Congo. Il n'a pas les moyens de le défendre. Voilà pourquoi il eut fallu le soutenir dans toutes les guerres qu'il a menées pour pacifier et libérer le pays. Libérer le pays: qui se souvient encore que de nombreuses armées se sont battues sur notre sol, en RDC ,chacune d'entre elles voulant sa part du gâteau ?. S'attaquer à lui n'a aucun sens. Si c'est parce qu'il est le chef et que le pays ne décolle pas, nous sommes d'accord. Si c'est pour nous expliquer qu'il est la cause de nos misères, là je ne crois plus trop. Or celle-ci se trouve être la raison de la haine lui vouée, et dans la foulée, à nos artistes qui n'ont rien à voir avec tout ça PAR LES COMBATTANTS.
Une autre ligne, différente de celle-ci ,est incarnée par ceux qui pensent justement que Kabila ne vend pas le pays aux Rwandais. Ceux-là pensent qu'il a été question de mener une diplomatie spéciale et assez particulière, même si, il est vrai, difficilement compréhensible, pour aboutir à la paix. Ces derniers donc ont choisi de l'accepter comme leur président sans chercher à le combattre. Ils sont appelés collabos.
                   Nous voyons bien que l'erreur se trouve au niveau de l'appréciation et de l'interprétation des faits. Mais le combat est le même.Qui a raison ? Il ne s'agit pas de chercher qui a tort ou qui a raison. Il s'agit de faire une bonne analyse des faits et d'adopter l'attitude la plus raisonnable.La plus utile et la plus profitable à tous. Les combattants comme on a pu le voir se sont beaucoup délités et ont perdu leur cohésion. C'est que la vérité qui vient par les escaliers est  arrivée plus vite que celle qui a pris le chemin de l'ascenseur. Depuis le temps que nous l'attendons par l'ascenseur, elle n'arrive toujours pas. C'est qu'il y a un problème. En d'autres termes il n'y a pas d'autre vérité que celle que nous connaissons à ce jour.
                 Tant de leaders combattants ont compris et ont tourné la veste. Ils n'étaient pas motivés que par l'argent, pour ceux qui ont pu en bénéficier. Ils ont compris qu'ils étaient dans l'erreur et ont changé d'avis. Il n'y a que les imbéciles qui n'en changent pas.
                   Alors il est plus que temps de revenir aux fondamentaux. Kabila ne se présentera pas . Savourons ces instants de plaisir, car cet acte a vraiment apaisé les esprits, et commencez donc par laisser les musiciens se produire et faire rayonner notre culture. Laissez voyager les politiciens sans les agresser. La corruption, elle est généralisée. Il faut réfléchir à d'autres solutions pour chercher à l'endiguer et non entretenir ce genre de guerre civile qui n'a aucun sens. On ne peut plus aller tranquille à Paris ou à Bruxelles sans risque de se faire agresser par des voyous de tous bords qui prétendent mieux connaître la politique de notre pays et qui le défendraient mieux que tous les autres. Il y en a plus que marre.
                 Nous avons tous le souci pour notre pays. Avec tout l'uranium dont nous disposons, si nos dirigeants avaient pris le soin de développer notre bombe atomique, nous ne serions que plus respectés et les voleurs réfléchiraient à deux fois avant de venir s'aventurer chez nous.Il faut arrêter d'aller fouiller les hôtels pour démasquer les dirigeants afin de les mutakaliser, le combat est 'ailleurs et de toute autre nature.

Kabila, le bâtisseur de la démocratie congolaise


       Ce titre ne  plaira pas à plus d'un. Ça c'est sûr. Mais que l'on  le reconnaisse ou pas, Kabila vient de créer l'événement en choisissant de ne pas se présenter pour un troisième mandat. Signant ainsi, instaurant par cet acte, dirais je mieux, le processus d'alternance, à l’accession au pouvoir en RDC. C'est un vrai démocrate et un épris de paix. Il aurait pu choisir de faire de la résistance comme tant d'autres dictateurs avant lui, en se déclarant candidat et en mâtant la révolte populaire qui s'en serait suivie. La situation se serait résumée en trois jours de répression, quelques morts, puis le calme plat. Comme au Congo voisin, la dernière fois, ou comme au même Congo toujours, en d'autres temps, une vraie guerre civile. Rien de tout de tout cela. Notre démocratie, aime à le répéter Kabila, n'a pas de complexe à avoir. Certes, il y a eu la part de  pression des uns et des autres, mais la décision finale lui appartenait. Il a montré sa bonne foi et a choisi de consolider les institutions, en respectant la plus importante des lois, la loi suprême, la Constitution.
         Depuis cet acte posé, plus rien ne sera comme avant en Rdc. Ce pays meurtri de toutes parts connaitra enfin l'alternance au pouvoir. Ce qui représente un des symboles les plus parlants de la démocratie. Et Kabila aura contribué, à en semer un des plus signifiants des jalons. Maintenant, on peut spéculer sur ce que j'entends à gauche et à droite, même au plus haut niveau de l'Etat, Kengo le disait, sur un scénario à la Poutine-Medvedev; mon sentiment est simplement que l'on ne s'improvise pas Vadlimir Poutine, en se levant le matin. N'est pas Poutine qui veut.
        Je suis cependant, plus interpellé, personnellement, par cet acharnement à destituer Kabila du pouvoir,quand on voit tout ce qui se passe autour de nous. En Afrique centrale, dernier carré à subir encore la colonisation ou le néocolonialisme, les chefs d'Etats restent au pouvoir comme ils veulent, avec la bénédiction de nos bourreaux pilleurs, sans être inquiétés. Paul Biya, à plus de 80 ans compte encore se représenter!. Sans souci. Kagame, le dictateur, est encensé dans le monde entier .Sans commentaire. Et ainsi de suite...Pourquoi cet intérêt, exprimé en haine exacerbée sur Kabila ? Ma réponse est qu'il doit déranger quelque part. Si ces puissances prédatrices n'étaient préoccupées que par la misère des congolais, elles auraient dû faire ce qu'il fallait  pour les soulager de leurs souffrances. Comment ? en achetant nos matières premières à leur juste prix, au lieu de nous les voler. Si elles achetaient et qu'elles payaient, cet argent rentrerait dans les caisses de l'Etat et contribuerait à développer notre Congo. On a besoin d'argent que ces puissances ne nous donnent pas pour construire notre pays. Qu'elles arrêtent de nous distraire avec des milliards qui seraient cachés dans des paradis fiscaux. Où sont passés les milliards de Mobutu, de Bongo et autres.?
       Revenons à la construction de notre démocratie. Elle est en pleine construction comme je viens de le dire et cela n'est jamais gagné d'avance comme avec n'importe laquelle des démocraties au monde. Système ayant fait ses preuves mais qui demande quand-même beaucoup de moyens et d'abnégation pour l'entretenir. Pour l'instant, savourons ce pas de géant franchi dans le sens de la  mise en place de notre démocratie. Et Kabila y aura contribué d'une façon dont l'histoire  ne manquera pas de se souvenir. Après le "comprenez mon émotion de Mobutu", qui fût un tout petit petit premier pas, vers l'installation de la démocratie, Kabila vient de poser le fameux pas de Géant, à partir duquel un hypothétique retour au point de départ, est devenu impossible. Voilà pourquoi je déclare que Kabila est le bâtisseur de la démocratie congolaise

La guerre de l'eau !