A l’heure où je suis en train de coucher
ces lignes, ce terrifiant virus n’a pas encore fait d’entrée fracassante dans
ce grand pays, la RDCongo, quatre fois plus grand que la France. Quand on
réalise que cette dernière a souvent été en première ligne avec sa médecine,
mais qu’avec le covid ,19, elle montre toutes ses faiblesses, notamment par un
manque criant d’outils comme les masques, l’on peut se demander, ce qu’il
pourrait en être, si La RD CONGO , qui n’a pas le moindre soupçon d’un
système de santé viable, devait être touchée à grande échelle.
Je persiste à croire cependant, que mon pays ne sera pas aussi
impacté qu’on le dit, à l’image d’autres Etats comme l’Italie ou l’Espagne. Bon, dira-t-on,
c’est l’émotion qui me fait parler. N’oublions quand même pas que nos
populations ont développé des immunités insoupçonnables, elles qui depuis des
lustres, côtoient la malaria, maladie tout aussi terrible, mais qui dans les
faits, n’est plus la terreur qu’elle a pu être à ses débuts. Des doses de
chloroquine et de nivaquine ayant fait partie de leur quotidien…Ceci bien sûr
si l’on se fie aux recommandations du
professeur Raoult. Les congolais ont déjà eu à combattre des épidémies
autrement plus meurtrières, comme l’Ebola ou le choléra. Ils s’en sont toujours
sortis. Un autre atout non négligeable,
peut nous aider à relever ce défi, à savoir, la jeunesse de la population. Le
climat n’y sera pas en reste car si comme on dit, le virus se retrouverait
aussi dans l’air, il ne survivra sûrement pas aux rayons du soleil des mois de
fin d’année.
Beaucoup d’encre a coulé et continuera de couler sur cette
maladie. Les limites de la médecine sont une fois de plus connues et étalées au
grand jour. Les scientifiques reconnaissent ne pas tout savoir encore sur la
maladie. La santé restera encore longtemps, si pas toujours, un mystère. On
peut se rendre compte, comme le disait si bien un ami médecin, comment un
simple, minuscule petit virus invisible, peut terroriser la planète entière.
Première réflexion à tirer de cette
pandémie : l’humilité de tous , pour tous et à tous égards. Là on peut se
rendre compte que tous les hommes sont égaux face à la maladie et donc à la
mort. Cette situation inédite doit surtout nous apprendre à en tirer des
leçons. Il y en a plein. Il faut arrêter de courir derrière une consommation
effrénée des produits de la nature et de toutes les façons que ce soit. Il faut
arrêter des recherches pour produire des armes bactériologiques pour tuer son
semblable afin d’être toujours plus fort que lui. Je peux en citer dans tous
les registres, des exemples. IL faut absolument développer des théories sur la décroissance , le désarmement et revenir à l'écologie. A tous égards,
respectons la nature. Elle sera toujours plus forte que l’homme. Ce dernier ne
la maîtrisera jamais. Au contraire, elle reprendra toujours le dessus et ses
droits.
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