samedi 28 novembre 2009

Son excellence Mr Joseph Kabila

Son Excellence,
Mr Joseph Kabila Kabange,
Président de la République Démocratique du Congo

Je saisis cette occasion que vous nous offrez pour entrer en contact avec vous par le biais de l’Internet. Mon message va être direct, concis et donc très clair. Moi je soutiens votre action, comme j’avais soutenu en son temps celle de feu Monsieur Laurent-Désiré Kabila, pour une simple raison, la rupture avec l’ancien régime. Lequel n’a pas fait ce qu’il fallait pour donner les meilleures conditions de vie au peuple congolais. J’ai la chance de vivre dans un pays riche et démocratique, en l’occurrence la France, depuis 1985. Tous les congolais qui souffrent n’ont pas cette chance là. Mais est-ce que l’on peut réellement parler de chance ? Je ne crois pas, car mon pays à moi, c’est la République Démocratique du Congo. Et on n’est jamais mieux nulle part ailleurs que chez soi. Vous avez été élu démocratiquement. Même si les congolais mettront longtemps à reconnaître votre action, le fait est que le pays est en train de se redresser. Les congolais sont un peuple que beaucoup croient à tort, naïfs. Ils sont simplement pleins d’amour et d’espoir. Ils vous aimeront et vous chanteront quand vous aurez amélioré leurs conditions de vie. Pour cela, il suffit que vous mainteniez le cap de la DÉMOCRATIE. Actuellement le monde entier s’accorde à dire que notre Congo fonctionne de manière démocratique. Nous en sommes fiers. La Démocratie est un type de régime de pouvoir qui a ses impondérables et ses…je n’aime pas trop le mot… ses défauts, mais surtout ses avantages. Et elle est à ce jour, la meilleure voie de gouvernance de pays, que l’homme ait pu inventer. Et partout où il y a la démocratie, il y a le progrès. Faites de ce système votre allié, il ne vous décevra jamais. Il assurera votre liberté. Votre paix, durant toute votre vie. Pour avoir fait l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information, je m’attelle à installer une revue à Kinshasa, intitulée le Rdcnews. Beaucoup de projets tourneront autour de cette gazette, ma façon à moi de contribuer au développement du pays. Je me ferai volontiers le chantre de votre action car je crois que vous êtes l’homme qui réalisera le destin du Congo. Vous avez l’obligation de montrer au bon Dieu qu’il n’a pas eu tort de vous placer là où vous êtes. Vous avez l’obligation d’honorer la mémoire de feu Laurent-Désiré Kabila, votre père, qui a payé de sa vie l’avenir du Congo. Vous ne pouvez enfin, pas décevoir le peuple congolais qui vous demande tant, qui exige tant de vous, car il attend tellement de vous. Que vive la RDC , pays plus que jamais démocratique, que vive son président !

LETTRE A MES AMIS POLITICIENS

LETTRE A MES AMIS POLITICIENS



Écrire à ses amis politiciens n’est pas une sinécure. Un philosophe latin ,dont je ne me rappelle plus le nom, avait dit à son époque , qu’il préférait se tenir à l’écart de la politique pour vivre tranquillement. Plus près de nous une autorité d’un grand pays d’Asie avait conseillé à son peuple de s’enrichir, mais de ne pas s’occuper de la politique .Je veux prendre mes responsabilités face aux garants du bien-être des congolais. Ils sont 65 millions à ce jour, du nord au sud et de l’est à l’ouest du grand Congo. 2.345.000 m² de territoire, faut-il le rappeler, abritant encore plus d’humains : les autochtones, les originaires comme les étrangers présents et à venir, vivant en République Démocratique du Congo. Avec le développement certain vers lequel tend cette population, développement dont la voie est ouverte depuis les élections historiques ayant placé au pouvoir Joseph Kabila, les congolais seront encore plus nombreux. Leur premier bonheur sera de vivre libres dans un pays démocratique. La République Démocratique du Congo.
Il est en effet très malsain de coller l’étiquette de démocratique à un pays qui ne l’est pas. C’est nul. Moi ça me gêne. Or les congolais ne sont pas des nuls. Et la seule façon de prouver au monde entier que nous sommes tout, sauf des nuls, est de nous tenir à ce système. L’opinion internationale s’accorde aujourd’hui à reconnaître en l’Etat congolais un fonctionnement démocratique. Et nous en sommes fiers. Le plus difficile dans tout cela est de ne pas déraper car comme tout système, une démocratie est en perpétuels recherche et entretien d’où sa fragilité. Qui représente un vrai danger pour la démocratie congolaise ? Ce sont les congolais eux-mêmes d’abord qui en oublieraient les limites, les droits et les obligations, provoquant ainsi la colère du chef qui sera alors tenté de s’imposer souvent en arbitrant sévèrement. Il aura pris le rôle de la justice et tout partira dès lors en cacahuètes. Nous croyons souvent que la démocratie est le type de régime dans lequel les gens ont le droit de critiquer le pouvoir. Etre libres ne veut pas dire s’acharner à tirer à boulets rouges sur les politiciens. Pendant longtemps j’ai cru aussi que les politiciens congolais ne travaillaient pas assez. Il est un fait, ils perdent beaucoup de temps à remettre en place l’administration. En même temps , on ne peut pas travailler sans une administration bien organisée. Celle-ci a été complètement détruite depuis plusieurs années auparavant avec l’ancien régime. Mettre en place les institutions et s’attaquer aux problèmes quotidiens des congolais n’est pas une mince affaire. Pour cela, je peux reprocher aux politiciens de ne pas passer assez de temps dans leurs bureaux. Déjà du point de vue de la ponctualité, il y a un souci. Ils ne peuvent pas être à la ville et au champ en même temps. En Europe quelqu’un qui accède à des lourdes responsabilités, puisque l’on est dans la politique, s’agissant d’un ministre ou d’un élu, accuse, à sa mine la charge qui devient la sienne. Quand on regarde notre chef de l’Etat , on voit bien que c’est quelqu’un qui ne dort pas. Qui travaille, qui est fatigué. Ce n’est pas le cas de beaucoup de nos ministres ou autres élus qui acquièrent au contraire une bonne mine. Du fait de l’aisance et de , presque tenté de dire du repos. Car le chef il délègue. Dès lors, ce n’est pas étonnant que le président parle de manquer de gens de bonne volonté autour de lui , pour l’aider à faire avancer le pays.
Les politiciens , étais-je entrain de dire , ont du boulot; ils travaillent mais pas assez par rapport à l’ampleur de la tâche. Même si sans flatter quiconque, on peut reconnaître qu’ actuellement, au Congo les gens travaillent. Seulement ils doivent travailler plus. Il faut aussi que l’Etat embauche plus de gens pour plus de résultats.
Le peuple congolais aujourd’hui est en désamour avec le politique pour principalement une raison. C’est en tout cas celle que l’on entend dans toutes les bouches. Leurs émoluments qui paraissent indécents quand on voit ce que touche le reste de la population. Alors que la plus grosse majorité de la population est sans travail et donc sans ressources, eux réclament des augmentations !
Mes amis politiciens oublient souvent que leur fonction repose sur un mandat. Même si on peut faire la politique toute sa vie, ce qui est normal quand on fait ses preuves et que l’on est à chaque fois reconduit, ou élu, leur mission est limitée dans le temps. Il faudra qu’ils arrivent à éviter eux-mêmes le piège de se croire indéboulonnables ou éternels à un poste. Car c’est alors que l’on devient capable de tout et de n’importe quoi pour sauver sa peau. Ceci quand on est en politique pour profiter. Quand on est là pour faire son travail et rendre service à la nation, en d’autres mots pour servir et non se servir, le tout dans l’honnêteté et la transparence, on est un bon politicien. Ceux là font partie de ces perles rares que le chef de l’Etat cherche quand il parle de lui manquer une quinzaine de collaborateurs motivés pour changer le Congo.
Pour y arriver, il faut aussi la bonne volonté de la population. Ça on ne le dira jamais assez. I l faut le génie créateur et inventif des gens pour créer les emplois et donc la croissance. Pour avoir du génie , pour innover, pour créer, pour entreprendre quoique ce soit, il faut une certaine base, l’éducation.
Il s’agit aussi bien de l’éducation familiale que scolaire. Plusieurs illustres personnages ont dit et repris les phrases sur l’éducation. Elle aide à lutter contre la pauvreté.
Pour revenir au peuple. Fernand Desonay, qui est loin d’être un exemple du fait de ses penchants tantôt reconnus, tantôt rejetés vers le fascisme a écrit dans Léopold II, ce géant, paru aux éditions Casterman en 1936 pp. 77-78 : « Les pionniers ont ouvert le chantier. Les nègres autour d’eux s’affairent, puérils. Car il faut, de surcroît, compter avec ces grands enfants dont l’effort n’est pas toujours à la hauteur de la tâche. Perdu en pleine brousse, l’homme blanc est à la fois, le cerveau et le bras. C’est lui qui commande. Mais c’est lui-aussi-qui doit payer de sa personne. NUL ARBRE NE TOMBERA S’IL N’A , DE SA COGNÉE, FRAPPE LE PREMIER COUP. NUL SENTIER NE SERA ÉLARGI S’IL N’A , DE SON PROPRE PIC, DÉMOLI LA TERMITIÈRE. Les plus solides y perdent leurs forces. Les moins armés y laisseront leurs os. Ces propos peuvent paraître insultants . Chacun jugera. J’aimerais revenir sur cette affirmation concernant le sentier qu’on élargit ou pas. Faisons un tour dans nos villages. Je crois que les sentiers qui sont utilisés par les villageois pour aller chercher l’eau à la source en file indienne, datent de très longtemps. Sans parler de ceux qui ont disparu faute d’entretiens. Si chaque individu ne peut pas prendre des initiatives qu’au moins les chefs des villages organisent le travail pour la communauté au lieu de ne se contenter que de siéger pour palabrer sur …de tas de sujets dont la sorcellerie. Et les mystères des forêts et autres rivières hantées. Le peuple peut se prendre en charge pour organiser la vie en société.
Nous remarquons tous l’oisiveté due au manque d’emploi dans la population. Mais les idées il faut aller les chercher. Pour ce genre d’exercices nous ne battons pas des records. Un citoyen belge venu en vacances dans mon quartier a pu constater que les jeunes ne se bougeaient pas. Du matin au soir, ils sont plantés devant leurs parcelles à attendre je ne sais pas quoi. Sinon quelqu’un qui leur offrirait un coup à boire. Alors un jour, il en appela un et lui dit. Tu portes de belles chaussures mais tu ne fais rien de tes journées. Pourquoi ne les revendrais-tu pas pour pouvoir t’acheter par exemple des cartouches de cigarettes et commencer à vendre. Cela t’occupera et te ramènera un petit quelque chose. Voilà. Il faut un œil extérieur pour voir ce genre de choses.
Aujourd’hui tout le monde parle des chinois qui se sont mis à vendre des beignets. Eux qui sont là pour les cinq chantiers ! Moi je dis, en attendant que les discussions relatives à l’accomplissement des travaux terminent vraiment pour que ceux-ci puissent commencer, ils ont trouvé le moyen de s’occuper. L’avantage à ce qu’ils revendent des beignets est que les sacs de farine seront achetés, garantie pour l’emploi des travailleurs des minoteries. Et les beignets finis, baisseront de prix. Ce qui fera du bien au portefeuille du citoyen. Ils ne font que s’ajouter au nombre de ceux qui s’adonnaient à ce commerce. Ce qui est bon pour la croissance. En plus de tout, cerise sur le gâteau, c’est qu’ils ont trouvé le moyen d’associer les beignets avec des légumes. Ce qui fait un nouveau plat complet inconnu jusqu’alors et qui ne demandait qu’à être inventé. A être imaginé. A nous le peuple du grand Congo de réagir. Nous devons nous concentrer pour imaginer de nouvelles choses. Tout est à faire. Il y a comme dans la vie de tous les jours des petites astuces à trouver pour améliorer notre quotidien. De l’imagination s’il nous plaît. Que chacun fasse son boulot ou joue son rôle à son niveau et tout ira bien.

POUR CELA JE PROPOSE LA CRÉATION D’UN JURY QUI DÉCERNERA UN PRIX D’EXCELLENCE AU MEILLEUR INVENTEUR DE L’ ANNÉE QUELQU’EN SOIT LE DOMAINE
Jbk***

La guerre de l'eau !